Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

du Mexique à Sainte Marie Majeure

18-02-2016 source : Radio Vatican

Le Pape François s’est arrêté à la basilique Sainte-Marie-Majeure après son arrivée à Rome, ce jeudi après-midi. Son avion a atterri à l’aéroport Ciampino de Rome et le Saint-Père est allé directement en voiture à la basilique, avant de retourner au Vatican.

Au cours de sa brève visite, il a placé un bouquet de fleurs en face de l’icône mariale, Salus Populi Romani. Le Saint-Père vénère toujours l’icône avant et après ses voyages apostoliques internationaux.

https://www.medaille-miraculeuse.fr/?s=salus+populi+romani

https://www.medaille-miraculeuse.fr/page/3?s=salus+populi+romani etc.

 

Plus de mort ni d’exploitation

17-02-2016 source : Radio Vatican

« En cette Année de la Miséricorde, avec vous ici, je vous prie pour la miséricorde de Dieu; avec vous, je tiens à plaider pour le don des larmes, le don de la conversion», a dit le pape hier, lors de la messe célébrée dans le parc des expositions de Ciudad Juarez , à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Le Saint-Père a visité la région à plusieurs reprises pour saluer les fidèles rassemblés des deux côtés de la frontière, à quelques dizaines de mètres seulement du fleuve Rio Grande/Rio Bravo. Les berges de ce fleuve, large de quelques mètres, sont toutes bétonnées. Sur la rive américaine, se déploie un grillage avec barbelés. Derrière, les fidèles catholiques américains du diocèse d’El Paso, et de nombreux migrants, ont pu participer à cette eucharistie transfrontalière. Des milliers d’entre eux étaient réunis dans le stade de football américain de l’université d’El Paso. Le Pape, à la fin de l’homélie, n’a pas manqué de les saluer, les remerciant « de nous faire sentir une seule famille » et une seule communauté de vie chrétienne.

La sensibilisation à la violence, l’injustice et l’oppression, la nécessité de la conversion et de la miséricorde, la «tragédie humaine» de la migration forcée dont cette métropole témoigne, les cicatrices du trafic de drogue et d’êtres humains, et en même temps la possibilité de changer cette situation, ont été les principaux points de l’homélie du Saint-Père. Il a commencé avec la célèbre affirmation de saint Irénée selon laquelle « la gloire de Dieu est la vie de l’homme« , une expression qui continue de résonner dans le cœur de l’Église. Reprenant le thème de la miséricorde, il est revenu sur la première lecture de cette messe, celle qui raconte l’histoire de Jonas, appelé par Dieu à sauver Ninive, dont « les jours (…) étaient comptés, puisque la violence qu’elle générait en elle-même n’était plus soutenable ». Cet épisode de l’Ancien Testament montre à quel point la miséricorde de Dieu est grande et nous « encourage à regarder le présent et à faire confiance à ce qui bat de sain et de bon dans chaque cœur »

Avant la messe, le Pape François, à l’occasion de son dernier jour au Mexique, a voulu rencontrer les entrepreneurs et les travailleurs de cette ville frontalière connue, non seulement pour sa violence et la criminalité qui la gangrène, mais aussi pour ses énormes maquiladoras, ces usines de grandes entreprises, principalement américaines, qui y ont délocalisé une partie de leur production. Au sein du Palais des Sports du collège de Bachilleres, le Saint-Père a réaffirmé la nécessité de conserver des espaces de dialogue entre patrons et ouvriers afin de «forger le Mexique» que le peuple mexicain et ses enfants «méritent». Lire la suite →

défendre la famille, même blessée

16-02-2016 source : Radio Vatican

Guadalupe face originale de Notre DameLors de la seconde partie de sa journée dédiée au Chiapas, le Pape François a rencontré des familles dans le stade de Tuxtla Guterrez, la capitale de cet État du sud du Mexique. Le Saint-Père a défendu la famille, « remise en question » par « un modèle fondé sur l’isolement ». Après le témoignage de quatre familles, le Pape a appelé à prier la Vierge de Guadalupe pour que « ce rêve appelé famille ne se perde pas à cause de la précarité et de la solitude. »

« Je préfère une famille blessée qui essaie tous les jours de vivre l’amour, à une société malade de l’enfermement et de la facilité de la peur d’aimer. Je préfère une famille qui essaie sans cesse de recommencer, à une société narcissique et obnubilée par le luxe et le confort. Je préfère une famille au visage épuisé par le don de soi, aux visages maquillés qui n’ont pas su ce qu’est la tendresse et la compassion. » La famille n’est pas « un modèle déjà dépassé et n’ayant plus de place dans nos sociétés ».

Mais outre la modernité qui la menace, la famille doit compter avec deux écueils : la précarité et l’isolement. « La précarité, la pénurie, le manque fréquent du minimum peuvent nous désespérer », « elle peut aussi menacer l’âme, elle peut démotiver » et mener à des chemins dangereux, allusion à la délinquance, à la criminalité ou à la drogue.

Il faut donc des « législations, qui protègent et garantissent le minimum nécessaire pour que chaque famille et pour que chaque personne puisse se développer par la formation et un travail digne ». Il faut aussi servir et se donner aux autres. Pour cela, il faut de l’enthousiasme. Et c’est l’Esprit Saint qui nous le donne, qui nous fait don de raisons de continuer à risquer, à rêver, et à construire une vie qui ait un goût de foyer, de famille.