Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

rémission des péchés, joie du pardon

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 novembre 2013

Année-de-la-foi-2012-13Chers frères et sœurs, nous continuons à réfléchir sur la rémission des péchés. En premier lieu, nous devons nous rappeler que le protagoniste du pardon des péchés est l’Esprit Saint. Jésus ressuscité, transfiguré dans son corps, est l’homme nouveau, et en soufflant sur les Apôtres il donne l’Esprit Saint, source de tous les dons, et il transmet la vie, régénérée par le pardon. Jésus a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible “ pouvoir des clés ”. Cela signifie que nous recevons le pardon des péchés dans l’Église, qui accompagne le chemin de notre conversion, et par un prêtre, notre frère, un homme comme nous, qui nous donne l’amour sans limite du Père et le pardon au nom de l’Église. Prenons conscience de ce don qui vient de Dieu, qui nous relève et nous aide à reprendre à nouveau le chemin !


Chers amis, que votre séjour à Rome vous aide à découvrir la joie du pardon qui vous permettra de marcher fidèlement à la suite du Seigneur.

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

sanctification de Gertrude : la part de Marie

Aucun saint n’a, peut être, mieux compris que Gertrude la nécessité et la puissance de l’intercession de Marie dans l’œuvre de la sanctification des âmes. Notre-Seigneur se plut, en effet, à lui manifester la dignité incomparable à laquelle la Trinité sainte a exalté Notre-Dame, le concours essentiel et décisif qu’elle prête à l’exécution de tous les plans divins.

I

Un jour, comme on chantait, à matines, Ave Maria, Gertrude vit jaillir du Cœur du Père, du Fils et du Saint Esprit, trois jets qui pénétrèrent au Cœur de la Bienheureuse Vierge, pour de là remonter à leur source, et il fut dit à la Sainte : « Après la puissance du Père, la sagesse du Fils, la tendresse miséricordieuse du Saint Esprit, rien n’approche de la puissance, de la sagesse, de la tendresse miséricordieuse de Marie. » Gertrude apprit, dans la même occasion, que cet épanchement du Cœur de la Trinité sainte au Cœur de Notre Dame se reproduit, chaque fois qu’une âme, sur la terre, récite dévotement l’Ave Maria, et qu’il se répand alors, par le ministère de la très sainte Vierge, comme une rosée de joie nouvelle sur les anges et les saints. En même temps, dans chacune des âmes qui disent la Salutation angélique, s’accroissent, dans une grande mesure, les trésors spirituels dont l’Incarnation du Fils de Dieu les avait déjà enrichies.

C’est, en effet, pour l’amour de Marie, que Dieu a eu pitié de l’humanité et lui a communiqué ses richesses divines. Pour avoir part à ces trésors, l’homme doit d’abord saluer Marie. Gertrude entendait Jésus dire, un jour, à sa divine Mère : « Souvenez vous, ô Reine, ma Mère très aimante, que si j’ai eu pitié des pécheurs, c’est à cause de vous… » Et Marie disait à Gertrude : « En faveur de ceux qui me rappelleront la joie de mon âme, au jour de l’Incarnation, je réaliserai ce que me demande l’Église, quand elle chante : Monstra te esse matrem : Je me montrerai pour eux Mère du Roi de gloire et Mère de l’homme suppliant : Mère du premier, en déployant la puissance que j’ai de secourir les hommes ; Mère du second, en dilatant pour lui les entrailles de ma miséricorde. »

Gertrude n’avait pas toujours compris cette double maternité de Notre Dame – Comme on chantait, le jour de Noël, ces mots : Primo-genitus Mariæ Virginis, le premier né de la Vierge Marie, Gertrude se disait à elle même : « Le titre de Fils unique semblerait mieux convenir à Jésus, que le titre de premier né. » Or, en ce moment, Notre Dame lui apparut : « Non, dit elle à Gertrude, ce n’est point Fils Unique, c’est Fils premier né qui convient mieux, car après Jésus, mon très doux fils, ou plus véritablement en Lui et par Lui, je vous ai tous engendrés dans les entrailles de ma charité, et vous êtes devenus mes fils, les frères de Jésus. »

Voir aussi BENOÎT XVI – Audience du 6 10 2010 sur Sainte Gertrude d’Hefta

Lire la suite →

Le Baptême, porte de la foi

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre à Rome
Mercredi 13 novembre 2013
condensé

Année-de-la-foi-2012-13Chers frères et sœurs, dans le Credo nous affirmons : « Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés ». Le Baptême est la “porte” de la foi et de la vie chrétienne. Notre foi en la rémission des péchés est liée au Baptême, car le Sacrement de la Pénitence ou Confession est comme un “second baptême”. Le Baptême est aussi une immersion spirituelle dans la mort du Christ, « vraie lumière », avec qui nous ressuscitons comme des créatures nouvelles. Il s’agit d’un bain de régénération et d’illumination. Le Baptême remet le péché originel et tous les péchés, ainsi que les peines liées au péché. Toutefois, nous devons toujours lutter contre les impulsions du mal et l’action de Satan. Notre Mère Église nous enseigne à confesser nos péchés avec humilité, car c’est seulement dans le pardon, reçu et donné, que notre cœur trouve la paix et la joie.

Comme acte de naissance du chrétien, le Baptême est le point de départ d’une marche de conversion. Durant toute votre vie, ne laissez personne voler votre identité chrétienne !

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Audience intégrale du mercredi 13 novembre 2013