Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

saint Padre Pio de Pietrelcina

saint Padre Pio de Pietrelcina

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Quel est le secret de tant d’admiration et d’amour envers ce nouveau saint? Il est tout d’abord un « frère du peuple », caractéristique traditionnelle des capucins. En outre, c’est un saint thaumaturge, comme en témoignent les événements extraordinaires qui constellent sa vie.

Cependant, Padre Pio est surtout un religieux aimant sincèrement le Christ crucifié. Au cours de sa vie, il a participé au mystère de la Croix également d’une façon physique.

Il aimait joindre la gloire du Thabor au mystère de la passion, comme nous le lisons dans l’une de ses lettres:  « Avant de nous exclamer nous aussi avec saint Pierre « Oh! comme il est bon d’être ici », il faut tout d’abord monter au Calvaire, où l’on ne voit que la mort, des clous, des épines, de la souffrance, des ténèbres extraordinaires, des abandons et des évanouissements ».

Padre Pio accomplit son chemin exigeant d’ascèse spirituelle en profonde communion avec l’Église. Des incompréhensions passagères avec certaines autorités ecclésiastiques ne réussirent pas à modifier son attitude d’obéissance filiale. Padre Pio fut, dans une égale mesure, un fils de l’Église fidèle et courageux, suivant également dans ce sens l’exemple lumineux du Poverello d’Assise.

Que ce saint capucin, auquel tant de personnes s’adressent de tous les lieux de la terre, nous indique les moyens pour parvenir à la sainteté, qui est le but de notre vie chrétienne. Combien de fidèles de toute condition sociale, provenant des lieux les plus différents et des situations les plus difficiles, accouraient vers lui pour lui poser des questions!

Il savait offrir à tous ce dont ils avaient le plus besoin, et qu’ils cherchaient souvent à tâtons, sans même en avoir pleinement conscience. Il leur transmettait la parole réconfortante et éclairante de Dieu, permettant à chacun de puiser aux sources de la grâce à travers son dévouement assidu au ministère de la confession et la fervente célébration de l’Eucharistie.

Il écrivait ainsi à l’une de ses filles spirituelles:  « N’aie pas peur de t’approcher de l’autel du Seigneur pour te rassasier de la chair de l’Agneau immaculé, car personne ne réunira mieux ton esprit que son roi, rien ne le réchauffera mieux que son soleil, et rien ne l’adoucira mieux que son baume ».

La Messe de Padre Pio! Il s’agissait pour les prêtres d’un rappel éloquent de la beauté de la vocation sacerdotale; et pour les religieux et les laïcs, qui accouraient à San Giovanni Rotondo également très tôt le matin, il s’agissait d’une catéchèse extraordinaire sur la valeur et l’importance du sacrifice eucharistique.

La Messe était le cœur et la source de toute sa spiritualité:  « Il y a dans la Messe – avait-il l’habitude de dire – tout le Calvaire ». Les fidèles, qui se rassemblaient autour de son Autel, étaient profondément frappés par l’intensité de son « immersion » dans le Mystère et il ils percevaient que le « Père » participait en personne aux souffrances du Rédempteur.

Saint Pio de Pietrelcina se présente ainsi devant tous – prêtres, religieux, religieuses et laïcs – comme un témoin crédible du Christ et de son Évangile. Son exemple et son intercession incitent chacun à un amour toujours plus grand envers Dieu et à une solidarité concrète à l’égard de notre prochain, en particulier du plus démuni.

Que la Vierge Marie, que Padre Pio invoquait sous le beau titre de « Sainte Marie des Grâces », nous aide à suivre les traces de ce religieux tant aimé par de si nombreuses personnes!

DISCOURS DU PAPE JEAN PAUL II AUX PÈLERINS VENUS POUR LA CANONISATION DE PADRE PIO DE PIETRELCINA lundi 17 juin 2002

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Que Marie pose sa main maternelle sur ta tête ». Ce vœu, qu’il avait adressé à une fille spirituelle, Padre Pio l’adresse aujourd’hui à chacun de vous. Au début du nouveau millénaire, confions le chemin de sainteté de toute l’Église à l’intercession maternelle de la Vierge et de saint Pio de Pietrelcina.

PAPE JEAN-PAUL II ANGÉLUS 16 juin 2002

Angélus – être fort en donnant aux plus faibles

Angélus: être fort en donnant aux plus faibles

Le vrai pouvoir réside dans l’attention aux plus faibles. C’est ce qu’a exprimé le Pape François lors du l’angélus du 22 septembre, invitant à ne pas devenir des «dominateurs» mais des «serviteurs».

 

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 22 septembre 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, l’Évangile de la liturgie (Mc 9,30-37) nous parle de Jésus qui annonce ce qui arrivera au sommet de sa vie : « Le Fils de l’homme – dit Jésus – est livré entre les mains des hommes et ils il le tuera, mais au bout de trois jours il ressuscitera » (v. 31). Mais les disciples, tout en suivant le Maître, ont autre chose en tête et aussi sur les lèvres. Quand Jésus leur demande de quoi ils parlaient, ils ne répondent pas.

Faisons attention à ce silence : les disciples se taisaient parce qu’ils se disputaient pour savoir qui était le plus grand (voir v. 34). Ils se taisent par honte. Quel contraste avec les paroles du Seigneur ! Pendant que Jésus leur confiait le sens de sa vie, ils parlaient de puissance. Et maintenant, la honte leur ferme la bouche, tout comme l’orgueil leur avait autrefois fermé le cœur.

Pourtant, Jésus répond ouvertement aux discours chuchotés tout au long du chemin : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier » (voir verset 35). Voulez-vous être génial? Faites-vous petit, mettez-vous au service de chacun.

Par une parole aussi simple que décisive, Jésus renouvelle notre façon de vivre. Il nous enseigne que le véritable pouvoir ne réside pas dans la domination du plus fort, mais dans le soin accordé aux plus faibles. Le vrai pouvoir, c’est prendre soin des plus faibles, cela vous rend grand !

C’est pourquoi le Maître appelle un enfant, le place parmi les disciples et l’embrasse en disant : « Celui qui accueille un de ces enfants en mon nom, m’accueille » (v. 37). L’enfant n’a aucun pouvoir : l’enfant a besoin. Lorsque nous prenons soin de l’homme, nous reconnaissons que l’homme a toujours besoin de vie.

Nous sommes tous vivants parce que nous avons été accueillis, mais le pouvoir nous fait oublier cette vérité. Vous êtes vivant parce que vous avez été accueilli ! Nous devenons alors des dominateurs et non des serviteurs, et les premiers à souffrir sont précisément les derniers : les petits, les faibles, les pauvres.

Frères et sœurs, combien de personnes, combien souffrent et meurent à cause des luttes de pouvoir ! Ce sont des vies que le monde rejette, comme Jésus a rejeté ceux qui sont exclus et meurent… Lorsqu’il a été livré entre les mains des hommes, il n’a pas trouvé une étreinte, mais une croix. Cependant, l’Évangile reste une parole vivante et pleine d’espérance : Celui qui a été rejeté est ressuscité, il est le Seigneur !

Maintenant, en ce beau dimanche, nous pouvons nous demander : est-ce que je sais reconnaître le visage de Jésus chez les petits ? Est-ce que je me soucie des autres, en les servant généreusement ? Et je remercie ceux qui prennent soin de moi ?

Prions ensemble Marie, pour qu’elle soit comme elle libre de toute vaine gloire et prête à servir.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

J’ai appris avec douleur que Juan Antonio López, délégué de la Parole de Dieu, coordinateur de la pastorale sociale du diocèse de Trujillo et membre fondateur de la pastorale d’écologie intégrale au Honduras, a été tué au Honduras.

Je m’associe au deuil de cette Église et à la condamnation de toutes les formes de violence. Je suis proche de ceux qui voient leurs droits fondamentaux bafoués et de ceux qui s’engagent pour le bien commun en réponse au cri des pauvres et de la terre.

Je vous salue tous, fidèles de Rome et pèlerins d’Italie et de nombreux pays. Je salue en particulier les Équatoriens résidant à Rome qui célèbrent la Madonna del Cisne ! Je salue la chorale « Teresa Enríquez de Torrijos » de Tolède, le groupe de familles et d’enfants de Slovaquie et les fidèles mexicains.

Je salue les participants à la marche de sensibilisation sur les conditions des prisonniers. Nous devons œuvrer pour que les prisonniers soient dans des conditions de dignité. Tout le monde peut faire des erreurs. Être détenu, c’est reprendre une vie honnête plus tard. Je salue la délégation venue à l’occasion de la Journée des Patients Ataxias et l’Association « La Palma » de Castagnola di Massa.

Frères et sœurs, continuons à prier pour la paix. Malheureusement, la tension est très forte sur les fronts de guerre. Que soit entendue la voix du peuple qui demande la paix. N’oublions pas l’Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, le Myanmar, de nombreux pays en guerre. Nous prions pour la paix.

Je souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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Saint Maurice et ses compagnons de la légion thébéenne

Saint Maurice et ses compagnons de la légion thébéenne
(
v. 287)

et ses compagnons, militaires romains martyrisés à Auganuum (Agaune), devenu depuis Saint Maurice du Valais.

Erasmus de Formiae et Saint Maurice par Matthias Grünewald (1517-23), paroisse Notre-Dame de Capelou.
Erasmus de Formiae et Saint Maurice par Matthias Grünewald (1517-23), paroisse Notre-Dame de Capelou.

Dès que Maximien devint empereur d’Occident (286), il décida d’y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s’y trouvait cantonnée. Il n’aurait pu tomber plus mal.

Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d’exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu’au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine.

Ce qui est vrai sans doute, c’est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ce pourquoi ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s’élevait à cet endroit.

Un siècle et demi plus tard, l’évêque de Lyon, Eucher, rédige les récits de leur martyre d’après des traditions orales. Dès le début du VIIe siècle, saint Maurice est en grande vénération à Vienne et dans le diocèse de Grenoble. A la fin du XIe siècle, il devient le seul titulaire de la cathédrale de Vienne.

– il est le saint patron du diocèse d’Angers, histoire du martyr de saint Maurice et ses compagnons: à la fin du IVe siècle, les reliques du saint sont déplacées à Angers. Il devient titulaire de la cathédrale et patron du diocèse.

– Comme l’a figuré le célèbre tableau du Greco consacré au martyr de saint Maurice, la foi intrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus d’un ordre injuste au péril de sa vie.

(d’après Nominis)