Grand événement de l’année de la foi :
Soyons unis à eux et confions-les à Notre Sainte Mère
27/04/2013 – 28/04/2013 / Cité du Vatican – Place Saint-Pierre (Vatican) / Journée consacrée aux jeunes qui recevront le sacrement de Confirmation pendant l’Année de la foi. Le Saint-Père donnera la Confirmation à un petit groupe représentatif des jeunes.
Samedi 27 avril : Toute la journée, depuis le matin, place Saint-Pierre. Pèlerinage sur la tombe de Pierre ; Profession de foi. Les groupes de jeunes arrivent place Saint-Pierre selon un calendrier horaire, et sont accueillis par des catéchistes. Après une parole de bienvenue, un catéchiste volontaire commence le pèlerinage avec le groupe. Pendant le parcours, le catéchiste volontaire marque des étapes pour expliquer ce que l’on voit et prier. Voici le parcours : place Saint-Pierre, Pietà de Michel-Ange, tombe de Jean-Paul II, tombe de Saint-Pierre (Profession de foi). En sortant, les jeunes pourront écrire leurs intentions de prière sur un grand rouleau et leur seront donnés des textes de l’Écriture avec des paroles de Pierre.
Dimanche 28 avril 10h, Place Saint-Pierre / Célébration eucharistique de clôture présidée par le Saint-Père. Pendant la célébration, un groupe de jeunes recevra le sacrement de Confirmation. De 14h à 15h30 Fête des témoignages. La » Fête des témoignages » conclura la rencontre mondiale des confirmands avec le Saint-Père. Le pèlerinage et la fête seront préparation et poursuite de l’eucharistie célébrée par le Saint-Père, moment central de la rencontre. L’ambiance sera vivante et joyeuse : une « fête de la foi ». Il y aura des témoignages de jeunes ayant reçu la Confirmation, d’invités spéciaux (monde du sport, du spectacle, de la science, etc…), un accompagnement musical et chorégraphique, ainsi qu’une communication visuelle.
L’Assemblée plénière de printemps des évêques de France s’est ouverte mardi matin à Paris, à la Maison de la Conférence. Du 16 au 18 avril 2013, les évêques se réunissent en effet pour réfléchir aux nombreux défis de l’Église. Ces défis ne manquent pas, comme l’a rappelé le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France. Dans un discours dense qui fait la lecture des évènements qui ont marqué la France et la vie de l’Église ces derniers mois, il a tenu mardi matin un langage ferme face aux mutations culturelles actuelles, en particulier autour du dossier explosif du mariage pour tous.
Le cardinal Vingt-Trois s’arrête d’abord sur le nouveau pontificat du pape François qui a suivi la renonciation de Benoît XVI : « deux événements qui ont constitué une épreuve de vitalité pour notre Église » souligne l’archevêque de Paris. « En nous invitant à sortir aux périphéries, le pape François nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène », explique-t-il.
Contre « l’invasion organisée et militante de la théorie du genre »
Puis le discours du cardinal Vingt-Trois se fait plus sombre et plus inquiet quand il s’agit d’aborder les défis de l’Église de France dans une société en pleine mutation. Depuis plusieurs mois, le climat de tension autour du « mariage pour tous » est une véritable source de préoccupation, et le président de la conférence des évêques ne manque pas de le souligner. Plus que le manque de débat et le mépris ressenti par une partie de la population, le cardinal dénonce : «l’invasion organisée et militante de la théorie du genre particulièrement dans le secteur éducatif, et, plus simplement, la tentation de refuser toute différence entre les sexes ». « Si l’on fait disparaître les moyens d’identification de la différence dans les relations sociales, poursuit Mgr Vingt-Trois on entraîne une frustration de l’expression personnelle, qui finit par déboucher tôt ou tard sur la violence ».
Le cardinal Vingt-Trois invite ainsi à dépasser les revendications catégorielles tout en déplorant que la « société française ait perdu sa capacité d’intégration et surtout sa d’homogénéiser des différences dans un projet commun ».
Les chrétiens ne doivent pas s’enfermer dans un combat politique ou idéologique
Le président de la Conférence des évêques explique ainsi que croire au Christ est une forme de dissidence, un choix délibérer qui marque une différence : «Nous ne devons plus attendre des lois civiles qu’elles défendent notre vision de l’homme », assène-t-il avant d’appeler les chrétiens à la cohérence dans leur témoignage de la foi et à une conversion permanente, qui évite de s’enfermer dans un combat politique ou idéologique.
Pour ce dernier discours comme président de la Conférence des évêques de France, Mgr Vingt-Trois a parlé comme il l’a toujours fait : sans langue de bois, en nommant les problèmes tout en appelant à dépassionner les débats, pour mieux vivre en chrétiens dans la société.
Nouveau président, nouveau Conseil permanent pour la CEF
Lors de cette Assemblée plénière, plusieurs votes ont lieu pour renouveler certaines instances de la Conférence des évêques de France, dont la Présidence et le Conseil Permanent. Ainsi, le cardinal Vingt-Trois ayant accompli deux mandats et n’étant plus rééligible, les évêques viennent d’élire un nouveau président : Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, a été élu président de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier et Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis ont été élus vice-présidents. Ils prendront leur fonction le 1er juillet 2013.
Également au centre de cette assemblée : l’enseignement catholique alors que « les évêques de France sont en train de réécrire un statut pour l’enseignement catholique ».
Lors de l’angélus de ce dimanche 12 février 2012, depuis la fenêtre de son bureau donnant sur place Saint-Pierre à Rome, le pape Benoît XVI a rappelé que le message de la Vierge à Lourdes reste toujours actuel.
Chers amis, adressons notre prière à la Vierge Marie, que nous avons célébrée hier en faisant mémoire de ses apparitions à Lourdes. La Vierge a confié à Bernadette un message toujours actuel : l’invitation à la prière et à la pénitence. Par sa Mère, c’est toujours Jésus qui vient à notre rencontre, pour nous libérer de toute maladie du corps et de l’âme. Laissons-nous toucher et purifier par lui, et faisons miséricorde à nos frères !
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Les 18 apparitions à Bernadette Soubirous ont eu lieu du jeudi 11 février au jeudi 16 juillet 1858. Le site des sanctuaires de Lourdes rappelle la chronique de ces dix-huit apparitions : le 24 février, la Vierge appelle à la pénitence ; le 2 mars, elle demande une chapelle ; le 25 mars, elle révèle son nom.
Jeudi 11 février 1858 : la première rencontre
Première apparition. Accompagnée de sa soeur et d’une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la grotte : « J’aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Dimanche 14 février 1858 : l’eau bénite
Deuxième apparition. Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l’interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l’y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l’eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Jeudi 18 février 1858 : la Dame parle
Troisième apparition. Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d’écrire son nom. Elle lui dit : « Ce n’est pas nécessaire. », et elle ajoute : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours? »
Vendredi 19 février 1858 : le premier cierge
Quatrième apparition. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C’est de ce geste qu’est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.
Samedi 20 février 1858 : la grande tristesse
Cinquième apparition. La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.
Dimanche 21 février 1858 : « Aquero »
Sixième apparition. La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l’accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu’elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’ « Aquero » (cela).
Mardi 23 février 1858 : le secret
Septième apparition. Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L’Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle « .
Mercredi 24 février 1858 : «Pénitence !»
Huitième apparition. Message de la Dame : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! «
Jeudi 25 février 1858 : la source
Neuvième apparition. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte : « Elle me dit d’aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu’un peu d’eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m’en allai. » Devant la foule qui lui demande: « Sais-tu qu’on te croit folle de faire des choses pareilles ?, elle répond : « C’est pour les pécheurs. »
Samedi 27 février 1858 : silence
Dixième apparition. Huit cents personnes sont présentes. L’Apparition est silencieuse. Bernadette boit l’eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Dimanche 28 février 1858 : pénitence
Onzième apparition. Plus de mille personnes assistent à l’extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Lundi 1er mars 1858 : la première miraculée de Lourdes
Douzième apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l’eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Mardi 2 mars 1858 : le message aux prêtres
Treizième apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : « Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l’abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu’une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir en plein hiver le rosier (l’églantier) de la Grotte.
Mercredi 3 mars 1858 : le sourire de la Dame
Quatorzième apparition. Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n’apparaît pas ! Après l’école, elle entend l’invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu’elle dise son nom et qu’elle fasse fleurir le rosier de la Grotte ».
Jeudi 4 mars 1858 : huit mille personnes à la Grotte
Quinzième apparition. La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte : elle n’en ressent plus l’irrésistible attrait.
Jeudi 25 mars 1858 : la Dame révèle enfin son nom
Seizième apparition. La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit: Que soy era immaculada councepciou ». Bernadette part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu’elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique (dogme).
Mercredi 7 avril 1858 : le miracle du cierge
Dix-septième apparition. Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.
Jeudi 16 juillet 1858 : la toute dernière apparition
Dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l’accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l’autre côté du Gave… et voit la Vierge Marie, une ultime fois : « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle ».