Sainte Hélène

Impératrice et mère de l’empereur Constantin (✝ 329)

Statue de Sainte Hélène par Andrea Bolgi Basilique St-Pierre Vatican
Statue de Sainte Hélène par Andrea Bolgi Basilique St-Pierre Vatican | DR

À Rome, vers 329, est décédée sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin le Grand. Elle subvenait aux besoins de toute sorte de personnes et, mêlée à la foule, aimait à visiter pieusement les églises. Elle fit le pèlerinage de Jérusalem pour rechercher les lieux de la Nativité, de la Passion et de la Résurrection du Christ et fit construire des basiliques pour honorer la crèche et la croix du Seigneur. (Martyrologe romain)

Fille de domestiques et servante d’auberge, elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu’il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trêves avec son fils.

Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d’honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal.

Chrétienne, elle se rend en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les ‘grottes mystiques’ chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, celle des enseignements.

Un autre événement remarquable dans la vie de sainte Hélène, c’est la découverte de la vraie Croix du Sauveur, dont l’Église célèbre le souvenir le 3 mai.

Selon la légende, l’icône Salus populi romani, «Sauvegarde du peuple romain», icône représentant la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, faisant l’objet d’une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle et se trouvant dans la Chapelle Pauline de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, aurait été rapportée de Jérusalem à Constantinople par Sainte Hélène, au IVe siècle. Elle aurait été peinte par Saint Luc.

Hélène vivait sans étalage de grandeurs. Nourrir les pauvres, donner aux uns de l’argent, aux autres des vêtements, à d’autres une maison ou un coin de terre, c’était son bonheur. Sa bonté s’étendait aux prisonniers, aux exilés, à tous les malheureux. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l’on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques. (d’après Nominis)