Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

la Vierge Marie dans le ciel de Pontmain

la Vierge Marie dans le ciel de Pontmain

Notre-Dame de Pontmain
Notre-Dame de Pontmain

Le soir du 17 janvier 1871, de 18h à 21h, alors que la France était vaincue par la Prusse, la Vierge Marie apparut dans le ciel de Pontmain à de jeunes enfants et leur communiqua, de la part du Seigneur, un message de prière et d’espérance: « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher. »

Pendant 3 heures, Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé vont contempler la « Belle Dame » vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles, avec un voile noir sur la tête et une couronne d’or avec un liseré rouge, aux pieds des chaussons bleus avec une boucle d’or.

Elle tend les mains en avant et sourit aux enfants. Elle apparaît dans un triangle formé par trois grosses étoiles d’or en plein ciel.

Accourus devant la grange, les habitants du hameau vont commencer à prier avec les Sœurs. A l’arrivée de M. le curé, l’abbé Michel Guérin, un ovale bleu avec quatre bougies éteintes vient entourer la Belle Dame, une petite croix rouge apparaît sur sa poitrine à l’endroit du cœur.

Pendant le chapelet, la Belle Dame grandit lentement au fur et à mesure des Ave Maria. L’ovale grandit aussi et les étoiles se multiplient sur sa robe et autour d’elle.

Au début du Magnificat une banderole blanche se déroule en dessous de l’ovale et des lettres d’or viennent s’écrire tour à tour. Le message va se continuer pendant les litanies, l’Inviolata et le Salve Regina. A ce moment-là il est complet.

«MAIS PRIEZ MES ENFANTS
DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FIS SE  LAISSE TOUCHER»

Au début du cantique « Mère de l’espérance », Marie va lever les mains à hauteur de ses épaules et remuer les doigts au rythme du cantique.

Après un autre cantique dont le refrain est « Parce Domine » son visage est empreint d’une tristesse indicible. Une croix rouge vif apparaît devant elle, portant le crucifié d’un rouge foncé.

Au sommet de la croix, une traverse blanche avec un nom écrit en lettres rouges couleur sang : JÉSUS-CHRIST ; Marie prend la croix à deux mains et la présente aux enfants.

Une petite étoile vient allumer les bougies de l’ovale. On prie en silence en pleurant. On chante « Ave Maris Stella ». Le crucifix rouge disparaît ; Marie reprend l’attitude du début et sourit à nouveau.

Deux petites croix blanches apparaissent sur ses épaules. Au cours de la prière du soir qui va suivre, un voile blanc parti d’en bas monte lentement devant la Sainte Vierge. Puis tout disparaît. « C’est tout fini » disent les enfants. Chacun retourne chez soi le cœur en paix.

SANCTUAIRE NOTRE-DAME DE PONTMAIN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Sainte-Marie, Refuge des Pécheurs

Sainte-Marie, Refuge des Pécheurs

Fête le 16 janvier

Notre Dame des Victoires Paris
Notre Dame des Victoires Paris

À la suite du vœu de Louis XIII, proclamant la Vierge Marie patronne de la France, une église fut construite à Paris, à partir de 1629, et bénie en 1666. En 1809 elle fut rétablie au culte sous le titre de « Notre-Dame des Victoires ».

L’année même où l’archevêque de Paris Mgr Hyacinthe Louis de Quélen autorisait la frappe de la Médaille miraculeuse (1832) l’abbé Desgenettes était nommé curé de Notre-Dame des Victoires. Il se sentit accablé par l’incroyance du monde du négoce et de l’argent qui peuplait sa paroisse.

Le 3 décembre, alors qu’il célébrait la messe, il entendit une voix intérieure l’invitant à consacrer sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie. Il consacra la paroisse au Cœur Immaculé de Marie (1836), une confrérie fut établie en l’honneur de Notre Dame « Refuge des Pécheurs » ; Les conversions se multiplièrent.

Sur l’autel, une statue, œuvre anonyme d’un sculpteur italien (1869), montre la splendeur de la Mère avec l’Enfant qui trône sur le monde. Le diocèse de Paris commémore cette invocation le 16 janvier. Désormais elle évoque la victoire de Marie sur le pêché et l’accueil maternel qu’elle réserve aux pécheurs.

Extrait de la Liturgie des Heures – Diocèses de Paris, Créteil, Nanterre et Saint-Denis

Le titre de Marie comme « refuge des pécheurs » s’inspire des élévations de saint Bernard. « Si, accablé par l’énormité de vos crimes, confus des plaies hideuses de votre cœur, épouvanté par la crainte des jugements de Dieu, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse et sur le bord de l’abîme du désespoir, un cri à Marie, un regard à Marie » (Homélie sur l’Annonciation 2,17).

À cette époque, un manuscrit avec des litanies mariales l’invoque comme « refuge des pauvres » (Letania de domina nostra Dei genitrice virgine Maria, Mayence) ; plus tard, en Italie (1524), elle apparaît comme « refuge des sans espoir » et « secours des pécheurs ». Le titre « refuge des pécheurs » apparaît enfin dans les litanies de Lorette (1558).

Les augustins déchaussés introduisirent la dévotion à Paris avec un tableau de la Vierge de Montaigu (Brabant flamand) ; ensuite par celui de la Mère de Miséricorde de Savone (Ligurie). « Marie ne parlait jamais d’elle-même, mais toujours de Dieu, et elle l’a fait avec ce nom si ancien et toujours nouveau : miséricorde, qui est synonyme d’amour, de grâce. » (Benoît XVI, Homélie à Savone, 17 mai 2008).

« On dirait que tous les péchés de ta vie resurgissent. — Ne perds pas confiance. — Fais appel au contraire à ta Mère Sainte Marie avec la foi et l’abandon d’un enfant. Elle ramènera le calme dans ton âme » (saint Josémaria, Chemin §498). « Vous avez promis aux trois enfants de Fatima : — À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Qu’il en soit ainsi ! » (Benoît XVI, Discours à Bethléem, 13/05/09).

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Notre-Dame de Madhu au Sri Lanka

Notre-Dame de Madhu au Sri Lanka

Notre Dame de Madhu au Sri Lanka
Notre Dame de Madhu au Sri Lanka

Ce sanctuaire marial a accueilli le pape François le 14 janvier 2015 pour un court moment de prière, en mémoire des milliers de victimes de la guerre civile.

Plus qu’un sanctuaire, Madhu apparaît comme un espace sacré pour tous les Sri-Lankais. Parce que c’est le seul lieu où des Cinghalais, majoritairement bouddhistes, et des Tamouls, majoritairement hindous, acceptent de s’asseoir côte à côte, de se parler, de se respecter, et même de partager leur nourriture.

Au XVIe siècle, l’île de Ceylan (de nos jours Sri Lanka) était entre les mains de Hollandais calvinistes. Le petit village de Mentai vénérait la statue de la Vierge de Madhu, la Vierge Marie, sous l’appellation du Saint Rosaire. En 1670, les Hollandais reçurent l’ordre de faire cesser cette vénération.

Encerclés dans l’église Sainte-Marie de Madhu, perdue au cœur de la jungle et lieu spirituel important pour leur communauté, de courageux catholiques réussirent à traverser la ligne, emportant avec eux leur statue vénérée. Où la cacher, sinon dans la jungle ? C’est là qu’on la retrouvera après la persécution, dans une petite chapelle.

Le sanctuaire de Madhu deviendra un lieu spirituel important et un but de pèlerinage. En effet, la Dame de Madhu est vénérée par les chrétiens, les bouddhistes, les hindous du Sri Lanka, cinghalais ou tamouls. L’église actuelle de Sainte-Marie de Madhu, perdue au cœur de la jungle, date de 1872.

Elle a été très endommagée au cours du conflit qui dura de 1983 à 2009. L’évêque du lieu avait alors déclaré: « Ce sanctuaire avait permis d’accueillir des milliers de réfugiés, comme dans les années 1990, où 36 000 personnes déplacées y avaient trouvé refuge. À présent, pour la première fois de son histoire, c’est Notre Dame de Madhu qui devient une réfugiée. »

Mais la grande œuvre de Notre-Dame s’y poursuit, c’est le salut des pécheurs. Trente ou quarante prêtres confessent des jours durant au confessionnal ; de nombreux catéchumènes se lèvent, des processions se forment, bref une vie mariale ardente anime le sanctuaire.

Le sanctuaire marial de Notre-Dame de Madhu est à 250 km plus au nord de Colombo, dans le diocèse de Mannar, très près du parc national de Wilpattu. Ses fêtes les plus populaires  sont les 2 juillet, 15 août et 7 octobre qui attirent chaque année 600 000 chrétiens, bouddhistes, hindous et musulmans.

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Trois sanctuaires dédiés à la Vierge Marie sont des pèlerinages importants pour les catholiques du Sri Lanka : Notre Dame de Madhu (au nord-ouest, où le pape s’est rendu mercredi 14 janvier 2015), Notre Dame de Matara (sud) et Notre Dame de Lanka * (ouest), où le pape s’est rendu le jeudi 15 janvier 2015, avant de partir pour les Philippines.

  • Cette basilique, dédiée à la Vierge Marie sous le vocable de Notre Dame de Lanka, a été voulue par l’archevêque français de Colombo, Mgr Jean-Marie Masson (1938-1947), Oblat de Marie Immaculée (OMI), qui, en 1940, avait fait le vœu que, si l’île échappait aux horreurs de la guerre, il aurait construit une basilique en ex-voto. Sous son impulsion, l’île a été consacrée à Marie. En 1946, il a reçu le feu vert du Vatican pour construire l’église. En 1948, le pape Pie XII a proclamé la Vierge de Lanka protectrice du Sri Lanka.
    Les origines de ce sanctuaire remontent au début de ce siècle, lorsqu’un petit sanctuaire à Notre-Dame de Lourdes (une petite chapelle) a été érigé par quelques laïcs catholiques et le père A. Kieger OMI, en 1911, la zone étant alors une partie de la paroisse de Ragama. Le 11 novembre 1917, le père A. Collorec OMI a construit une petite grotte de Notre-Dame de Lourdes avec l’aide de quelques ouvriers catholiques de Colombo. La chapelle a ensuite été agrandie pour accueillir un nombre croissant de pèlerins, et dans les années 1930, à côté de l’église, on a construit une grande grotte à Notre-Dame de Lourdes dans un énorme rocher, achevée en 1959 et bénie par le Révérend James R. Knox, Délégué Apostolique de Ceylan, le 11 février 1959 (plus tard Cardinal Knox). L’église et le sanctuaire avec le «puits sacré» à ses côtés sont progressivement devenus un lieu de pèlerinage pour les catholiques de l’archidiocèse de Colombo.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse