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Avion russe et Centrafrique

Le Pape François a adressé un télégramme de condoléances au président Vladimir Poutine et à toute la population russe suite à la catastrophe aérienne, survenue samedi 31 octobre 2015, dans le désert égyptien du Sinaï.

Le Saint-Père exprime sa tristesse et offre l’assurance de ses prières pour toutes les victimes et leurs familles. Il demande à Dieu d’accorder la force et la paix aux personnes engagées dans les recherches et à la nation russe tout entière.

En Russie, les drapeaux ont été mis en berne ce dimanche 1er novembre sur les bâtiments officiels. Une journée de deuil national a été décrétée par le président Vladimir Poutine.

Le Saint-Père s’est dit très préoccupé aussi, ce dimanche 1er novembre 2015, par la situation en République centrafricaine, espérant pouvoir se rendre dans le pays à la fin du mois. À l’issue de la prière de l’Angélus, il a lancé un appel aux parties en conflit. «Les douloureux épisodes, qui ces derniers jours ont envenimé la situation délicate de la République centrafricaine, suscite en mon âme une vive préoccupation» a déclaré le Pape François qui a dit faire appel aux parties en conflit «afin de mettre fin à ce cycle de violences».

commémoration de Nostra Aetate

28-10-2015 source : Radio Vatican

L’audience générale, pas comme les autres ce mercredi, a été marquée en effet par le dialogue interreligieux. Il y a tout juste 50 ans en effet paraissait la déclaration Nostra Aetate sur les rapports entre l’Église catholique et les autres religions. Plusieurs membres de ces religions étaient présents ce mercredi matin place Saint-Pierre pour célébrer cet évènement. Le Pape François a rendu hommage aux fruits de Nostra Aetate, un texte décisif qui marque encore le dialogue de l’Église avec les autres croyants.

« Le Concile Vatican II fut un temps extraordinaire de réflexion, de dialogue et de prière pour renouveler le regard de l’Église sur elle-même et sur le monde » a expliqué le Pape, qui a souligné combien la déclaration Nostra Aetate était toujours d’actualité. Il en a rappelé des points essentiels comme la recherche commune des religions d’un sens à la vie, l’unicité de la famille humaine, la recherche de Dieu et de l’Absolu à travers les différences ethniques et culturelles, ou encore le regard d’estime que l’Église porte sur les croyants des autres religions, leur engagement spirituel et moral.

L’Église est ouverte au dialogue avec tous, tout en restant fidèle à la vérité en laquelle elle croit, à commencer par le Salut offert à tous les hommes en Jésus.

Le Pape a rappelé aussi les fruits du dialogue interreligieux depuis la première rencontre d’Assise en 1986, soulignant que « cette flamme allumée à Assise s’était étendue au monde entier et constituait un signe permanent d’espérance ».

En relisant l’histoire des rapports interreligieux, le Saint-Père a souhaité en particulier rendre grâce à Dieu pour la transformation du dialogue judéo-chrétien, passé d’une attitude de défiance voire de franche hostilité, à une collaboration et une bienveillance réelles. « D’ennemis et étrangers nous sommes devenus amis et frères », a-t-il expliqué, rappelant combien Nostra Aetate avait permis de redécouvrir les racines juives du christianisme.

Ce respect et cette estime mutuels vaut aussi pour les autres religions, en particulier l’islam. « Le dialogue dont nous avons besoin ne peut qu’être ouvert et respectueux, et ainsi se révéler fructueux » a dit le Pape François précisant que les finalités de dialogue consistaient à respecter chaque individu dans son droit à vivre, sa liberté de conscience et de pensée, et sa liberté religieuse.

Comme il l’avait dit dans son discours devant le Congrès américain le 24 septembre dernier, le Pape a souligné qu’aucune religion n’était à l’abri de déviances fondamentalistes ou extrémistes, mais qu’il était essentiel de regarder les valeurs positives qu’elles vivent et proposent.

Face aux grands défis du monde : corruption, crise morale, de la famille, crise économique et financière, les religions n’ont pas des réponses toutes faites, mais ont un trésor commun, la prière. « Puisse notre prière adhérer pleinement à la volonté de Dieu qui désire que tous les hommes se reconnaissent et vivent comme frères. »

Appel pour le Pakistan et l’Afghanistan

Et à la fin de l’audience, le Pape a lancé un appel pour les populations du Pakistan et de l’Afghanistan frappées par un fort tremblement de terre qui a causé la mort de nombreuses personnes et provoqué de graves dégâts. Le Pape les a assurés de sa solidarité et a demandé aux fidèles de prier pour que Dieu soulage les victimes et leur donne courage dans l’adversité.

Texte entier de l’Audience Générale –> Lire la suite →

Conclusion du Synode

lire les réalités avec les yeux de Dieu

Le Pape François a fait en conclusion du Synode sur la Famille un discours remerciant les « pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde. »

Cette assemblée certes n’a pas servi à trouver « des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable. »

Précisant que le Synode avait rappelé « l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine », le Pape a estimé que cette assemblée a donné la « preuve de la vivacité de l’Église catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche. »

Ce Synode avait permis de mettre « à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées. »

Ce Synode a permis d’affirmer que « l’Église est l’Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon, et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs. Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible. »