L’Épiphanie demeure comme célébration du mystère de la révélation du Christ, au monde, à l’histoire, à la civilisation.

Elle reste comme proclamation de la vocation de tous les hommes, de tous les peuples à la foi au Christ: elle demeure comme fête missionnaire universelle, comme reconnaissance de la fraternité générale des hommes, conduits au même bonheur du salut en Jésus Rédempteur.
L’Épiphanie est une fête trop significative pour la spiritualité religieuse et pour la mentalité civile du monde pour que nous puissions en négliger la célébration, même si celle-ci est déplacée de son berceau chronologique traditionnel [le 6 janvier].
Nous célébrons également l’Épiphanie dans le cadre théologique et historique de la manifestation du Verbe de Dieu sur la terre: glorifions-en la fête comme l’un des moments typiques et décisifs de l’orientation de l’humanité vers la Vérité et la réalité de sa destinée transcendante, et donc vers la paix et vers le progrès.
Et que vienne encore l’Épiphanie avec ses dons et ses lumières réjouir nos foyers, nos enfants et nos malades. Elle est une fête non seulement mystique et théologique, mais aussi pour tous les hommes; c’est une fête populaire du cœur. Que l’Épiphanie nous rende unis et bons; qu’elle nous refasse joyeux et croyants.
Écoutons l’invitation de la Vierge Marie. Ce n’est pas une fable, ce n’est pas de la mythologie. Elle nous présente le mystérieux et délicieux Enfant; qui est la lumière du monde.
SAINT PAUL VI – ANGELUS DOMINI – Dimanche 8 janvier 1978 – Fête de l’Épiphanie (sa dernière)
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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse