Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Radio Maria

Sanctuaire marial de Collevalenza
Collevalenza

Associés de la Médaille Miraculeuse, nous nous sentons concernés par le fait que que le Saint-Père ait reçu les 300 participants au VI Congrès mondial de Radio Maria, en cours jusqu’à demain au sanctuaire marial de Collevallenza (Italie). Car il s’agit d’un vaste réseau basé à Rome qui, grâce à des volontaires, touche trente millions d’auditeurs de par le monde. Le Pape a d’abord rappelé que cette station est née pour aider l’Église dans sa mission évangélisatrice, comme notre Association de la Médaille Miraculeuse : « En étant proche des gens et de leurs problèmes, Radio Maria apporte réconfort et encouragement, la solidarité et l’espérance qui découlent de la foi ».

Si elle agit avec « une capillarité et une rapidité surprenantes, elle doit maintenir un style sobre », d’autant qu’elle touche des milieux culturels très variés. Elle doit « montrer que lorsqu’on a le courage de proposer des sujets de haut profil chrétien, l’initiative est bien accueillie et touche même des personnes qui n’ont jamais été au contact du message évangélique ». Puis il a encouragé ses hôtes à poursuivre leur « mission, en fidélité à l’Évangile et au Magistère, à l’écoute de la société et des personnes, en particulier des plus défavorisés et marginalisés. Ainsi serez vous toujours plus une référence et un soutien à vos auditeurs…

Vos programmes accordent une grande place à la prière, la prière qui ouvre grande la porte au Seigneur. Pour cela, vous avez pris Marie comme modèle. Il faut donc aimer avec un cœur marial afin de vivre et agir en syntonie avec l’Église ». Enfin, il a recommandé aux volontaires de Radio Maria de ne négliger ni l’écoute de la Parole ni la lecture de livres en mesure d’approfondir leur foi. « En faisant ce que vous proposez dans vos programmes, vous prendrez conscience d’offrir quelque chose de grand et unique, l’espérance chrétienne, qui est bien plus que la consolation spirituelle étant donné qu’elle se fonde sur la puissance de la Résurrection ».

Nous faisons tout à fait nôtres, pour notre Association de la Médaille Miraculeuse, ces recommandations du Saint Père.

Dieu peut seulement aimer

29-10-2015 source : Radio Vatican

avec une tendresse de Père
avec une tendresse de Père

Dieu peut seulement aimer, il ne condamne pas, l’amour est sa faiblesse et notre victoire : voilà ce que le Pape François a dit ce jeudi matin, 29 octobre, lors de la messe matinale à Sainte-Marthe au Vatican

Dans la première lecture, Saint Paul explique que les chrétiens sont vainqueurs parce que « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ». Si Dieu nous sauve, qui nous condamnera ? Il semble que « la force de cette sécurité du vainqueur », ce don, le chrétien « l’ait de ces propres mains, comme une propriété ». Les chrétiens pourraient presque dire, en mode « triomphaliste » : « Maintenant, nous, nous sommes les champions ». Mais le sens est un autre : nous sommes les vainqueurs, « non parce que nous avons ce don en main, mais pour une autre chose ». C’est une autre chose « qui nous fait vaincre », c’est le faut que rien ne « pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu, qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ».

« Ce n’est pas que nous, nous sommes vainqueurs sur nos ennemis, sur le péché. Non ! Nous sommes tellement liés à l’amour de Dieu qu’aucune personne, aucun pouvoir, aucune chose ne pourra nous séparer de cet amour. Paul a vu dans le don, a vu en plus, ce qui donne le don : c’est le don de la re-création, le don de la régénération dans le Christ Jésus. Il a vu l’amour de Dieu. Un amour qui ne peut pas s’expliquer. »

« Chaque homme, chaque femme peut refuser le don », préférer sa vanité, son orgueil, son péché. « Mais il y a le don. »

« Le don est l’amour de Dieu, un Dieu qui ne peut pas se fatiguer de nous. C’est l’impuissance de Dieu. Nous, nous disons : Dieu est puissant, il peut tout faire ! Au moins une chose : s’attacher à nous ! Dans l’Évangile, cette image de Jésus qui pleure sur Jérusalem nous fait comprendre quelque chose de cet amour. Jésus a pleuré ! Il a pleuré sur Jérusalem, et dans ce pleur il y a toute l’impuissance de Dieu, son incapacité à ne pas aimer, à ne pas s’attacher à nous. »

Jésus pleure sur Jérusalem qui tue ses prophètes, ceux qui annoncent son salut. Et Dieu dit à Jérusalem et à nous tous : « Combien de fois j’ai voulu accueillir tes enfants comme une poule ses poussins sous les ailes, et vous, vous n’avez pas voulu ! » C’est « une image de tendresse. « Combien de fois j’ai voulu faire sentir cette tendresse, cet amour, comme la poule avec ses poussins, et vous avez refusé. » » Pour cela, Saint Paul comprend et « peut dire qu’il est persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les princes, ni le présent ni l’avenir, ni les pouvoirs, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre chose ne pourra jamais nous séparer de cet amour.»

