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Notre-Dame du Rosaire de Fatima

Notre-Dame du Rosaire de Fatima

Les trois enfants de Fatima, Jacinthe, Lucie et François

LE MIRACLE ANNONCÉ POUR LE 13 OCTOBRE suscitait comme prévu un grand émoi dans tout le Portugal. Dès le matin du 12 octobre, par tous les chemins, on voyait s’avancer des foules de pèlerins disant le chapelet et chantant des cantiques.

En dépit de la fraîcheur de la saison, tous ces gens avaient décidé de passer la nuit en plein air. Toute la matinée du 13, malgré la pluie battante, les pèlerins continuèrent d’affluer. Vers onze heures, plus de soixante mille personnes, trempées par la pluie qui tombait, avaient envahi la Cova. Lorsque les voyants parurent, il fallut empêcher la foule de les écraser.

ARRIVÉS À L’ENDROIT DE L’APPARITION, les enfants récitent le chapelet comme à l’ordinaire. Tout à coup Lucie aperçoit l’éclair et, regardant le ciel, s’écrie: “La Voici ! La Voici !” La Dame a paru sur le petit chêne vert. La foule voit se former au-dessus des enfants une nuée blanche qui s’élève trois fois dans l’air.

– Qui êtes-vous, Madame, et que voulez-vous de moi ? demande Lucie…
– Je suis Notre-Dame du Rosaire, et je veux ici une chapelle en mon honneur, répond l’Apparition. (photo D.R.)

Soldats dans les tranchées – guerre de 1914-1918

POUR LA SIXIÈME FOIS, la Sainte Vierge recommande la récitation du chapelet et elle annonce que la guerre touche à sa fin (photo D.R.). Lucie lui ayant présenté de nombreuses suppliques, la Sainte Vierge répond : “J’en exaucerai quelques-unes, les autres non”.

Puis triste, elle ajoute : “Il faut que les hommes se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés et qu’ils cessent d’offenser Notre-Seigneur déjà trop offensé !” Telles furent ses dernières paroles, si douloureuses que les enfants les gravèrent dans leur cœur. Comme la Dame allait partir, elle écarta les mains comme pour diriger les regards de ses trois confidents vers le soleil, devenu tout à coup visible.

“TOUT D’UN COUP LA PLUIE S’EST ARRÊTÉE et les nuages opaques depuis le matin sont dissipés. Le soleil apparaît au zénith semblable à un disque d’argent que les yeux peuvent fixer sans être éblouis, et il se met à tourner sur lui-même comme une roue de feu projetant dans toutes les directions des gerbes de lumière dont la couleur change plusieurs fois.

Le firmament, la terre, les arbres, les rochers, le groupe des voyants et la multitude immense, apparaissent successivement teintés de jaune, de vert, de rouge, de bleu, de violet. L’astre du jour s’arrête quelques instants. Puis il reprend sa danse de lumière d’une manière plus éblouissante encore.

Il s’arrête de nouveau pour recommencer une troisième fois, plus varié, plus coloré, plus brillant encore, ce feu d’artifice si fantastique qu’aucun artificier n’aurait pu en imaginer de semblable…

Tout à coup tous ceux qui composent cette multitude, tous sans exception, ont la sensation que le soleil se détache du firmament et, par bonds en zigzag, se précipite sur eux. Un cri formidable sort à la fois de toutes les poitrines…”

TOUS LES ASSISTANTS VIRENT LE PRODIGE qui dura environ dix minutes. Des gens qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de la Cova le virent également et furent saisis d’une profonde stupeur.

Les trois voyants aperçurent la Sainte Famille qui apparaissait dans le ciel à côté du soleil pendant que s’accomplissaient les prodiges. Lucie vit Notre- Seigneur bénissant la foule, et la Sainte Vierge vêtue comme Notre-Dame des Sept douleurs et comme Notre-Dame du Mont-Carmel.

