Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

deux saints, Jeanne et Damien

deux saints, Jeanne et Damien

Jeanne JuganUne canonisation, c’est proclamer que l’AMOUR, que Jésus nous a témoigné, a été pris à la lettre et vécu à la limite du possible. Ainsi en ce jour l’Église reconnaît cinq  nouveaux saints, dont deux nous sont proches.

Une bretonne de Cancale, de modeste condition, a partagé sa pauvreté, avec de plus pauvres qu’elle : des femmes âgées, parfois handicapées et marginalisées, trouvent aide et amitié auprès de Jeanne JUGAN*. Une petite communauté va naître, les « petites sœurs des pauvres », avec de dures épreuves pour Jeanne. À la fin du mois d’août 1879, avant de s’éteindre, avec toute sa connaissance, elle priait ainsi la Vierge Marie : “Ô Marie ma bonne Mère, venez à moi. vous savez que je vous aime et que j’ai bien envie de vous voir.”

Damien de VeusterEt là-bas, dans le Pacifique, à Hawaï, les « Pères du Sacré-Cœur » évangélisent. Parmi eux le Père DAMIEN* de Veuster, du Brabant belge. Pour maîtriser la diffusion de la lèpre, le gouvernement a parqué les lépreux dans l’île de Molokaï. Le Père Damien obtient de ses supérieurs de partager la vie des lépreux, jusqu’au jour où il contractera la lèpre qui le défigurera. Damien n’accepte pas facilement ce qui lui arrive. Il était tellement convaincu d’être protégé par la Vierge Marie pour qui il a une dévotion sans bornes ! Après quelques mois il se résigne et fait face avec courage : « Il n’y a plus de doute pour moi,  je suis lépreux. Que le Bon Dieu soit béni ! » Il meurt, le 15 avril 1889, à Kalaupapa sur l’ile de Molokai, Hawaï, à l’âge de 49 ans. En ce 11 octobre, l’Église canonise un lépreux !

A Washington, au Capitole, c’est la statue du Père Damien, lépreux, qui représente Hawaï, 50ème État américain.

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Église et État

Église et État

CCEE évêques d'Europe | DRUne enquête européenne sur le thème : « Église et État, vingt ans après la chute du mur de Berlin » est présentée lors de la rencontre du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui se tient, à l’invitation du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, du jeudi 1er au dimanche 4 octobre à Paris, à la Maison de la Conférence des évêques de France.

Les journées sont rythmées par les temps de prière et les célébrations eucharistiques. En particulier, les évêques européens célèbrent la messe samedi 3 octobre à 8h en la chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse – 140 rue du Bac, Paris VIIe et Dimanche 4 octobre en la cathédrale Notre-Dame de Paris à 10h00.

Les résultats de l’enquête européenne sont présentés au cours de l’assemblée. Il s’agit de répondre à ces questions :

« Quel est l’encadrement juridique de l’Église catholique dans les États européens ?
Quels sont les lois et les concordats abrogés jusqu’à présent ?
Comment les institutions ecclésiales d’utilité publique (écoles, hôpitaux…) sont-elles subventionnées ?
Comment les différents actes, traités et accords adoptés par les institutions européennes influent-ils sur le contexte local ?
Et quels sont les aspects communautaires de la religion ? »

Le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) réunit les présidents des 33 Conférences épiscopales existant actuellement en Europe, ainsi que les archevêques de Luxembourg et de la Principauté de Monaco et l’évêque de Chisinau (Moldavie).

Angélus du 27 septembre

Angélus du 27 septembre

La Moravie est une terre riche en sanctuaires mariaux qu’une foule de pèlerins visite durant toute l’année.

Je désire, en ce moment, me rendre en esprit comme un pèlerin sur la montagne boisée d’Hostýn, en ce lieu où la Madone est vénérée comme votre protectrice.

Que Marie garde vigilante votre foi, une foi plongeant ses racines dans le passé à travers les nombreuses traditions locales que vous avez justement le souci de conserver pour que ne diminue point, dans les villages et dans les villes, l’atmosphère chaleureuse de la vie familiale.

Il nous arrive de constater, parfois avec une certaine nostalgie, que le rythme de la vie moderne tend à effacer les traces d’un passé riche de foi.

Il est important, au contraire de ne pas perdre de vue l’idéal que les usages traditionnels expriment et par dessus-tout, de maintenir le patrimoine spirituel hérité de vos ancêtres pour le préserver, bien plus, pour faire en sorte qu’il réponde aux défis du temps présent.

Que la Vierge Marie vous aide en cela, Elle à qui je confie une nouvelle fois votre Église et la Nation Tchèque toute entière.

Benoît XVI, en visite dans la République Tchèque