« Dieu ne peut pas ne pas aimer ! Et c’est notre sécurité. Moi je peux refuser cet amour, je peux le refuser comme l’a refusé le bon larron, jusqu’à la fin de sa vie. Mais là l’attendait cet amour, Le plus mauvais, le plus blasphématoire est aimé de Dieu avec une tendresse de père, de papa. Et comme dit Paul, comme dit l’Évangile, comme dit Jésus : « comme une poule avec les poussins ». Et Dieu le Puissant, le Créateur peut tout faire : Dieu pleure ! Dans ce pleur de Jésus sur Jérusalem, dans ces larmes, il y a tout l’amour de Dieu. Dieu pleure pour moi, quand moi je m’éloigne ; Dieu pleure pour chacun de nous ; Dieu pleure pour ces méchants, qui font tant de mauvaises choses, tant de mal à l’humanité. Il écoute, il ne condamne pas, il pleure. Pourquoi ? Parce qu’il aime.»

commémoration de Nostra Aetate

28-10-2015 source : Radio Vatican

L’audience générale, pas comme les autres ce mercredi, a été marquée en effet par le dialogue interreligieux. Il y a tout juste 50 ans en effet paraissait la déclaration Nostra Aetate sur les rapports entre l’Église catholique et les autres religions. Plusieurs membres de ces religions étaient présents ce mercredi matin place Saint-Pierre pour célébrer cet évènement. Le Pape François a rendu hommage aux fruits de Nostra Aetate, un texte décisif qui marque encore le dialogue de l’Église avec les autres croyants.

« Le Concile Vatican II fut un temps extraordinaire de réflexion, de dialogue et de prière pour renouveler le regard de l’Église sur elle-même et sur le monde » a expliqué le Pape, qui a souligné combien la déclaration Nostra Aetate était toujours d’actualité. Il en a rappelé des points essentiels comme la recherche commune des religions d’un sens à la vie, l’unicité de la famille humaine, la recherche de Dieu et de l’Absolu à travers les différences ethniques et culturelles, ou encore le regard d’estime que l’Église porte sur les croyants des autres religions, leur engagement spirituel et moral.

L’Église est ouverte au dialogue avec tous, tout en restant fidèle à la vérité en laquelle elle croit, à commencer par le Salut offert à tous les hommes en Jésus.

Le Pape a rappelé aussi les fruits du dialogue interreligieux depuis la première rencontre d’Assise en 1986, soulignant que « cette flamme allumée à Assise s’était étendue au monde entier et constituait un signe permanent d’espérance ».

En relisant l’histoire des rapports interreligieux, le Saint-Père a souhaité en particulier rendre grâce à Dieu pour la transformation du dialogue judéo-chrétien, passé d’une attitude de défiance voire de franche hostilité, à une collaboration et une bienveillance réelles. « D’ennemis et étrangers nous sommes devenus amis et frères », a-t-il expliqué, rappelant combien Nostra Aetate avait permis de redécouvrir les racines juives du christianisme.

Ce respect et cette estime mutuels vaut aussi pour les autres religions, en particulier l’islam. « Le dialogue dont nous avons besoin ne peut qu’être ouvert et respectueux, et ainsi se révéler fructueux » a dit le Pape François précisant que les finalités de dialogue consistaient à respecter chaque individu dans son droit à vivre, sa liberté de conscience et de pensée, et sa liberté religieuse.

Comme il l’avait dit dans son discours devant le Congrès américain le 24 septembre dernier, le Pape a souligné qu’aucune religion n’était à l’abri de déviances fondamentalistes ou extrémistes, mais qu’il était essentiel de regarder les valeurs positives qu’elles vivent et proposent.

Face aux grands défis du monde : corruption, crise morale, de la famille, crise économique et financière, les religions n’ont pas des réponses toutes faites, mais ont un trésor commun, la prière. « Puisse notre prière adhérer pleinement à la volonté de Dieu qui désire que tous les hommes se reconnaissent et vivent comme frères. »

Appel pour le Pakistan et l’Afghanistan

Et à la fin de l’audience, le Pape a lancé un appel pour les populations du Pakistan et de l’Afghanistan frappées par un fort tremblement de terre qui a causé la mort de nombreuses personnes et provoqué de graves dégâts. Le Pape les a assurés de sa solidarité et a demandé aux fidèles de prier pour que Dieu soulage les victimes et leur donne courage dans l’adversité.

Texte entier de l’Audience Générale –> Lire la suite →