Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Ne fuyons pas la Croix

la croix est un mystère28-09-2013 source : Radio Vatican

Ne fuyons pas la Croix quand elle se présentera. C’est l’avertissement lancé par le Pape François lors de la messe qu’il a célébrée ce samedi en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « La Croix nous fait peur même dans le travail d’évangélisation, mais il existe la règle que le disciple n’est pas plus grand que le Maître. La règle qu’il n’y a pas de rédemption sans l’effusion du sang, qu’il n’y a pas d’œuvre apostolique féconde sans la Croix ».

« Peut-être pensons-nous : « Et à moi, qu’arrivera-t-il ? Comment sera ma Croix ? ». Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas, mais elle arrivera! Nous devons juste demander la grâce de ne pas fuir cette Croix quand elle se présentera. Avec la peur,certes ! C’est certain. Mais suivre le Christ, c’est cela.» Et le Pape cite l’Évangile : « ‘Un autre… te mènera là où tu ne veux pas aller !’ (Jean 21, 18) La promesse de la Croix ».

Le Pape a terminé son homélie par une prière à Marie : « Toute proche de Jésus, sur la Croix, se trouvait sa mère, sa maman. Et peut-être qu’en ce jour où nous la prions (samedi), il serait bon de lui demander la grâce non pas de nous éviter la crainte, car cette crainte doit venir, la crainte de la Croix, mais la grâce de ne pas prendre peur et de fuir cette Croix. Marie était là et elle sait comment on doit se tenir près de la Croix. »

supporter avec patience l’adversité

27-09-2013 source : Radio Vatican

La preuve pour comprendre si l’on est chrétien se trouve dans « la capacité à supporter avec joie et patience les humiliations ». C’est cet aspect de la Foi que le Pape François a souligné dans l’homélie de la Messe célébrée ce matin en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. Le Pape a de nouveau mis en garde contre « la tentation du bien-être spirituel » qui empêche d’aimer Dieu de tout son être.

Oui « mais jusqu’à un certain point »

Le danger de la tiédeur, d’une foi faite de calculs et de pas retenus, nous guette toujours. Et le Pape François ne laisse pas de place aux excuses.Le point de départ de sa réflexion ce matin était l’Évangile selon Luc, dans le passage ou Jésus demande premièrement à ses disciples ce que disent les gens à son sujet et puis ce qu’ils disent eux-mêmes, jusqu’à la réponse de Pierre : « Le Christ de Dieu ». Le Pape observe que « cette question nous est également adressée» et il énonce aussitôt une série de réponses d’où filtre l’essence d’une foi qui n’est qu’à moitié mature. « Qui suis-je pour toi ? Le maître de cette maison, un bon prophète, un bon enseignant, quelqu’un qui te fait du bien au cœur ? »- bien que « tout cela soit vrai ». Je suis « quelqu’un qui t’accompagne le long du chemin, qui t’aide à aller de l’avant, à être un peu bon ? » Oui, c’est vrai mais cela ne s’arrête pas là.

« C’est le Saint-Esprit qui a touché le cœur de Pierre pour lui dire qui est Jésus. S’il est le Christ, le fils de Dieu vivant, c’est un mystère, n’est-ce pas ? Qui peut nous l’expliquer…Mais Il nous l’a dit. Et si chacun d’entre nous, dans sa prière, en regardant le tabernacle, dit au Seigneur : « Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant », premièrement, il ne peut pas le dire lui-même, il faut que le Saint Esprit le lui dise. Et deuxièmement, prépare-toi, car Il te répondra : C’est vrai ».

A la réponse de Pierre, Jésus demande de ne le révéler à personne et ensuite il annonce sa Passion, sa mort et sa résurrection. C’est ici que le Pape François rappelle la réaction du chef des Apôtres, décrite dans l’Évangile selon Saint Matthieu, qui déclare : « Cela ne t’arrivera jamais ». « Pierre- commente le Pape- est effrayé et scandalisé », ni plus ni moins, comme tant de chrétiens qui disent « Ca ne t’arrivera jamais ! Moi je te suis jusqu’ici ». Le Pape François nous aiguillonne en disant que cette une façon de « suivre Jésus pour le connaître jusqu’à un certain point ».

Un chrétien du bien-être, ou un chrétien qui emprunte le chemin de Jésus ?

« C’est cela la tentation du bien être spirituel. Nous avons tout : nous avons l’Église, nous avons Jésus Christ, les Sacrements, la Vierge Marie, tout, un beau travail pour le Règne de Dieu ; nous sommes bons, tous. Parce que nous devons penser cela, parce que si nous pensons le contraire c’est péché ! Mais cela ne suffit pat Le bien être spirituel va jusqu’à un certain point. Comme ce jeune homme qui était riche : il voulait suivre Jésus, mais jusqu’à un certain point. Il manque cette dernière spirituel va jusqu’à un certain point. Comme ce jeune homme qui était riche : il voulait suivre Jésus, mais jusqu’à un certain point. Il manque cette dernière onction du chrétien, pour être vraiment chrétien : l’onction de la croix, l’onction de l’humiliation. Lui s’est humilié jusqu’au la mort, mort de tous. La comparaison est là, la vérification de la réalité de notre vie chrétienne : Suis-je chrétien par culture et pour mon bien être ? Ou suis-je un chrétien qui accompagne le Seigneur jusqu’à la croix? ce qui les distingue est la capacité à supporter les humiliations. »

Le scandale de la Croix continue pourtant à bloquer beaucoup de chrétiens. Tous- constate le Pape François- veulent ressusciter mais « ce n’est pas tout le monde » qui a l’intention de le faire par la voie de la Croix. Et, au contraire, ils se lamentent des torts et des affronts subis, se comportant ainsi à l’opposé de ce que Jésus a fait et ce qu’il demande d’imiter.

« La vérification pour savoir si le chrétien est un vrai chrétien est sa capacité à supporter avec joie et patience les humiliations et vu que c’est quelque chose qui déplaît… il y a beaucoup de chrétiens qui, regardant le Seigneur, demandent des humiliations pour pouvoir lui ressembler. Ceci constitue le choix : ou chrétien du bien-être, ou chrétien proche de Jésus, qui emprunte le chemin de Jésus ».

On ne connaît pas Jésus en 1ère classe

26-09-2013 source : Radio Vatican

“On ne fait pas la connaissance de Jésus en voyageant en première classe”. Une nouvelle phrase du Pape François qui fait mouche, et prononcée jeudi matin lors de la messe qu’il célébrait en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « On ne peut connaître Jésus sans avoir de problèmes. Et je dirais même plus. Si tu veux avoir un problème, prends le chemin de la rencontre avec Jésus : et ce n’est pas un, mais tout un tas de problèmes que tu auras ! Mais c’est la route pour connaître Jésus, parce qu’on ne peut connaître Jésus en première classe ! »

« Bien au contraire, on connaît Jésus dans la réalité de la vie de tous les jours. On ne peut le connaître dans la tranquillité, ou dans les bibliothèques. Certes, on peut le connaître dans le Catéchisme, parce qu’il nous enseigne un tas de choses sur Jésus et nous devons l’étudier, nous devons l’apprendre. » Et le Pape  s’interroge alors sur le nombre de personnes qui ont lu le Catéchisme de l’Église Catholique publié depuis plus de 20 ans.

« On doit faire la connaissance de Jésus dans le Catéchisme, mais ce n’est pas suffisant de le découvrir par l’esprit : ce n’est qu’un premier pas. » Un autre pas, décisif, nécessaire, consiste à « connaître Jésus dans le dialogue avec Lui, en Lui parlant, dans la prière, à genoux. Si tu ne pries pas, si tu ne parles pas avec Lui, tu ne le connais pas. Tu sais des choses sur Jésus, mais ce n’est pas la connaissance que te donne le cœur dans la prière. Connaître Jésus avec l’esprit, par l’étude du Catéchisme et connaître Jésus avec le cœur, dans la prière, dans le dialogue avec Lui. Tout cela nous aide beaucoup, mais ce n’est pas suffisant. Il y a un troisième chemin pour connaître Jésus : Le suivre. Aller, marcher avec Lui. Connaître Jésus avec le langage de l’action. »