Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. »

« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. »

PÂQUES : VENDREDI DANS L’OCTAVE

Tout pouvoir m'a été donné Vitrail église St Didier sous Riverie 69
Tout pouvoir m’a été donné Vitrail église St Didier sous Riverie 69

Quelle tranquille assurance chez celui-là même que la foule a rejeté voilà si peu de jours, que ses disciples eux-mêmes ont abandonné, renié ou trahi! Or, c’est à ceux-là que le Christ confie sa propre mission : «Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie… Enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.» (Jn., 17, 18; Mt., 28, 19).

Il dispose du monde entier comme lui revenant de droit C’est l’événement et l’avènement de Pâques : la Rédemption est acquise. Suivant sa prédiction, une fois élevé sur la croix, Jésus attire les âmes séduites par cet amour, en tous lieux et en tous temps. Tel est ce pouvoir du Sauveur : il attire plutôt qu’il ne régente. Mais par conséquent, ce n’est pas encore l’avènement définitif et la fin des temps.

Il faut que les nations l’une après l’autre, les générations qui se succéderont jusque-là, connaissent le salut offert à Pâques et le ratifient librement. A nous, qui en avons déjà profité, revient la transmission et le rayonnement de l’Évangile, de telle sorte que tous les hommes se trouvent éclairés, invités et comme portés à la foi et aux signes qui manifestent et réalisent cette adhésion : les sacrements de la foi.

Il s’en faut, hélas! et de plus en plus, puisque chaque jour naissent plus d’hommes que l’Église n’en baptise… Laissons-nous donc davantage pénétrer, guider et rendre rayonnants ou persuasifs, par le Christ-Apôtre «avec nous jusqu’à la fin des siècles».

Dom C. Jean Nesmy
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Saint Ansèlme, archevêque de Canterbury et docteur de l’Église

Saint Anselme, archevêque de Canterbury et docteur de l’Église

1033-1109

saint Anselme de Canterbury
saint Anselme de Canterbury

Mémoire de Saint Anselme, Évêque et Docteur de l’Église. D’Aoste où il est né, devenu Moine puis Abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses Frères à avancer sur le chemin de la perfection et à chercher Dieu par l’intelligence de la Foi.
Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il lutta fermement pour la liberté de l’Église et souffrit pour cela des temps d’exil. Il mourut enfin dans son Église, le Mercredi-Saint de l’année 1109.
Martyrologe romain

Quelle est la force d’un songe? En feuilletant les pages de la vie de saint Anselme, on serait tenté de dire à plusieurs reprises qu’il est encore gamin; en effet le petit Anselme a un songe la nuit, où Dieu l’invite à un des sommets des Alpes pour lui offrir à manger «un pain d’une blancheur éclatante». A partir de ce moment la vie du futur saint sera consacrée à «élever l’esprit vers la contemplation de Dieu».

Un objectif poursuivi absolument sans relâche malgré les adversités. Né en 1033 à Aoste de famille noble, Anselme souffre de fortes contrariétés avec son père, homme rude et adonné aux plaisirs de la vie, qui lui interdit par tous les moyens d’entrer dans l’Ordre bénédictin pour éviter la dispersion du patrimoine familial.

Anselme n’a que 15 ans et face au refus paternel il en tombe malade. Remis de sa maladie il décide de partir pour la France, où devenu sourd à l’appel de Dieu, il s’abandonne à la dissipation morale.

Un grand éducateur

Après trois ans, la rencontre providentielle avec Lanfranc de Pavie, prieur de l’Abbaye bénédictine du Bec, en Normandie, rallume en lui sa vocation. Finalement à 27 ans Anselme peut entrer dans l’Ordre monastique et être ordonné prêtre. En 1063 il devient lui-même prieur du monastère du Bec, en se révélant un éducateur doux, mais décidé.

Il n’aime pas les méthodes autoritaires, auxquelles il préfère le principe de la persuasion qui fait grandir consciemment les étudiants, en leur enseignant la valeur inviolable de la conscience et l’adhésion libre et responsable à la vérité et au bien.

Son génie éducatif s’exprime dans cette «via discretionis» qui unit compréhension, miséricorde et fermeté. Les jeunes, dit Anselme, sont de petites plantes qui fleurissent non à l’abri d’une serre, mais grâce à une «saine liberté».

