Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

chercher, rencontrer Jésus, notre trésor

Place Saint-Pierre à Rome, ce dimanche à midi, 27 juillet, dans son angélus dominical, avant d’évoquer les grands thèmes internationaux, le Pape François a livré un commentaire enthousiaste de l’Évangile proposé par la liturgie de ce jour, la conclusion de l’Évangile de Matthieu, dédié à la parabole du Royaume de Dieu (Mt 13, 44-52).

« Chercher Jésus, rencontrer Jésus : voilà le grand trésor », explique le Pape François en commentant les paraboles de l’Évangile de ce dimanche. Il invite une nouvelle fois à lire un passage de l’Évangile tous les jours et à porter sur soi un petit exemplaire des évangiles. Il invite à prier pour qu’advienne « en nous et dans le monde entier son Royaume d’amour, de justice et de paix ».

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Les brèves comparaisons proposées par la liturgie d’aujourd’hui concluent le chapitre de l’évangile de Matthieu dédié aux paraboles du Royaume de Dieu (13, 44-52). Parmi elles, se trouvent deux petits chefs d’œuvre : les paraboles du trésor caché dans un champ et de la perle de grande valeur. Elles nous disent que la découverte du Règne de Dieu peut arriver soudainement , comme pour l’agriculteur qui laboure et trouve le trésor espéré, ou bien après une longue recherche, comme pour le marchand de perles, qui finalement trouve la perle précieuse depuis longtemps rêvée.

Mais dans un cas comme dans l’autre, reste la donnée que le trésor et la perle valent plus que tout autre bien, et donc l’agriculteur et le marchand, quand ils les trouvent, renoncent à tout le reste pour pouvoir l’acquérir. Ils n’ont pas besoin de raisonner, de se poser des questions, de réfléchir : ils se rendent compte tout de suite de la valeur incomparable de ce qu’ils ont trouvé, et ils sont prêts à tout perdre pour l’avoir.

C’est comme ça pour le Royaume de Dieu : celui qui le trouve ne doute pas, il sent que c’est ce qu’il cherchait, ce qu’il attendait, et qui répond à ses aspirations les plus authentiques. Celui qui connait Jésus, qui le connait personnellement, reste fasciné, attiré par tant de bonté, tant de vérité, tant de beauté, et tout cela dans une grande humilité et simplicité. deux petits chefs d’œuvre : les paraboles du trésor caché dans un champ et de la perle de grande valeur. Elles nous disent que la découverte du Royaume de Dieu peut arriver à l’improviste, comme pour le paysan qui, en labourant, trouve le trésor inespéré ; ou après une longue recherche, comme pour le marchand de perles, qui à la fin trouve la perle très précieuse si longtemps rêvée.

Chercher Jésus, rencontrer Jésus, voilà le grand trésor.

Combien de personnes, de saints et de saintes, en lisant  l’Évangile avec un cœur ouvert, ont tellement été frappés par Jésus qu’ils se sont convertis à Lui. Pensons à saint François d’Assise : il était déjà chrétien, mais « à l’eau de rose ».  Quand il a lu l’Évangile, à un moment décisif de sa jeunesse, il a rencontré Jésus et découvert le Royaume de Dieu, et alors tous ses rêves de gloire terrestre se sont évanouis.

L’Évangile te fait connaître le vrai Jésus, te fait connaître Jésus vivant ; il parle à ton cœur et change ta vie. Et alors, oui, tu quittes tout. Tu peux changer concrètement de style de vie, ou bien continuer à faire ce que tu faisais avant, mais tu es un autre, tu renais : tu as trouvé ce qui donne du sens, de la saveur, de la lumière à tout, aussi aux difficultés, aux souffrances, à la mort.

Lire l’Évangile, lire l’Évangile, on en a déjà parlé, souvenez-vous : chaque jour lire un passage de l’Évangile, et aussi porter un petit Évangile avec soi, dans la poche, dans le sac, mais à portée de main : et là, en lisant un passage, nous trouverons Jésus.

Tout prend sens quand, dans l’Évangile, tu trouves ce trésor que Jésus appelle le Royaume de Dieu, c’est-à-dire Dieu qui règne dans ta vie, dans notre vie ; Dieu qui est amour, paix, joie, dans tout homme et dans tous les hommes. C’est ce que Dieu veut, c’est ce pour quoi Jésus s’est donné lui-même jusqu’à mourir sur une croix, pour nous libérer du pouvoir des ténèbres et nous faire passer dans le règne de la vie, de la beauté, de la bonté, de la joie. Lire l’Évangile c’est trouver Jésus et avoir cette joie chrétienne qui est un don de l’Esprit Saint.

