L’Épiphanie, fêtée à Rome le 6 janvier, est fêtée de façon anticipée ce dimanche 3 janvier dans certains pays, comme en France.
Premier Angélus de l’année pour le Pape, ce dimanche 3 janvier. Il est revenu sur l’Évangile de ce 2e dimanche après Noël, le prologue de l’Évangile de Saint Jean selon le calendrier liturgique romain. Il est revenu sur la parole créatrice de Dieu relatée par Saint-Jean : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. »
« Cette parole est venue sur la terre pour que nous l’écoutions et que nous puissions connaitre et toucher de la main l’amour du Père. » L’Évangéliste ne cache pas le drame de l’incarnation, en soulignant qu’au don d’amour de Dieu, répond un refus d’accueillir de la part des hommes. Ainsi, à la lumière de la Parole, les hommes ont préféré les ténèbres. «Tel est le mystère du mal qui réclame notre vigilance afin qu’il ne prévale pas. Malheur à nous si nous laissons le mal entrer, car nous le laisserions fermer la porte à l’autre. Nous sommes au contraire invités à ouvrir grand la porte de notre cœur à la Parole de Dieu, pour devenir ses enfants.»
Grandir dans la connaissance et l’amour de Dieu
C’est en accueillant la Parole du salut que nous grandirons dans la connaissance et l’amour du Seigneur, que nous apprendrons à être miséricordieux comme Lui. « Demandons spécialement en cette année de la Miséricorde que l’Évangile s’incarne toujours plus dans notre vie… S’approcher de l’Évangile, le méditer, l’incarner dans la vie quotidienne est le meilleur moyen de connaître Jésus et le porter aux autres. »
« Telle est la vocation et la joie de tout baptisé : montrer et offrir Jésus aux autres.» En saluant la foule, le Souverain Pontife a une nouvelle fois conseillé chaque fidèle de lire quotidiennement un passage de l’Évangile, «pour ouvrir grand notre cœur à Jésus. »
« Avec un élan renouvelé d‘abandon filial, confions-nous à Marie une fois de plus en ces jours, contemplons la douce image de la Mère de Jésus et de notre Mère dans la crèche. »