Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

la 23e journée mondiale du malade

11-02-2015 Radio Vatican

200 handicapés ont assisté à l’audience générale du Pape François ce mercredi à l’occasion de la Journée mondiale du Malade. Parmi eux, un ancien caporal de la police antiterroriste italienne paralysé des deux jambes à la suite d’un attentat commis par un commando d’extrême-gauche en 1976. C’est lui qui portait l’étendard de l’UNITALSI, l’Union italienne chargée du transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux. Sa présence au premier rang avait une forte valeur symbolique. L’exemple de cet homme, qui a su surmonter une dure épreuve et même pardonner au terroriste qui lui a tiré dans les jambes, peut redonner l’espoir à tous les malades qui se sentent perdus et désemparés. Le Saint-Père a béni le nouvel étendard qui représente l’icône de la Vierge Salus Populi romani, qui se trouve dans la basilique romaine Sainte-Marie Majeure et qui lui est particulièrement chère. L’Unitalsi accompagne des malades en Terre Sainte au mois de mars et organise plus tard un voyage à Lourdes avec des enfants atteints du cancer.

Toujours à l’occasion de la journée du malade, ce mercredi, les reliques de Giuseppe Moscati, un médecin italien canonisé par Jean-Paul II en 1987, ont été exposées à l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège « Bambino Gesu » qui se trouve sur la colline du Janicule. Les reliques ont été vénérées dans la chapelle de l’hôpital, qui remonte au XVI° siècle, et également portées dans les services où se trouvent des patients qui ne peuvent pas se déplacer.

Instituée par Jean-Paul II en 1992, la Journée mondiale du Malade est célébrée tous les ans le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. L’objectif est de sensibiliser la société civile à la nécessité d’assurer une meilleure assistance aux infirmes, d’aider les malades à valoriser leur souffrance sur le plan humain et spirituel, de favoriser l’engagement des bénévoles et de rappeler l’importance de la formation spirituelle et moral des personnels de santé.

Sainte Bakhita…

… pour promouvoir la lutte contre l’esclavage

Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic de personnes
Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic de personnes

2015-02-08 Radio Vatican

Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 08 février 2015, mémoire de Sainte Joséphine Bakhita, a notamment invité à prier un Ave Maria pour les victimes de la Traite humaine. La journée de dimanche a ainsi vu l’organisation de plusieurs activités de prières.

C’est la figure de Sainte Joséphine Bakhita, canossienne, née au Soudan en 1869, qui mourut à Schio en Italie en 1947, et qui a connu « les angoisses de l’enlèvement et de l’esclavage », qui a été prise en modèle.

Rappelons en ce qui concerne la sainte dont on célèbre la mémoire en ce jour, que Bakhita n’est pas le prénom qu’elle reçut de ses parents à sa naissance. La terrible expérience qu’elle vécut lui a fait oublier son prénom. Bakhita, qui signifie «fortunée», est le prénom qui lui fut donné par ses ravisseurs.

Au soir de sa vie, elle revécut les jours terribles de son esclavage, et ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent: «Notre Dame!Notre Dame!», tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur.

Une foule accourut rapidement à la maison de l’Institut pour voir une dernière fois leur «petite Mère noire» et lui demander la protection du ciel. Sa réputation de sainteté s’est désormais répandue sur tous les continents. Et nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession.

Ville et anti-ville

opportunités et des risques des espaces urbains

Samedi 7 février, en recevant les membres du Conseil pontifical pour les laïcs, le Pape François s’est arrêté sur le thème de leur assemblée plénière qui vient de se conclure.

« Il semble vraiment que chaque ville, même celle qui apparaît la plus florissante et ordonnée, ait la capacité d’engendrer en elle une obscure ‘anti-ville’. »

« Face à ces tristes scénarios, nous devons toujours nous rappeler que Dieu n’a pas abandonné la ville ; Il habite dans la ville ».

« Le phénomène de l’urbanisme a pris désormais des dimensions mondiales : plus de la moitié des habitants de la planète vivent dans des villes. Et le contexte urbain a un puissant impact sur la mentalité, la culture, les styles de vie, les relations interpersonnelles, la religiosité des personnes. Dans ce contexte, si varié et complexe, l’Église n’est plus la seule « promotrice de sens » et les chrétiens doivent absorber les « langages, symboles, messages et paradigmes qui offrent de nouvelles orientations de vie, souvent en contraste avec l’Évangile. » Les villes présentent de grandes opportunités et de grands risques: elles peuvent être de magnifiques espaces de liberté et de réalisation humaine, mais aussi de terribles espaces de déshumanisation et de misère ».