Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Le Pape avant le pèlerinage en Terre Sainte prie à Sainte-Marie-Majeure

23-05-2014 source : Radio Vatican

Le Pape François s’est rendu lors d’une visite privée ce vendredi matin en la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome pour prier et confier à la Vierge son voyage en Terre Sainte qui doit débuter ce samedi en Jordanie. Après avoir prié, le Pape a offert un bouquet de roses à la Vierge. La visite a duré environ un quart d’heure.

Ce n’est pas la première fois que le Pape François se rend en la basilique Sainte-Marie-Majeure pour y prier devant l’icône de Marie, Mère de Dieu, connu sous le nom de Salus populi romani. Il s’y été recueilli quelques heures après avoir été élu pape. Il y était retourné le 1er janvier dernier ainsi que le 8 décembre, solennité de l’Immaculée Conception.

Photo : le Pape François le 14 mars 2013

être dociles à l’Esprit Saint

18-05-2014 source : Radio Vatican

En revenant sur la lecture tirée des Actes des Apôtres, le Saint-Père a souligné les conflits qui apparaissaient dans l’Église des origines et les premières tensions entre les disciples, ceux de langue grecque et ceux de langue hébraïque. «Tout ceci arrive aussi dans notre vie, dans nos paroisses. »

« Mais face à ces divisions, les Apôtres ont pris la situation en main en convoquant une assemblée élargie à tous les disciples. Les problèmes ne se règlent pas en faisant semblant qu’ils n’existent pas !» Les Apôtres ont pu continuer à se dédier au service de la Parole de Dieu pendant que sept hommes, choisi pour leur sagesse et honnêteté étaient choisis pour servir les pauvres. Ces hommes n’ont pas été choisis pour leur expertise, mais parce qu’ils étaient remplis d’Esprit Saint et de sagesse.

La foi, raison la plus profonde de l’attention aux pauvres

«La nécessité du don de l’Esprit pour les personnes qui doivent s’occuper de choses matérielles ne doit pas nous étonner. » « L’Esprit, sans enlever à l’assistance aux pauvres sa dimension concrète, la place au-delà des préoccupations matérielles, des intérêts privés, des discriminations. Pour être fiables, les diacres doivent donner la preuve qu’ils sont des personnes de foi et de prière : la foi est la raison la plus profonde de l’attention aux pauvres, et la prière soutien le service et dévouement. »

Le Pape a enfin demandé que le Vierge Marie nous aide à être dociles à l’Esprit Saint, pour que nous sachions nous estimer les uns les autres et converger toujours plus profondément dans la foi et la charité, en ayant le cœur ouvert aux besoins de nos frères.

A l’issue de la prière, le Pape a prié pour les populations des Balkans frappées par de graves inondations, en particulier en Serbie et en Bosnie Herzégovine. Il a fait part de sa proximité spirituelle envers les victimes et leurs familles. Les graves inondations dans la région ont fait au moins 34 morts.

PAPE FRANÇOIS REGINA COELI 18 MAI 2014

le malade, lumière et don pour l’Église

17-05-2014 source : Radio Vatican

« Vos souffrances, comme les plaies de Jésus, sont un scandale pour la foi mais aussi la preuve de la foi, signe que Dieu est Amour, fidèle, miséricordieux et consolateur. » Le Pape François a reçu ce samedi midi au Vatican, salle Paul VI, les quelque cinq mille participants du pèlerinage de l’Association des Ouvriers silencieux de la Croix, qui célèbre le centenaire de la naissance de leur fondateur, le bienheureux Luigi Novarese.

Touché lui-même dans son enfance par la maladie, il fut très sensible à la douleur humaine. Cette rencontre avec notamment 350 personnes en fauteuil roulant, a été l’occasion pour le Saint-Père de revenir sur le sens de la Béatitude : « heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ». « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés » ne veut pas dire qu’une condition lourde et défavorable soit heureuse. Non, « la souffrance n’est pas une valeur en soi mais une réalité que Jésus nous apprend à vivre d’une manière juste ».

Accepter la réalité avec confiance et amour

Il y a donc deux attitudes erronées à éviter : d’une part, « celle qui consiste à vivre la douleur passivement, se laissant aller par inertie et résignation. » Il y a aussi « la rébellion et le refus » de cette douleur. Entre ces deux extrêmes, il y a ce que Jésus nous a appris : « vivre la douleur en acceptant la réalité de la vie avec confiance et espoir en misant sur l’amour qui transforme toute chose ».

Cet enseignement du Christ, Don Luigi l’a repris à son compte. Il a appris aux malades et aux enfants « à valoriser leurs souffrances au sein d’une action apostolique portée en avant avec foi et amour pour les autres. Les malades doivent se sentir les auteurs de leur propre apostolat ». « Une personne malade, handicapée, peut devenir soutien et lumière pour les autres personnes souffrantes, transformant ainsi l’environnement dans lequel il vit ». C’est en ce sens que « le charisme propre aux Silencieux ouvriers de la Croix » est « un don pour l’Église ».