Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Un rosaire pour la paix dans le monde

Un rosaire pour la paix dans le monde

chapelet
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Mardi 31 mai à 18h00, en conclusion du mois marial, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte Marie Majeure de Rome. Un acte d’espérance, auquel sont conviés tous les fidèles. pour le monde, traversé par la guerre en Ukraine et profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre, a indiqué ce 26 mai le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

Plusieurs catégories de participants seront présents aux côtés du Souverain pontife, en signe de proximité avec les victimes de pays frappés par la guerre. Parmi elles, des familles de la communauté ukrainienne de Rome, des représentants de la Jeunesse ardente mariale (GAM), des groupes de jeunes scouts, un groupe d’aumôniers militaires ou encore des personnes anciennement victimes de conflits à travers le monde.

Participation des sanctuaires internationaux

Des sanctuaires du monde entier réciteront en même temps que le Saint-Père la prière du rosaire, reliés en streaming depuis Rome. Une démarche commune de paix, alors que certains lieux de pèlerinages sont toujours situés dans des pays en conflit ou en forte instabilité politique.

Ainsi du sanctuaire de la Mère de Dieu en Ukraine, de la cathédrale de Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Salut) en Irak, de la cathédrale Notre-Dame de la Paix en Syrie ou encore de la cathédrale Marie Reine d’Arabie, à Bahreïn. D’autres sanctuaires mariaux internationaux retransmettront également l’événement en direct, comme Notre-Dame de Lourdes, en France.

Retransmission en direct

Tous les fidèles du monde entier sont invités à soutenir le Pape François dans cette prière à la Reine de la Paix. Le rosaire sera retransmis en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège, et également accessible aux personnes sourdes et malentendantes.

Les personnes âgées, rempart contre l’acédie

Les personnes âgées, rempart contre l’acédie

Poursuivant son cycle de catéchèses dédié à la vieillesse, le Pape François s’est cette fois-ci appuyé sur l’Ecclésiaste, lors de l’audience générale du mercredi 25 mai, place saint-Pierre. Il a livré quelques pistes pour combattre la paralysie de l’âme, cette sorte d’intuition négative mêlée d’indifférence qui plombe l’espérance. Le Pape compte sur les plus anciens pour l’affronter.
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PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi  25 mai 2022

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Catéchèse sur la vieillesse
– 11.  Qohèleth : la nuit incertaine du sens et des choses de la vie

Résumé de la catéchèse :

Chers frères et sœurs,

dans notre parcours sur la vieillesse, nous ouvrons aujourd’hui le livre de Qohèleth, qui nous a tous frappés par cette expression semblant remettre en cause le sens de l’existence : « Tout est vanité ». En fait, le sage présente ironiquement une vision de la connaissance et de la vie détachée de la passion pour la justice, et donc de Dieu.

Qoelet démasque cette tentation d’un savoir omnipotent vidé de sens, et donc d’amour et de bonté. La culture actuelle a fini par créer une fausse conception de la vérité qui ne serait que le fruit des sciences exactes et de la technique, mais une vérité sans morale. Celle-ci apparait comme une source d’une plus grande liberté mais provoque en réalité une paralysie de l’âme qui ôte la volonté d’agir et désenchante l’existence.

Face à la dure réalité qui semble réduire à néant nos efforts pour changer le monde, la tentation de l’indifférence peut sembler être un remède. La vieillesse a toujours rendez-vous avec ce désenchantement. Mais la résistance des personnes âgées, qui gardent intacte leur passion pour la justice, est décisive.

La vieillesse peut apprendre de la sagesse ironique de Qohèleth à démasquer les illusions d’une prétendue vérité, coupée de la justice, la tentation d’une connaissance du monde triste et privée de la sagesse de la vie.

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catéchèse

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans notre réflexion sur la vieillesse – nous continuons à réfléchir sur la vieillesse -, nous abordons aujourd’hui le livre de Qohèleth, un autre trésor de la Bible. A la première lecture, ce court ouvrage frappe et laisse perplexe par son célèbre refrain : « Tout est vanité », tout est vanité : le refrain qui va et vient ; tout est vanité, tout est « brouillard », tout est « fumée », tout est « vide ».

C’est surprenant de trouver ces expressions, qui remettent en question le sens de l’existence, dans l’Écriture Sainte. En réalité, l’oscillation continue de Qohèleth entre sens et non-sens est la représentation ironique d’une connaissance de la vie détachée de la passion pour la justice, garantie par le jugement de Dieu.

Et la conclusion du Livre indique la voie pour sortir de l’épreuve : « crains Dieu et observe ses commandements. Tout est là pour l’homme. » (12,13). Voici le conseil pour résoudre ce problème.

Face à une réalité qui, à certains moments, nous semble accueillir tous les contraires, leur réservant malgré tout le même destin, qui est de finir dans le néant, la voie de l’indifférence peut aussi nous apparaître comme le seul remède à une douloureuse désillusion.

Surgissent en nous des questions comme celles-ci : Nos efforts ont-ils changé le monde ? Quelqu’un est-il capable de faire valoir la différence entre le juste et l’injuste ? Il semble que tout cela soit inutile : pourquoi faire tant d’efforts ?

C’est une sorte d’intuition négative qui peut surgir à n’importe quelle saison de la vie, mais il ne fait aucun doute que la vieillesse rend quasiment inévitable ce rendez-vous avec le désenchantement. Le désenchantement survient dans la vieillesse.

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Et donc, la résistance de la vieillesse aux effets démoralisants de ce désenchantement est décisive : si les personnes âgées, qui désormais en ont vu de tout, gardent intacte leur passion pour la justice, alors il y a de l’espérance pour l’amour, et aussi pour la foi.

Et pour le monde contemporain, le passage par cette crise est devenu crucial, une crise salutaire, pourquoi ? Parce qu’une culture qui prétend mesurer tout et manipuler tout finit aussi par produire une démoralisation collective du sens, une démoralisation de l’amour, une démoralisation également du bien.

Cette démoralisation nous enlève toute volonté d’agir. Une prétendue « vérité », qui ne se limite qu’à cataloguer le monde, catalogue aussi son indifférence à l’égard des contraires et les livre, sans rédemption, au flux du temps et au destin du néant.

Sous cette forme – revêtue de scientificité, mais aussi privée de sensibilité et privée de morale – la recherche moderne de la vérité a été tentée de se débarrasser totalement de la passion pour la justice. Elle ne croit plus ni à son destin, ni à sa promesse, ni à sa rédemption.

Pour notre culture moderne, qui voudrait remettre pratiquement tout à la connaissance exacte des choses, l’apparition de cette nouvelle raison cynique – qui résume connaissance et irresponsabilité – est un très dur retour de bâton. En effet, la connaissance qui nous exonère de la moralité semble de prime abord une source de liberté, d’énergie, mais se transforme bien vite en une paralysie de l’âme.

Qohèleth, avec son ironie, démasque déjà cette tentation fatale d’une omnipotence du savoir – un « délire d’omniscience » – qui engendre une impotence de la volonté. Les moines de la plus antique tradition chrétienne avaient précisément identifié cette maladie de l’âme, qui découvre soudain la vanité de la connaissance sans foi ni morale, l’illusion de la vérité sans justice. Ils l’appelaient « acédie ».

Et c’est l’une des tentations de tous, même des vieux, mais de tout le monde. Ce n’est pas simplement de la paresse : non, c’est bien plus. Il ne s’agit pas simplement d’une dépression : non. L’acédie est plutôt la capitulation devant la connaissance du monde sans passion pour la justice ni engagement conséquent.

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Le vide de sens et de force ouvert par cette connaissance, qui rejette toute responsabilité éthique et toute attachement pour le bien réel, n’est pas sans inconvénients. Il ne prive pas seulement d’énergies la volonté du bien : par contre-coup, il donne libre cours à l’agressivité des forces du mal. Ce sont les forces d’une raison devenue folle, rendue cynique par excès d’idéologie.

En fait, avec tous nos progrès et toute notre prospérité, nous sommes vraiment devenus une « société de la fatigue ». Pensez-y : nous sommes la société de la fatigue ! Nous étions censés produire un bien-être généralisé et nous tolérons un marché scientifiquement sélectif de la santé.

Nous étions censés mettre une limite insurmontable à la paix, et nous voyons de plus en plus de guerres impitoyables contre des personnes sans défense. La science progresse, bien sûr, et c’est une bonne chose. Mais la sagesse de la vie est tout autre chose, et elle semble en perte de vitesse.

Enfin, cette raison sans-affectivité et irresponsable prive de sens et d’énergie également la connaissance de la vérité. Ce n’est pas un hasard si notre temps est celui des fakenews, des superstitions collectives et des vérités pseudo-scientifiques. C’est curieux : dans cette culture du savoir, de connaître toutes les choses, même de la précision du savoir, Tant de sorcelleries se sont répandues, mais des sorcelleries cultivées.

C’est de la sorcellerie avec une certaine culture mais qui t’amène à mener une vie pleine de superstitions : d’un côté, pour avancer avec intelligence en connaissant les choses jusqu’au fond ; d’autre part, l’âme qui a besoin d’une autre chose et emprunte le chemin des superstitions et finit dans le registre de la sorcellerie.

La vieillesse peut apprendre de la sagesse ironique de Qohèleth l’art de mettre en lumière la tromperie cachée dans le délire d’une vérité de l’esprit dénuée d’affection pour la justice. Les personnes âgées, riches en sagesse et en humour, font tellement de bien aux jeunes ! Ils les préservent de la tentation d’un triste savoir mondain dépourvu de la sagesse de la vie.

Et aussi, ces personnes âgées reconduisent les jeunes à la promesse de Jésus : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Mt 5,6). Ce sont eux qui sèmeront la faim et la soif de justice chez les jeunes. Courage, nous tous, les anciens : courage et en avant !

Nous avons une très importante mission dans le monde. Mais, je vous en prie, nous ne devons pas nous réfugier dans cet idéalisme quelque peu non concret, non réel, sans racines – disons-le clairement : dans les sorcelleries de la vie.


Je salue cordialement les personnes de langue française, venues de France, du Luxembourg et de Suisse, en particulier les séminaristes de Strasbourg, ainsi que les pèlerins de l’archidiocèse de Bordeaux. La culture moderne a réduit la vérité aux sciences exactes et à la technique créant un monde sans espérance et sans amour. Demandons au Seigneur d’éclairer nos intelligences par la foi pour que nous cherchions toujours la justice de Dieu et que nous donnions du sens à la vie. Que Dieu vous bénisse.


APPEL

Mon cœur est brisé par le massacre dans l’école primaire du Texas. Je prie pour les enfants, les adultes tués et leurs familles. Il est temps de dire stop au trafic d’armes sans discernement. Engageons-nous tous pour que de telles tragédies ne puissent plus jamais se reproduire.

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Enfin, comme d’habitude, mes pensées vont aux personnes âgées, aux malades, aux jeunes et aux jeunes mariés.

La fête de l’Ascension du Seigneur, qui approche maintenant, m’offre le point de départ d’un salut à vous tous. Jésus-Christ, en montant au ciel, laisse un message et un programme pour toute l’Église : « Allez donc, faites de tous les peuples des disciples… apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 19-20).

Que la parole du Christ soit connue et en témoigne avec joie soit l’idéal et l’engagement de chacun dans sa condition de vie respective. Ma bénédiction à tous.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Je vous laisse ma paix , je vous donne ma paix

Je vous laisse ma paix , je vous donne ma paix

Au cours de la prière du Régina Caeli, ce dimanche 22 mai place Saint-Pierre, le Pape François a médité les paroles du Christ dites à ses disciples: «Je vous laisse ma paix» et «je vous donne donne ma paix».

LE PAPE FRANCOIS

REGINA CAELI

Place Saint-Pierre
dimanche 22 mai 2022

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Dans l’Evangile de la Liturgie d’aujourd’hui, Jésus, faisant ses adieux à ses disciples lors de la dernière Cène, dit, presque comme une sorte de testament : « Je vous laisse la paix ». Et aussitôt il ajoute : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). Arrêtons-nous sur ces courtes phrases.

Tout d’abord, je vous laisse la paix. Jésus prend congé avec des mots qui expriment l’affection et la sérénité, mais il le fait dans un moment qui est tout sauf paisible. Judas est sorti pour le trahir, Pierre est sur le point de le renier, et presque tous de l’abandonner : le Seigneur le sait, pourtant il ne fait pas de reproches, il n’emploie pas de paroles sévères, il ne tient pas de discours durs.

Au lieu de montrer de l’agitation, il reste doux jusqu’au bout. Un proverbe dit qu’on meurt comme on a vécu. Les dernières heures de Jésus sont en effet comme l’essence de toute sa vie. Il ressent de la peur et de la douleur, mais ne laisse aucune place au ressentiment et à la protestation.

Il ne se laisse pas aller à l’amertume, il ne se défoule pas, il n’est pas intolérant. Il est en paix, une paix qui vient de son cœur doux, habité par la confiance. Et d’ici coule la paix que Jésus nous laisse. Parce que vous ne pouvez pas laisser la paix aux autres si vous ne l’avez pas en vous. Vous ne pouvez pas donner la paix si vous n’êtes pas en paix.

Je vous laisse la paix : Jésus démontre que la douceur est possible. Il l’incarnait dans le moment le plus difficile; et il veut que nous nous comportions aussi ainsi, nous qui sommes les héritiers de sa paix. Il faut être doux, ouvert, disponible à l’écoute, capable de désamorcer les disputes et de tisser l’harmonie. C’est témoigner de Jésus et cela vaut plus que mille mots et de nombreux sermons.

Le témoin de la paix. Demandons-nous si, dans les lieux où nous vivons, nous, disciples de Jésus, nous nous comportons ainsi : apaisons-nous les tensions, mettons-nous fin aux conflits ? Sommes-nous aussi en friction avec quelqu’un, toujours prêts à réagir, à exploser, ou savons-nous répondre par la non-violence,  répondre par des gestes et des paroles de paix ? Comment réagir ?

Bien sûr, cette douceur n’est pas facile : qu’il est difficile, à tous les niveaux, de désamorcer les conflits ! Ici la deuxième phrase de Jésus vient à notre aide : je vous donne ma paix. Jésus sait que seuls nous sommes incapables de garder la paix, que nous avons besoin d’aide, d’un don.

La paix, qui est notre engagement, est avant tout un don de Dieu, Jésus dit en effet : « Je vous donne ma paix. Je ne vous le donne pas comme le monde le donne » (v. 27). Quelle est cette paix que le monde ne connaît pas et que le Seigneur nous donne ?

Cette paix, c’est l’Esprit Saint, le même Esprit de Jésus, c’est la présence de Dieu en nous, c’est la « puissance de paix » de Dieu, c’est Lui, l’Esprit Saint, qui désarme le cœur et le remplit de sérénité. C’est Lui, le Saint-Esprit, qui fait fondre les rigidités et éteint les tentations d’attaquer les autres.

C’est Lui, le Saint-Esprit, qui nous rappelle qu’à côté de nous il y a des frères et des sœurs, et non des obstacles et des adversaires. C’est Lui, le Saint-Esprit, qui nous donne la force de pardonner, de recommencer, de recommencer, car avec notre force nous ne pouvons pas. Et c’est avec lui, avec l’Esprit Saint, que nous devenons des hommes et des femmes de paix.

Chers frères et sœurs, aucun péché, aucun échec, aucune rancune ne doit nous décourager de demander avec insistance le don de l’Esprit Saint qui nous donne la paix. Plus nous sentons que le cœur s’agite, plus nous sentons en nous de la nervosité, de l’intolérance, de la colère, plus nous devons demander au Seigneur l’Esprit de paix.

Nous apprenons à dire chaque jour : « Seigneur, donne-moi ta paix, donne-moi le Saint-Esprit ». C’est une belle prière. La dira-t-on ensemble ? « Seigneur, donne-moi ta paix, donne-moi le Saint-Esprit ». Je n’ai pas bien entendu, une autre fois : « Seigneur, donne-moi ta paix, donne-moi le Saint-Esprit ».

Et demandons-le aussi pour ceux qui vivent à côté de nous, pour ceux que nous rencontrons chaque jour, et pour les dirigeants des nations. Que Notre-Dame nous aide à accueillir l’Esprit Saint pour être des artisans de paix.

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Après le Regina Caeli

Chers frères et sœurs !

Cet après-midi, à Lyon, Pauline Maria Jaricot, fondatrice de la Société de la propagation de la foi, sera béatifiée pour son soutien aux missions. Cette fidèle laïque, qui a vécu dans la première moitié du XIXe siècle, était une femme courageuse, attentive aux changements des temps avec une vision universelle de la mission de l’Église.

Puisse son exemple susciter chez tous le désir de participer, par la prière et la charité, à la diffusion de l’Evangile dans le monde. Une salve d’applaudissements à la nouvelle Bienheureuse !

Aujourd’hui commence la Semaine Laudato Si’, pour écouter de plus en plus attentivement le cri de la Terre, qui nous pousse à agir ensemble pour prendre soin de notre maison commune. Je remercie le Dicastère pour la promotion du développement humain intégral et les nombreuses organisations membres, et j’invite tout le monde à y participer.

Mardi prochain est la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie Auxiliatrice, particulièrement ressentie par les catholiques en Chine, qui vénèrent l’Auxiliatrice comme leur Patronne, dans le Sanctuaire de Sheshan à ShanghaÏ, dans de nombreuses églises du pays et dans leurs maisons.

L’heureuse occasion m’offre l’occasion de leur renouveler l’assurance de ma proximité spirituelle ; Je suis avec attention et participation la vie et les événements souvent complexes des fidèles et des pasteurs, et je prie pour eux chaque jour.

Je vous invite à vous joindre à cette prière, afin que l’Église en Chine, dans la liberté et la tranquillité, puisse vivre en communion effective avec l’Église universelle et exercer sa mission d’annoncer l’Évangile à tous, offrant ainsi également une contribution positive au progrès spirituel et le matériel de l’entreprise.

Et je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreux pays. Je salue en particulier les fidèles d’Espagne, du Portugal, de France, de Belgique, de Pologne et de Porto Rico ; les prêtres de l’Equateur ; la communauté Emmaüs de Foggia ; les volontaires de l’Aide de Saint-Pierre (Aoste), les étudiants de Vérone et les enfants de Sombreno, diocèse de Bergame.

Je salue tous ceux qui ont participé à la manifestation nationale « Nous choisissons la vie » à Rome. Je vous remercie pour votre engagement en faveur de la vie et pour la défense de l’objection de conscience dont vous tentez souvent de limiter l’exercice.

Malheureusement, ces dernières années, il y a eu un changement dans la mentalité commune et aujourd’hui nous sommes de plus en plus enclins à penser que la vie est un bien à notre entière disposition, que nous pouvons choisir de manipuler, de donner naissance ou de mourir à notre guise, comme des résultat d’un choix personnel.

Rappelons-nous que la vie est un don de Dieu ! Elle est toujours sacré et inviolable, et nous ne pouvons faire taire la voix de la conscience.

Bon dimanche à vous tous ! S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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