LA DAME AVAIT TENU SA PROMESSE. Elle était revenue le 13 octobre : elle avait dit son nom et confirmé son message par un miracle inouï accompli à la vue d’une foule immense. ■

P. J.-Daniel Planchot, cm
LETTRE aux associés de la Médaille Miraculeuse, n°123, page 3

Ouverture du Synode

Ouverture du Synode:
le Pape prône une Église hospitalière et miséricordieuse

Synode 2021 2024
Synode 2021 2024

L’Assemblée du Synode des Évêques se tient en deux sessions :« Dans le but d’avoir un temps de discernement plus important, j’ai établi que cette assemblée synodale se tiendra en deux sessions, la première du 4 au 29 octobre 2023, la deuxième en octobre 2024 » a déclaré le pape François lors de l’Angélus dominical 16 octobre place Saint-Pierre. Il reconnaît que les fruits de ce processus synodale sont nombreux mais pour « qu’ils arrivent à maturation, il ne faut pas être pressé ».

Le Pape François ouvre la première Congrégation générale du Synode sur la synodalité et  rappelle à tous les participants réunis dans la salle Paul VI que l’assemblée « n’est pas un parlement, ni une rencontre entre amis » : « Si parmi nous il y a d’autres manières d’avancer pour intérêts humains, personnels, idéologiques, ce ne serait pas un Synode ». Le Pape rappelle que « le protagoniste » est l’Esprit Saint : « Ne l’attristons pas avec des paroles vides de sens et des bavardages, une maladie courante dans l’Église ».

Le Synode est une convocation dans l’Esprit Saint, un lieu de grâce et de communion, a déclaré le Pape, qui a placé le Synode sur la synodalité sous le signe du regard de Jésus «qui bénit et qui accueille». Concélébrée notamment par les nouveaux cardinaux, l’Eucharistie a rassemblé place Saint-Pierre 25 000 fidèles, dont les 464 participants au Synode.Elle a été célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice.

Le synode signifie marcher ensemble dans une Église «qui bénit et qui accueille». Il n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire, a rappelé le Pape dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du Synode sur l’avenir de l’Église, mercredi 4 octobre.

Partir du regard de Jésus, «qui bénit et qui accueille»

En ce début du synode, l’Église n’a pas besoin d’un regard immanent, «fait de stratégies humaines, de calculs politiques ou de batailles idéologiques». Les participants n’y sont pas réunis pour une réunion parlementaire ou pour élaborer un plan de réforme; mais plutôt pour «marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés». C’est ce regard du Christ que le Pape a invité à prendre comme point de départ.

Dans des moments de désolation pastorale, Jésus ne s’est pas laissé abattre par la tristesse. Il a levé les yeux vers le ciel, il a béni le Père. «Au moment de la désolation, Jésus a donc un regard capable de voir au-delà: il loue la sagesse du Père et il est capable de discerner le bien caché qui grandit, la semence de la Parole accueillie par les simples, la lumière du Royaume de Dieu qui se fraye un chemin même dans la nuit».

Ne pas se laisser emprisonner dans la déception

Malgré le rejet et l’adversité rencontrés dans sa mission, Jésus ne se laisse pas emprisonner dans la déception et l’amertume. Même dans la tempête, il reste serein, enraciné dans le primat du Père. À l’exemple du Seigneur, nous sommes invités à être une Église joyeuse, qui contemple l’action de Dieu, discerne le temps présent.

Une Église qui, «au milieu des vagues parfois agitées de notre temps, ne se décourage pas, ne cherche pas d’échappatoires idéologiques, ne se barricade pas derrière des convictions acquises, ne cède pas aux solutions faciles, ne se laisse pas dicter son agenda par le monde». Un écho de François au discours de saint Jean XXIII à l’ouverture du Concile Vatican II, une sagesse spirituelle que l’Église doit conserver, en tenant ensemble l’héritage sacré et les exigences du temps présent.

Première tâche du synode, recentrer le regard sur Dieu

Le Pape François a par ailleurs souligné la nécessité d’une Église unie, fraternelle, qui écoute et dialogue; qui bénit et encourage, qui accompagne ceux qui cherchent le Seigneur et secoue avec bienveillance les indifférents; qui initie les personnes à la beauté de la foi. Centrée sur Dieu, une telle Église ne peut se diviser de l’intérieur, ni être dure à l’extérieur.

En effet, le regard qui bénit de Jésus invite aussi à être une Église qui affronte les défis et les problèmes d’aujourd’hui en tournant les yeux vers Dieu qui est communion, plutôt que dans un esprit de division et de conflit. La question fondamentale à nous poser est celle de savoir comment pouvons-nous porter l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, pour qu’il devienne annonce du salut. La tâche première du synode est celle de «recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l’humanité avec miséricorde».

Devenir une «une Église hospitalière»

Parlant du regard du Christ qui accueille, François a souligné que tout au de sa vie, Jésus a adopté «ce regard hospitalier envers les plus faibles, les souffrants, les laissés-pour-compte». Ce regard accueillant, a indiqué le Pape, nous invite à être «une Église hospitalière», afin d’apporter une attitude intérieure cordiale et douce, que requiert une époque complexe comme la nôtre où de nouveaux défis culturels et pastoraux apparaissent.

Cela nous conduira à nous confronter sans crainte. Ainsi, dans le dialogue synodal, «dans cette belle « marche dans l’Esprit Saint » que nous entreprenons ensemble en tant que Peuple de Dieu, nous pouvons grandir dans l’unité et l’amitié avec le Seigneur pour regarder les défis d’aujourd’hui avec son regard; pour devenir, une Église qui « se fait conversation »», selon une expression de saint Paul VI.

Sur les traces de saint François d’Assise

Face aux défis qui nous attendent, ce regard qui bénit et accueille nous empêche de tomber dans certaines tentations dangereuses, celles d’«être une Église rigide, qui s’arme contre le monde et regarde en arrière;… une Église tiède, qui se soumet aux modes du monde;… une Église fatiguée, repliée sur elle-même», a déclaré le Pape.

François a invité à marcher ensemble, humbles, ardents et joyeux; sur les traces de saint François d’Assise, le saint de la pauvreté et de la paix, le “fou de Dieu”, dont la fête liturgique se célèbre ce 4 octobre. A ce saint italien fut confiée la mission de «réparer» l’Église.

Aujourd’hui encore, notre Mère l’Église a besoin d’être purifiée, d’être «réparée», «parce que tous nous sommes un Peuple de pécheurs pardonnés», appelé à revenir à la source qu’est Jésus et à se remettre sur les chemins de l’Esprit pour rejoindre tout le monde avec son Évangile.

C’est en effet avec les armes de l’Évangile que sont l’humilité et l’unité, la prière et la charité, que le «Poverello» a résisté, dans une époque marquée par de grandes luttes et de divisions entre les pouvoirs temporel et religieux, entre l’Église institutionnelle et les courants hérétiques, entre les chrétiens et les autres croyants.

L’Esprit Saint brise toute prédiction et toute négativité

En concluant son homélie, le Pape s’est voulu rassurant face aux attentes, aux espoirs et à quelques craintes que nourrissent le saint Peuple de Dieu et ses pasteurs à l’égard du Synode qui commence. Le Saint Père a rappelé qu’il ne s’agit pas «d’un rassemblement politique, mais d’une convocation dans l’Esprit; non pas d’un parlement polarisé, mais d’un lieu de grâce et de communion».

Le Pape  François a invité à s’ouvrir à l’Esprit Saint, le protagoniste qui «brise souvent nos attentes pour créer quelque chose de nouveau qui dépasse nos prédictions et notre négativité».

« POUR UNE ÉGLISE SYNODALE : COMMUNION, PARTICIPATION ET MISSION » (page 2)

Les Anges dans la Bible

Les Anges dans la Bible

Le mot ange vient de la langue hébraïque et veut dire « messager ». Les anges se présentent à nous comme des ambassadeurs de Dieu.

Dieu noue des relations avec les hommes au moyen d’anges.

angelot église Notre-Dame de l'Assomption de Valloire
angelot église Notre-Dame de l’Assomption de Valloire

Certains croient aux anges tout en niant l’existence de Dieu. Surprenant ? Ces créatures mystérieuses seraient-elles donc plus attrayantes que leur créateur ? la Bible fait la part belle aux anges. Elle va même jusqu’à nous recommander de ne pas oublier l’hospitalité car des personnes ont ainsi autrefois accueilli des anges à leur insu.

Dès les premières pages de la Bible, nous voyons que les anges sont présents pour instruire, protéger, réconforter et conduire les hommes.

Après l’expulsion d’Adam et d’Eve du Paradis terrestre, un ange à l’épée flamboyante en interdit l’entrée. C’est un ange qui console Agar dans le désert. C’est un ange qui arrête le bras d’Abraham prêt à immoler Isaac. Avant que Sodome ne soit détruite par le feu du ciel, un ange fait sortir Loth et sa famille de la ville.

Le patriarche Jacob voit en songe des multitudes d’anges monter et descendre l’échelle qui va de la terre au ciel. Dieu envoie un ange pour conduire à travers le désert les Hébreux vers la Terre Promise. Plus tard, Élie est réconforté au cours de sa mission par un ange.

Présents partout dans la Bible:

On pourrait penser que les anges ne sont intervenus qu’avant la venue de Jésus-Christ, mais il n’en est rien. Nous les retrouvons en effet au cours de la vie du Christ.

L’ange Gabriel est le messager de la venue de Dieu parmi les hommes auprès de Zacharie et de Marie.

Un ange est préposé à instruire Joseph de ce miracle inouï et à l’assister dans sa tâche de père adoptif.

Un ange annonce la naissance du Messie aux bergers de Bethléem et ce sont des multitudes d’anges qui louent Dieu dans le ciel de Noël.

Des anges vont servir Jésus après son jeûne de 40 jours au désert et sa victoire sur la triple tentation. Et un ange va le réconforter lors de son agonie, dans la nuit du jardin des Oliviers.

Des anges seront envoyés pour annoncer la résurrection du Sauveur, à Marie-Madeleine et à plusieurs femmes.

Des anges, enfin, vont instruire les apôtres au moment de l’Ascension. Et par la suite, les apôtres eux-mêmes seront témoins de l’action des anges.

C’est un ange qui fait échapper les apôtres des mains de leurs accusateurs, un autre délivre Pierre de la prison d’Hérode, un autre encore conduit le centurion Corneille vers Pierre.

Grandeur et privilèges des anges :

La Bible leur attribue donc de multiples activités. Ils louent Dieu et se réjouissent de son action, ils observent l’ordre, le travail et la souffrance des chrétiens. Ils sont surtout au service de Dieu parfois en tant qu’instruments de ses jugements, mais également pour soutenir les croyants. Ainsi ils apportent des réponses aux prières. Ils encouragent en temps de danger. Ils aident les gens à s’ouvrir au Christ.

Les anges sont des êtres spirituels, dotés d’intelligence, d’émotions et de volonté. Ils possèdent une intelligence, laissent paraître des émotions et manifestent leur volonté.

Le fait qu’ils n’aient pas de corps physique n’affecte en rien leur personnalité

La connaissance que possèdent les anges est limitée. Ce sont des êtres créés: ils ne savent pas toutes choses contrairement à Dieu! Toutefois, ils semblent avoir une plus grande connaissance que les humains. Sans doute également parce qu’ils étudient la révélation que Dieu donne de lui-même dans la Bible plus ardemment que les hommes.

Leurs limites :

Les anges ne sont rien par eux-mêmes, car ils n’existent que par Dieu et pour Dieu. Même s’ils ont une volonté, ils sont des créatures soumises à la volonté de Dieu. La plus belle chose que nous puissions apprendre d’eux est leur obéissance rapide et totale aux ordres de Dieu.

Les anges constituent un ordre de créatures tout à fait différent des hommes. Les êtres humains ne deviennent pas des anges après leur mort. Les anges ne deviendront pas et n’ont jamais été des êtres humains. Dieu a créé les anges au même titre qu’il a créé l’humanité.

Mais la Bible ne déclare nulle part que les anges ont été créés à l’image et la ressemblance de Dieu, au contraire des hommes.

Oui le monde invisible existe! En prendre conscience ne doit en aucun cas amener à un culte des anges, mais au contraire à une rencontre plus personnelle avec Dieu, dans notre reconnaissance de sa puissance et de son amour. Car en effet à quoi pourrait bien servir la connaissance, si elle ne devait pas déboucher sur une relation d’amour?

Anges :

Les mots hébreu et grec traduits par ange signifient messager.

Ce qui souligne que leur statut est celui de serviteurs aux ordres et que le message est plus important que le messager.

Séraphins :

Leur nom signifie: « brûlants, ardents ». Ils ont pour fonction de louer Dieu. Enflammés de l’amour de Dieu au plus haut degré, leur but premier est la purification et la dissipation des ténèbres et des doutes.

Chérubins :

Ils sont chargés notamment d’occuper une charge de gardien. Ce sont eux qui, à partir de la Renaissance, ont souvent été dépeints comme de jeunes et gracieux enfants dotés d’une seule paire d’ailes.

Archanges :

Le préfixe « arch » signifie: premier, principal. Un archange est donc un ange-chef. Un texte de Paul le confirme: « Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l’archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel ».

L’archange Miche l:

La Bible nous le présente comme un grand prince qui mène le combat contre Satan. Ce n’est donc pas n’importe qui!

L’archange Gabriel :

Est présenté comme le messager de la Parole de Dieu. Nous le voyons venir de la part de Dieu, soutenir Daniel, en lui révélant l’action de Dieu dans la suite des temps. Ensuite, dans l’évangile de Luc, il vient annoncer la venue du Messie.

L’archange Raphaël :

Protecteur des voyageurs, notamment de Tobie. Son nom signifie guérison de Dieu.

« J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. » Ière Épitre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens chapitre 13:1

Une ribambelle d’angelots joufflus :

angelot 2 église Notre-Dame de l'Assomption de Valloire
angelot 2 église Notre-Dame de l’Assomption de Valloire

« Avec leurs bonnes joues de bébés bien nourris, leurs boucles brunes ou blondes et leurs cuisses grassouillettes, ils volètent au retable, ornementant à profusion l’église de Valloire.

Ces angelots généralement sculptés dans le pin cembro qui abonde dans les vallées savoyardes, marquent des retables baroques époustouflants. Dans des décors d’une rare somptuosité, les anges ne sont que des bambins, qui exposent leur nudité enfantine sans complexe jusqu’au-dessus des autels. Ou bien leur seule tête, souriante, espiègle, rêveuse ou mélancolique, adornée d’ailes.

Sept anges d’une des rangées convergentes vers la couronne centrale portent chacun un instrument de la passion du Christ. On en dénombre deux cent quarante-deux dans l’église.

C’est dans cette l’église Notre-Dame-de-l ‘Assomption de Valloire, classée Monument historique et l’une des plus remarquables de Savoie, que l’ornementation éclate dans toute sa splendeur. Les angelots sont au rendez-vous, en myriades et en stuc à la voûte du chœur, aux pieds du Christ en gloire recueillant son sang, à l’autel Saint-Antoine, en véritables équilibristes sur les corniches, en nombre au tabernacle ou couronnant les statues du maître-autel. » Jeanine Trotereau

De Isaïe :

Ils (les séraphins) se criaient de l’un à l’autre « Saint, Saint, Saint est le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire »

De Saint Basile le grand :

« Chaque croyant a près de lui un ange qui le protège et le conduit sur le chemin qui mène à la vie éternelle.

Les anges ont été visibles

Au cours des apparitions mariales de Fatima et de la rue du Bac.

Prière d’enfant à son ange gardien :

angelot 3 église Notre-Dame de l'Assomption de Valloire
angelot 3 église Notre-Dame de l’Assomption de Valloire

– Veille sur moi quand je m’éveille.
– A mes côtés marche sans cesse.
– Parle-moi le long du chemin.
– Et pendant que je t’écoute.
– De peur que je ne tombe en route.
– Bon ange, donne-moi la main.

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Église Notre Dame de l’Assomption de Valloire
Paroisse Sainte Thècle Le Galibier