La défense de la liberté de l’Eglise

Entre temps, Lanfranc de Pavie devient archevêque de Cantorbéry et demande de l’aide à son disciple pour réformer la communauté ecclésiale locale, dévastée par le passage des envahisseurs Normands. Anselme se transfère donc en Angleterre et se consacre avec une telle passion à sa nouvelle mission qu’à la mort de Lanfranc il lui succède au siège de Cantorbéry, en recevant l’ordination épiscopale en 1093.

Et c’est justement en cette période que le futur Saint s’engage sans relâche en faveur de la libertas Ecclesiae, la liberté de l’Église, en soutenant avec une énergie inépuisable et avec beaucoup de courage l’indépendance du pouvoir spirituel face au pouvoir temporel, dans la défense de l’Église contre les ingérences des autorités politiques.

Mais sa position lui coûte, bien à deux reprises, l’éloignement du siège de Cantorbéry. Anselme n’y revient définitivement qu’en 1106 pour consacrer les dernières jours de sa vie à la formation morale des prêtres et à la recherche théologique. Il meurt le 21 avril 1109 et sa dépouille est ensevelie dans la célèbre cathédrale de Cantorbéry.

«Docteur Magnifique»

En tant que fondateur de la théologie scolastique, la tradition lui décerne le titre de «Docteur Magnifique», justement , parce que chez Anselme est magnifique son désir d’approfondir les mystères divins à travers trois étapes: la foi, don gratuit de Dieu, l’expérience, ou l’incarnation de la Parole dans le quotidien, et la connaissance ou l’intuition contemplative.

«Je ne cherche pas, Seigneur, à pénétrer ta profondeur, car je peux même pas de loin comparer avec elle mon intellect. Mais je désire comprendre, au moins jusqu’à un certain point, ta vérité, que mon cœur croit et aime. Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre», affirme en effet Anselme.

L’amour de la vérité et l’honnêteté épiscopale

Ses principales œuvres sont: le Monologion (Soliloque) et le Proslogion (Colloque), consacrées à démontrer l’existence de Dieu respectivement a posteriori et a priori, et veulent réaffirmer qu’Il est «l’Être dont on ne peut concevoir un plus grand».

La nombreuse correspondance de saint Anselme révèle plutôt sa pensée politique, inspirée toujours de «l’amour de la vérité», de la rectitude et de l’honnêteté épiscopale, loin des influences temporelles et opportunistes.

«Je préfère être en désaccord avec les hommes qu’ en accord avec eux et en désaccord avec Dieu», écrit l’archevêque de Cantorbéry, en mettant en relief les traits du bon gouvernant qui respecte le bien commun, plutôt que l’intérêt personnel.

En 1163, le pape Alexandre III concède à Anselme «l’élévation du corps», acte qui, en ce moment-là, correspond à l a canonisation. Enfin, en 1720, Clément XI le proclame « Docteur de l’Église».


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Texte présente par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Audience sur Saint Anselme de Benoît XVI (page 2)

Honorer les plus âgés, un devoir et une ambition

Honorer les plus âgés, un devoir et une ambition

Lors de l’audience générale de ce mercredi 20 avril, le Saint-Père a repris ses catéchèses sur la vieillesse, en partant cette fois-ci du quatrième commandement: «Honore ton père et ta mère». Mais que signifie «honorer» ceux qui nous ont précédés, dans une société où l’indifférence prévaut ?

 

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 avril 2022

Catéchèse sur la vieillesse
– 6. « Honore ton père et ta mère » : l’amour pour la vie vécue

Résumé

Aujourd’hui, nous réfléchissons à une dimension essentielle de l’amour, celle qui consiste à honorer ceux qui nous précèdent. Cet honneur pour les personnes âgées, fait à la fois de tendresse et de respect, est un commandement du Seigneur : « Honore ton père et ta mère ». En réalité, il s’agit ici plus largement des générations précédentes, qui coexistent parfois durablement avec les autres âges de la vie.

Nous avons redécouvert comme expression de cet honneur dû aux anciens, le terme « dignité », qui indique bien l’importance de respecter et de prendre en charge la vie des plus fragiles.

L’honneur fait défaut lorsque la faiblesse et la précarité, qui sont au cœur de l’expérience du grand âge, sont blâmées, voire même punie comme une faute, et mènent parfois à des attitudes abusives, agressives et violentes. Cela peut se produire à la maison, dans les maisons de soins, ou même dans les rues. Ce mépris, qui déshonore les personnes âgées, nous déshonore en fait tous.

Nous devons tout faire pour soutenir et encourager cette mise à l’honneur de la vie vécue, notamment dans l’éducation des plus jeunes. Que la sagesse de l’Esprit de Dieu nous donne l’énergie nécessaire pour mettre en œuvre ce qui est l’une des formes décisives de la « civilisation de l’amour ».

Catéchèse :

Chers frères et sœurs, bonjour!

Aujourd’hui, avec l’aide de la Parole de Dieu que nous avons entendue, nous ouvrons un passage à travers la fragilité de la vieillesse, marquée de manière particulière par les expériences d’égarement et d’abattement, de perte et d’abandon, de désillusion et de doute.

Bien sûr, les expériences de notre fragilité, face aux situations dramatiques – parfois tragiques – de la vie, peuvent se produire à n’importe quel moment de l’existence. Cependant, dans la vieillesse, ils peuvent susciter moins d’impression et induire une sorte d’accoutumance, voire d’agacement, chez les autres.

Combien de fois avons-nous entendu ou pensé : « Les vieux sont ennuyeux » ; Nous l’avons dit, nous l’avons pensé… Les blessures les plus graves de l’enfance et de la jeunesse provoquent à juste titre un sentiment d’injustice et de rébellion, une force de réaction et de lutte.

Au lieu de cela, les blessures, même graves, de la vieillesse s’accompagnent inévitablement du sentiment que, de toute façon, la vie ne se contredit pas, car elle a déjà été vécue. Et donc les anciens sont aussi un peu éloignés de notre expérience : nous voulons les supprimer.

*

Dans l’expérience humaine commune, l’amour – comme on dit – est descendant : il ne revient pas à la vie qui est derrière nous avec la même force avec laquelle il se déverse dans la vie qui est encore devant nous. La gratuité de l’amour y apparaît aussi : les parents l’ont toujours su, les vieux l’apprennent vite.

Malgré cela, la révélation ouvre la voie à une autre restitution de l’amour : c’est la manière d’honorer ceux qui nous ont précédés. La manière d’honorer les personnes qui nous ont précédés commence ici : honorer les personnes âgées.

Cet amour particulier qui s’ouvre sous forme d’honneur – c’est-à-dire de tendresse et de respect à la fois – destiné à la vieillesse est scellé par le commandement de Dieu : « Honore ton père et ta mère » est un engagement solennel, le premier de la « deuxième table » des dix commandements.

Il ne s’agit pas seulement de son père et de sa mère. Il s’agit de la génération et des générations qui précèdent, dont le départ peut aussi être lent et prolongé, créant un temps et un espace de coexistence durable avec les autres âges de la vie. En d’autres termes, il s’agit de la vieillesse de la vie.

Honneur est un bon mot pour encadrer ce domaine de la restitution de l’amour qui concerne les personnes âgées. C’est-à-dire que nous avons reçu l’amour des parents, des grands-parents et maintenant nous leur rendons cet amour, aux personnes âgées, aux grands-parents.

Aujourd’hui, nous avons redécouvert le terme « dignité » pour indiquer la valeur de respecter et de prendre soin de la vie de chacun. La dignité, ici, équivaut essentiellement à l’honneur : honorer père et mère, honorer les personnes âgées, c’est reconnaître leur dignité.

*

Réfléchissons bien à cette belle déclinaison d’amour qu’est l’honneur. Le soin même des malades, le soutien de ceux qui ne se suffisent pas à eux-mêmes, la garantie de subsistance, peuvent manquer d’honneur. L’honneur fait défaut lorsque l’excès de confiance, au lieu de se décliner en délicatesse et affection, tendresse et respect, se transforme en rudesse et prévarication.

Quand la faiblesse est reprochée, et même punie, comme si c’était une faute. Quand l’égarement et la confusion deviennent une ouverture à la moquerie et à l’agressivité. Cela peut même se produire à la maison, dans les maisons de retraite, ainsi que dans les bureaux ou dans les espaces ouverts de la ville.

Encourager chez les jeunes, même indirectement, une attitude de suffisance – et même de mépris – envers la vieillesse, ses faiblesses et sa précarité, produit des choses horribles. Elle ouvre la voie à des excès inimaginables.

Les garçons qui mettent le feu à la couverture d’un « clochard » – nous l’avons vu -, parce qu’ils y voient un déchet humain, ne sont que la pointe de l’iceberg, c’est-à-dire le mépris d’une vie qui, loin des attraits et pulsions de jeunesse, apparaît déjà comme une vie de gâchis. Souvent, nous pensons que les vieux sont des déchets ou nous les jetons ; les anciens sont méprisés et écartés de la vie, les mettant de côté.

Ce mépris, qui déshonore les personnes âgées, nous déshonore tous en réalité. Si je déshonore les personnes âgées, je me déshonore moi-même. Le passage du Livre du Siracide, entendu au début, est à juste titre dur contre ce déshonneur qui crie vengeance devant Dieu.

Il y a un passage dans l’histoire de Noé qui est très expressif à cet égard. Le vieux Noé, héros du déluge et toujours travailleur acharné, est allongé après avoir bu quelques verres de trop. Il est déjà vieux, mais il a trop bu. Les enfants, pour ne pas le réveiller dans la gêne, le couvrent délicatement, les yeux baissés, avec beaucoup de respect.

Ce texte est très beau et en dit long sur l’honneur dû aux personnes âgées ; couvrir les faiblesses des personnes âgées, pour ne pas lui faire honte, est un texte qui nous aide beaucoup.

*

Malgré toutes les providences matérielles que les sociétés les plus riches et les plus organisées mettent à la disposition de la vieillesse – dont nous pouvons certainement être fiers – la lutte pour le retour de cette forme particulière d’amour qu’est l’honneur me semble encore fragile et pas mûre.

Il faut tout faire, la soutenir et l’encourager, en offrant un meilleur accompagnement social et culturel à ceux qui sont sensibles à cette forme décisive de « civilisation de l’amour ». Et là-dessus, je me permets de conseiller aux parents : s’il vous plaît, rapprochez les enfants, les enfants, les jeunes enfants des personnes âgées, rapprochez-les toujours.

Et quand le vieillard est malade, un peu fou, approchez-vous toujours d’eux : faites-leur savoir que c’est notre chair, que c’est ce qui nous a fait rester ici maintenant. S’il vous plaît, ne repoussez pas les anciens. Et s’il n’y a pas d’autre solution que de les envoyer en maison de retraite, n’hésitez pas à aller les voir et à emmener les enfants leur rendre visite : c’est l’honneur de notre civilisation, les anciens qui nous ont ouvert les portes.

Souvent, les enfants oublient cela. Je vous dis quelque chose de personnel : à Buenos Aires, j’aimais visiter les maisons de retraite. J’y suis allé souvent et j’ai rendu visite à tout le monde. Je me souviens qu’une fois j’ai demandé à une dame : « Combien d’enfants avez-vous ? » – « J’en ai quatre, tous mariés, avec des petits-enfants ». Et elle a commencé à me parler de la famille. « Et ils viennent ? – « Oui, ils viennent toujours ! »

Quand j’ai quitté la chambre, l’infirmière, qui avait entendu, m’a dit : « Père, tu as dit un mensonge pour couvrir les enfants. Personne n’est venu depuis six mois ! ». C’est jeter l’ancien, c’est penser que l’ancien est un déchet. S’il vous plaît : c’est un péché grave. C’est le premier grand commandement, et le seul qui dit le prix : « Honore ton père et ta mère et tu auras une longue vie sur terre ».

Ce commandement d’honorer l’ancien nous donne une bénédiction, qui se manifeste de cette manière : « Tu auras une longue vie. » S’il vous plaît, chérissez les anciens. Et s’ils perdent la tête, gardez-les quand même car ils sont la présence de l’histoire, la présence de ma famille, et grâce à eux je suis là, nous pouvons tous dire : grâce à vous, grand-père et grand-mère, je suis en vie. S’il vous plaît, ne les laissez pas seuls.

Et ça, soigner les vieux, ce n’est pas une question d’esthétique et de chirurgie esthétique : non. C’est plutôt une question d’honneur qui doit transformer l’éducation des jeunes à la vie et à ses phases. L’amour de l’humain qui nous est commun, y compris l’honneur de la vie vécue, n’est pas l’affaire des personnes âgées.

C’est plutôt une ambition qui illuminera la jeunesse qui hérite de ses meilleures qualités. Que la sagesse de l’Esprit de Dieu nous permette d’ouvrir l’horizon de cette véritable révolution culturelle avec l’énergie nécessaire.

Salutations

Je salue cordialement les personnes de langue française présentes aujourd’hui, particulièrement les jeunes du diocèse de Fréjus-Toulon, les lycéens de Paris et les pèlerins de Monaco, accompagnés de leur évêque, Mgr David.

En ces jours de l’Octave, marqués par la joie de Pâques, prions particulièrement pour les personnes âgées afin que, grâce au soutien de leurs familles et des communautés chrétiennes, elles collaborent par leur sagesse et par leur expérience à la transmission de la foi et à l’éducation des nouvelles générations. Que le Christ ressuscité vous bénisse !

Je salue les pèlerins et visiteurs anglophones qui participent à l’Audience d’aujourd’hui, en particulier ceux d’Angleterre, du Myanmar et des États-Unis d’Amérique. Dans la joie du Christ ressuscité, j’invoque sur vous et sur vos familles la miséricorde aimante de Dieu notre Père. Que le Seigneur vous bénisse tous !

Je salue cordialement les fidèles germanophones. Je vous souhaite, à vous et à vos familles, un bon temps pascal, plein de la grâce du Ressuscité. Prions, en même temps, pour la paix et pour le confort de toutes les familles souffrant des guerres dans le monde.

Je salue cordialement les pèlerins hispanophones. En ces jours de Pâques, demandons au Christ ressuscité de nous accorder la délicatesse et la patience pour traiter les personnes qui nous entourent, en particulier celles qui traversent l’étape de la vieillesse. Joyeuses Pâques! Que Dieu vous bénisse. Merci beaucoup.

J’adresse un salut cordial aux fidèles de langue portugaise, souhaitant à tous des jours saints de Pâques ! Face aux douloureuses défaites de la vie, le Christ, vainqueur du péché, de la peur et de la mort, nous exhorte à ne pas céder au mal et à la violence. Laissons-nous vaincre par la paix du Christ ! En son Nom, je vous bénis ainsi que vos proches !

Je salue les fidèles arabophones. Le commandement « Honore ton père et ta mère » est le quatrième des dix commandements de Dieu. Il ne s’agit pas seulement d’honorer nos parents, mais aussi tous les anciens et ceux qui nous ont précédés dans la demeure éternelle. Quiconque honore son père et sa mère, que Dieu prolonge ses jours (cf. Ex 20, 12). Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal !

Je salue cordialement tous les Polonais. Dimanche, nous célébrerons la fête de la Miséricorde Divine. Le Christ nous enseigne que non seulement l’homme fait l’expérience de la miséricorde de Dieu, mais qu’il est aussi appelé à la manifester à son prochain.

Je vous suis particulièrement reconnaissant pour votre miséricorde envers tant de réfugiés d’Ukraine, qui ont trouvé des portes ouvertes et des cœurs généreux en Pologne. Que Dieu vous récompense pour votre bonté. Prions aussi avec confiance le Christ Miséricordieux pour les personnes âgées, les malades et les affligés. Que le Christ ressuscité ravive en nous l’espérance et l’esprit de foi. Je vous bénis de tout mon cœur.

Je souhaite une cordiale bienvenue aux pèlerins de langue italienne. En particulier, je salue les prêtres du diocèse de Milan qui commémorent le 40e anniversaire de leur ordination, les diacres du Collège international de Jésus, les Sœurs Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matarà, les novices et juniors de diverses religions Congrégations : ces jeunes bougent…

Je vous assure de ma prière à chacun afin que le Seigneur accompagne et soutienne votre cheminement de fidélité et de consécration à Lui. Avec une affection particulière, je salue les préadolescents du diocèse de Milan : chers enfants, regardez Jésus ressuscité pour trouver en lui le modèle et la force pour vivre pleinement les richesses de votre âge.

* * *

Enfin, comme d’habitude, mes pensées vont aux personnes âgées, aux malades, aux jeunes et aux jeunes mariés. Que le message qui découle du mystère de la Résurrection soit un engagement pour tous à reconnaître qu’en l’événement du Christ, la vérité la plus profonde sur l’homme est proclamée et son destin tracé.

Ma bénédiction à vous tous !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse