4e DIMANCHE APRÈS PÂQUES

La liturgie du 4e Dimanche après Pâques insiste sur le caractère surnaturel de notre vie chrétienne pour mieux nous inciter à comprendre la nécessité de la venue de l’Esprit surnaturel et divin.
Que dit -elle? Elle demande que ce soient la charité et l’espérance qui nous fassent pratiquer les commandements de Dieu et tendre vers ses promesses. Beau programme, dont le résultat est doublement pacifiant.
D’abord, en notre existence terrestre, si facilement ballottée entre les revers de fortune, au sens ancien de ce mot, et la vie moderne, trépidante et agitée, l’espérance nous ancre à un point fixe (cf. Hé. 6, 18-19). Suivant le proverbe évangélique : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur », l’espérance tiendra notre être fixé « là où se trouve la vraie joie », avec le Christ ressuscité, vivant.
Plus encore : au lieu de se heurter à propos d’intérêts terrestres, donc limités et facilement exclusifs les uns des autres, les chrétiens polarisés par l’espérance et la charité verraient toutes leurs volontés converger vers un but capable de satisfaire le monde entier sans s’épuiser, puisque la joie de Dieu est sans bornes.
Dom C. J.-N.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse