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sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

Conclusion du Synode

lire les réalités avec les yeux de Dieu

Le Pape François a fait en conclusion du Synode sur la Famille un discours remerciant les « pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde. »

Cette assemblée certes n’a pas servi à trouver « des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable. »

Précisant que le Synode avait rappelé « l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine », le Pape a estimé que cette assemblée a donné la « preuve de la vivacité de l’Église catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche. »

Ce Synode avait permis de mettre « à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées. »

Ce Synode a permis d’affirmer que « l’Église est l’Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon, et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs. Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible. »

Semaine Missionnaire Mondiale

semaine missionnaireLe point de départ est une jeune laïque, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie aisée et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. Après trois années, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte. Elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.

Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. Sa croissance rapide à travers toute l’Europe attire l’attention du Saint-Siège, qui demande à l’accueillir dans ses offices. C’est ainsi que, un siècle après la fondation de l’Association de la Propagation de la Foi, le 3 mai 1922, l’œuvre de la Propagation de la Foi voit le jour. Elle continuera de s’étendre à travers le monde, regroupant trois autres œuvres, pour former les Œuvres Pontificales Missionnaires et se retrouver aujourd’hui dans plus de 120 pays.

Une Journée missionnaire mondiale en 1926

Pour amplifier le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires, le pape Pie XI accepta de créer une Journée missionnaire mondiale en 1926 pour qu’elle soit « la fête de la catholicité et de la solidarité universelle ». Cet objectif rejoint l’intuition de départ de Pauline Jaricot : « De la part de tous, selon les possibilités, à tous, selon les nécessités ! ». La journée est fixée à l’avant dernier Dimanche du mois d’octobre. Elle est désormais « célébrée le même jour dans tous les diocèses, dans toutes les paroisses et dans tous les Instituts du monde catholique… et pour demander l’obole pour les Missions » (S. Congrégation des Rites : 14 avril 1926).

En France, depuis plus d’une trentaine d’années, l’animation est étendue à une semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine, ou au moins cette journée, éventuellement le dimanche précédent le dimanche de la Mission, selon leurs possibilités.

Le mois d’octobre est consacré aux Missions. La Semaine Missionnaire Mondiale appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde. La quête du Dimanche de la Mission est le point culminant de la Semaine Missionnaire Mondiale. Elle a été instaurée par le pape Pie XI en 1926. Elle est dévolue aux Œuvres Pontificales Missionnaires.

D’après Église catholique en France

mois missionnaire avec Sainte Thérèse

de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

patronne secondaire de la France

Sainte Thérèse de LisieuxLa fête liturgique de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), célébrée le 1er octobre, marque le début du mois missionnaire, qui culminera lors de la célébration de la Journée missionnaire mondiale, l’avant-dernier dimanche de ce mois, le 18 octobre.

Dans le monde entier, l’Église catholique célèbre en effet en octobre le Mois des Missions, rappelant le devoir de tout baptisé de collaborer, par la prière et le soutien matériel, à la mission universelle de l’Église. Octobre a été choisi comme mois missionnaire en souvenir de la découverte du continent américain, qui ouvrit une nouvelle page de l’histoire de l’Évangélisation.

En cette année de la Vie Consacrée, le thème porté est « Va, Je t’envoie ! ». Il s’appuie sur la dynamique de l’envoi très présente dans le décret Ad gentes , dont nous fêtons le cinquantième anniversaire de sa promulgation lors de Vatican II (7 décembre 1965).

Au cours de la Journée missionnaire de cette année, durant la célébration de la XIV° Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques du 4 au 25 octobre, laquelle traitera le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain », le Pape François canonisera les époux Louis Martine et Marie Azélie Guérin, parents de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, proclamée en 1927 Patronne des Missions avec Saint François Xavier. Leurs reliques, ainsi que celles de leur fille, seront exposées à la vénération des fidèles pendant toute la durée du Synode en la Basilique Sainte Marie Majeure.

Avec eux, seront également canonisés le Père Vincenzo Grossi, prêtre italien, et Sœur Marie de l’Immaculée Conception, religieuse espagnole, au siècle Maria Salvat Romero.