Cher frères et sœurs, la joie d’avoir trouvé le trésor du Royaume de Dieu transparaît, se voit. Le chrétien ne peut pas tenir sa foi cachée, parce qu’elle transparaît dans chaque parole, chaque geste, même les plus simples et les plus quotidiens : l’amour que Dieu nous a donné en Jésus transparaît.

Prions par l’intercession de la Vierge Marie pour qu’advienne en nous et dans le monde entier son Royaume d’amour, de justice et de paix.

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Le Pape a évoqué après la prière de l’angélus, le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale qui a lieu ce lundi 28 juillet, jour de la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie.

« Ce massacre inutile » comme l’a appelé en son temps Benoît XV, pape pendant le premier conflit mondial, se conclut « après quatre longues années, par une paix qui se révéla plus que fragile ». Ce 28 juillet « sera une journée de deuil en se rappelant ce drame ». Le Pape François a alors exprimé le souhait que « les erreurs du passé ne se répètent plus et que les leçons de l’histoire ne soient pas oubliées, faisant toujours prévaloir les raisons de la paix via un dialogue patient et courageux. »

Le Proche-Orient, l’Irak et l’Ukraine

Comment alors ne pas faire le lien avec les conflits qui déchirent le monde d’aujourd’hui et celui qui dévasta une grande partie de l’Europe et du monde il y a un siècle ? Le Pape François n’a pas manqué de le faire, insistant sur « trois régions de crise : le Proche-Orient, l’Irak et l’Ukraine ». « Je vous demande de continuer à vous unir à ma prière pour que le Seigneur concède aux populations et aux autorités de ces zones la sagesse et la force nécessaires pour parcourir avec détermination le chemin de la paix, affrontant chaque diatribe avec la ténacité du dialogue et de la négociation et avec la force de la réconciliation. »

A cette prière, le Pape a ajouté cette condition essentielle pour que la paix prévale : « au centre de chaque décision, ce ne sont pas les intérêts particuliers qui doivent être pris en compte, mais le bien commun et le respect de chaque personne. » « On perd tout avec la guerre, on ne perd rien avec la paix. »

Au nom des enfants

Face aux exactions, aux crimes et aux massacres qui sont commis depuis parfois plusieurs années dans ces trois conflits majeurs qu’il a cités, le Pape s’est alors exclamé : « Arrêtez-vous, s’il vous plait ! Je vous le demande de tout mon cœur. C’est l’heure de s’arrêter ! Arrêtez-vous s’il vous plait ! »

Les pensées du Pape sont allées vers les enfants à qui on enlève l’espoir d’une vie digne et d’un avenir. « Des enfants morts, des enfants blessés, des enfants mutilés, des enfants orphelins, des enfants qui ont comme jouets des restes belliqueux, des enfants qui ne savent pas sourire ». C’est pour ces enfants, si chers à son cœur, que le Pape a donc lancé ce cri : « Arrêtez-vous ».

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tous semeurs de la Parole de Dieu

13-07-2014 source : Radio Vatican

le semeurAvant la prière de l’Angélus ce dimanche midi place Saint-Pierre, le Pape a commenté La parabole du semeur qui « parle aujourd’hui à chacun, comme à ceux qui écoutaient Jésus il y a deux mille ans » :  l’Évangile de ce dimanche est toujours d’actualité et nous rappelle que « nous sommes tous des semeurs ».

Le Pape a d’abord expliqué la parabole du semeur comme Jésus l’a fait devant ses disciples : « le vrai personnage de cette parabole est la graine elle-même ». Celle qui tombe le long de la route représente « ceux qui écoutent le règne de Dieu mais ne l’accueillent pas ». Le grain tombé dans les pierres fait référence aux personnes « qui écoutent la parole de Dieu et l’accueillent tout de suite, mais de façon superficielle, car ils n’ont pas de racine et sont inconstants ». Les ronces sont une comparaison pour évoquer ceux « qui écoutent la parole mais, à cause des préoccupations mondaines et des séductions de la richesse, cette parole se retrouve étouffée ».

L’important est ce que l’on sème

En revanche, le seul terrain où la graine germe et donne des fruits est celui des gens qui « écoutent la parole, l’accueillent, en prennent soin et la comprennent ». La Vierge Marie est « le modèle parfait » de cette terre fertile.

En s’adressant directement aux fidèles, le Pape a conseillé à chacun de se demander dans quelles dispositions nous accueillons la parole de Dieu : « Comment est notre cœur ? […] Quel type de graine sort de notre cœur et de notre bouche ? Nos paroles peuvent faire tant de bien et tant de mal. Elles peuvent guérir et peuvent blesser. Elles peuvent encourager ou déprimer. Souvenez-vous que ce qui compte n’est pas ce qui entre, mais ce qui sort de la bouche et du cœur. »

Après la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel « de tout cœur » pour continuer à prier « avec insistance » pour la paix en Terre Sainte. François a tenu à rappeler la rencontre de prière qui avait eu lieu au Vatican le 8 juin avec les présidents israélien et palestinien, et le Patriarche Bartholomée : « on peut penser qu’une telle rencontre ait eu lieu en vain. Alors que non, car la prière nous aide à ne pas laisser vaincre le mal, ni à nous résigner sur le fait que la violence et la haine prennent le dessus sur le dialogue et la réconciliation ».

Le Pape a exhorté tous les acteurs, notamment les responsables politiques, à ne pas « économiser leurs prières et les efforts pour faire cesser les hostilités et arriver à la paix désirée pour le bien de tous ».

Après un moment de silence, François a ensuite demandé à chacun de s’unir dans la prière et s’est adressé directement à Dieu : « Maintenant, Seigneur, aide-nous ! Donne-nous la paix, montre-nous la paix, guide-nous vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire « Jamais plus la guerre !« , « Tout est détruit avec la guerre ! » Donne-nous le courage de faire des gestes concrets pour construire la paix…»

« Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos habitants qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon ».

PAPE FRANÇOIS Angelus du 13 juillet 2014 : commentaire sur le bon semeur

La dévotion à la Vierge Marie

En ce samedi, jour marial, voici une exhortation de Sainte Louise de Marillac sur la dévotion à la Vierge Marie aux Filles de Charité qu’elle a instituées avec Saint Vincent de Paul. En tant qu’associés de la Médaille Miraculeuse, nous pouvons la  prendre pour nous-mêmes.

Louise de Marillac Austria, Zams, Srs. CharityToutes les âmes vraiment chrétiennes doivent avoir un grand amour à la sainte Vierge, et l’honorer beaucoup pour sa qualité de Mère de Dieu, et pour les vertus que Dieu lui a données à ce dessein.

Cette qualité nous oblige tous les jours à lui rendre quelque honneur; et le plus grand que nous pouvons lui rendre, est d’unir notre esprit à l’intention de la sainte Église dans l’ordre qu’elle tient en divers temps pour la saluer; nous réjouissant et la congratulant du choix que Dieu a fait d’elle, pour unir dans son sein la nature humaine à sa divinité, avec désir de ne jamais rompre cette union en nous.

Quand nous serons touchés de reconnaissance pour les grâces de Dieu, reçues par le moyen de l’Incarnation, et des exemples de la vie de Jésus-Christ, regardons la sainte Vierge comme le canal par lequel tout ce bien nous a été communiqué, et faisons pour ce sujet des actes d’amour envers elle.

Dans la conduite de nos actions, jetons les yeux sur celles de la sainte Vierge, et pensons que le plus grand honneur que nous lui saurions rendre est d’imiter ses vertus; particulièrement sa pureté, puisque nous sommes épouses de Jésus-Christ; son humilité, puisque par elle Dieu a fait en sa personne des choses si grandes; son détachement de toutes choses sur la terre, puisque dès ses premières années elle a été séparée de ses parents. Dédiant aussi à ces trois vertus en elle toutes les actions de notre vie, et la suppliant de les offrir à son Fils.

Nous devons célébrer les fêtes que la sainte Église a ordonnées en son honneur, appliquant notre esprit, tout ce jour-là, au sujet qu’elle nous propose, et la prier chaque jour de nous aider à rendre à Dieu le service que nous lui avons promis, et à faire sa sainte volonté, dans la même soumission qu’elle avait pour elle.

Il est bon de faire choix de quelques prières pour lui adresser, et de n’y pas manquer tous les jours; quelquefois faire des actes d’amour pour elle; quelquefois se réjouir en son cœur de la gloire qu’elle a au ciel, avec désir d’y être un jour pour lui rendre tout l’honneur que Dieu voudra que nous lui rendions.

Sainte Louise, Entretiens  777-778