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sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Audience: l’Esprit Saint nous aide à prier avec le cœur

Audience: l’Esprit Saint nous aide à prier avec le cœur

Nous ne savons pas prier mais l’Esprit Saint vient à notre aide. Le Saint-Père a poursuivi ce mercredi 6 novembre son cycle de catéchèses sur l’Esprit Saint lors de l’audience générale place Saint-Pierre. Dans ce douzième volet, le Pape s’est intéressé ainsi à la prière, dans laquelle se manifeste l’action sanctifiante de l’Esprit.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 6 novembre 2024

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Cycle de catéchèse. L’Esprit et l’Épouse. L’Esprit Saint conduit le peuple de Dieu vers Jésus, notre espérance. 12. « L’Esprit intercède pour nous ». L’Esprit Saint et la prière chrétienne

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’action sanctifiante de l’Esprit Saint, outre la Parole de Dieu et les Sacrements, se manifeste dans la prière, et c’est à la prière que nous voulons consacrer la réflexion d’aujourd’hui : la prière. L’Esprit Saint est à la fois sujet et objet de la prière chrétienne. C’est-à-dire qu’il est Celui qui donne la prière et Celui qui est donné par la prière.

Nous prions pour recevoir l’Esprit Saint et nous recevons l’Esprit Saint pour pouvoir prier vraiment, c’est-à-dire comme des enfants de Dieu et non comme des esclaves. Réfléchissons à ceci : priez comme des enfants de Dieu, et non comme des esclaves. On doit toujours prier avec liberté. « Aujourd’hui, je dois prier ceci, ceci, ceci, parce que j’ai promis ceci, ceci, ceci… Sinon, j’irai en enfer ! Non, ce n’est pas cela la prière.

La prière est libre. Tu pries quand l’Esprit t’aide à prier. Tu pries quand tu sens dans ton cœur le besoin de prier ; et quand tu ne sens rien, arrête-toi et demande-toi : pourquoi je ne sens pas le désir de prier, qu’est-ce qui se passe dans ma vie ? La spontanéité dans la prière est toujours ce qui nous aide le plus. Cela signifie prier comme des enfants et non comme des esclaves.

Surtout, nous devons prier pour recevoir l’Esprit Saint. Il y a, à cet égard, une parole très précise de Jésus dans l’Évangile : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (Lc 11, 13).

Chacun de nous, chacun de nous, aux petits que nous savons donner de bonnes choses, qu’il s’agisse d’enfants, de petits-enfants ou d’amis. Les petits reçoivent toujours de bonnes choses de nous. Et comment le Père ne nous donnerait-il pas l’Esprit ? Et cela nous donne du courage et nous pouvons continuer.

Dans le Nouveau Testament, nous voyons toujours l’Esprit Saint descendre pendant la prière. Il descend sur Jésus lors du baptême dans le Jourdain, alors qu’il « priait » (Lc 3,21) ; et il descend sur les disciples à la Pentecôte, alors qu’ils « persévéraient et priaient d’un commun accord » (Ac 1,14).

C’est l’unique « pouvoir » que nous avons sur l’Esprit de Dieu. Le pouvoir de la prière : il ne résiste pas à la prière. Nous prions et il vient. Sur le Mont Carmel, les faux prophètes de Baal – rappelez-vous ce passage de la Bible – s’agitaient pour invoquer le feu du ciel sur leur sacrifice, mais rien ne se passait, parce qu’ils étaient idolâtres, ils adoraient un dieu qui n’existe pas ;

Élie a prié et le feu est descendu et a consumé l’holocauste (cf. 1 Rois 18, 20-38). L’Église suit fidèlement cet exemple : elle a toujours sur les lèvres l’imploration « Viens ! Viens! » chaque fois qu’elle s’adresse à l’Esprit Saint. Et elle le fait surtout à la Messe, pour qu’il descende comme la rosée et sanctifie le pain et le vin pour le sacrifice eucharistique.

Mais il y a aussi l’autre aspect, le plus important et le plus encourageant pour nous : l’Esprit Saint est celui qui nous donne la vraie prière. Saint Paul affirme ceci : « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut.

L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.» (Rm 8, 26-27).

C’est vrai, nous ne savons pas prier, nous ne savons pas. Nous devons apprendre chaque jour. La raison de cette faiblesse de notre prière s’exprimait autrefois en un seul mot, utilisé de trois manières différentes : comme adjectif, comme nom et comme adverbe.

Il est facile à retenir, même pour ceux qui ne connaissent pas le latin, et il vaut la peine de s’en souvenir, car il contient à lui seul tout un traité. Nous, les êtres humains, nous disons “mali, mala, male petimus”, ce qui signifie : étant mauvais (mali), nous demandons de mauvaises choses (mala) et de la mauvaise manière (male).

Jésus dit : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu, et le reste vous sera donné par surcroît » (Mt 6, 33) ; nous, en revanche, nous cherchons d’abord le surcroît, c’est-à-dire nos propres intérêts- tant de fois ! -, et nous oublions surtout de demander le règne de Dieu. Demandons au Seigneur le Règne, et tout vient avec.

L’Esprit Saint vient, certes, au secours de notre faiblesse, mais il fait quelque chose de bien plus important encore : il nous atteste que nous sommes enfants de Dieu et met sur nos lèvres le cri : «Père » (Rm 8,15 ; Ga 4,6).

Nous ne pouvons pas dire “Père, Abba” sans la force de l’Esprit Saint. La prière chrétienne, ce n’est pas l’homme qui parle à Dieu au bout du fil, c’est Dieu qui prie en nous ! Nous prions Dieu par Dieu. Prier, c’est se mettre à l’intérieur de Dieu et que Dieu entre en nous.

C’est précisément dans la prière que l’Esprit Saint se révèle comme “Paraclet”, c’est-à-dire avocat et défenseur. Il ne nous accuse pas devant le Père, mais il nous défend. Oui, il nous défend, il nous convainc que nous sommes pécheurs (cf. Jn 16,8), mais il le fait pour nous faire goûter la joie de la miséricorde du Père, et non pour nous détruire avec des sentiments stériles de culpabilité.

Même lorsque notre cœur nous reproche quelque chose, il nous rappelle que « Dieu est plus grand que notre cœur » (1 Jn 3,20). Dieu est plus grand que notre péché. Nous sommes tous pécheurs… Pensons-y : peut-être que parmi vous – je ne sais pas – certains ont tellement peur à cause de ce qu’ils ont fait, ils ont peur d’être réprimandés par Dieu, ils ont peur de tant de choses et n’arrivent pas à trouver la paix.

Mets-toi en prière, fais appel à l’Esprit Saint et il t’apprendra à demander pardon. Et vous savez quoi ? Dieu ne connaît pas beaucoup la grammaire et quand nous demandons pardon, il ne nous laisse pas finir ! « Par… » et là, Il ne nous laisse pas finir le mot pardon. Il nous pardonne avant tout, il nous pardonne toujours, avant que nous ne terminions le mot pardon. Nous disons « par… » et le Père nous pardonne toujours.

Le Saint-Esprit intercède pour nous et nous apprend aussi à intercéder à notre tour pour nos frères et sœurs ; il nous enseigne la prière d’ intercession : prier pour telle personne, prier pour tel malade, prier pour celui qui est en prison, prier… ; prier pour la belle-mère aussi, et prier toujours, toujours. Cette prière est particulièrement agréable à Dieu parce qu’elle est la plus gratuite et la plus désintéressée.

Quand chacun prie pour tous, il arrive – disait saint Ambroise – que tous prient pour chacun ; la prière se multiplie [1] La prière est ainsi. Voilà une tâche si précieuse et nécessaire dans l’Église, surtout en ce temps de préparation au Jubilé : nous unir au Paraclet qui “intercède pour nous tous selon les desseins de Dieu”.

Mais ne pas prier comme des perroquets, s’il vous plaît ! Ne pas dire «bla, bla, bla…». Non. Dis « Seigneur », mais dis-le du fond du cœur. « Aide-moi, Seigneur », « Je t’aime, Seigneur ». Et quand vous priez le Notre Père, dites « Père, Tu es mon Père ». Priez avec le cœur et non avec les lèvres, ne faites pas comme les perroquets.

Que l’Esprit nous aide dans la prière, car nous en avons tant besoin ! Je vous remercie.

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[1] De Cain et Abel, I, 39.

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Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les jeunes provenant de l’Institut Fénelon de Paris et du Collège Saint Joseph de Reims.

En ce temps de préparation au Jubilé, apprenons à nous laisser guider par le Saint Esprit afin qu’il nous inspire les moyens pour être de véritables missionnaires de l’Espérance auprès de nos frères et sœurs.

Que Dieu vous bénisse !

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Résumé de la catéchèse du Saint-Père : 

Chers frères et sœurs,

Notre réflexion d’aujourd’hui porte sur l’action sanctifiante de l’Esprit Saint dans la prière chrétienne, dont Il est l’objet et le sujet. Il est celui qui nous inspire la vraie prière et vient en aide à notre faiblesse. Dans la prière chrétienne, l’Esprit Saint se révèle comme Paraclet, c’est-à-dire notre avocat et défenseur.

Il intercède pour nous et nous enseigne la prière d’intercession, qui est particulièrement appréciée de Dieu, parce qu’elle est la plus gratuite et la plus désintéressée. En ce temps de préparation au Jubilé, apprenons à nous unir au Paraclet qui intercède pour les saints selon les desseins de Dieu.


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Saint Charles Borromée, archevêque de Milan et cardinal

Saint Charles Borromée, archevêque de Milan et cardinal

Saint Charles Borromée – église Saint Léonard – Croissy-sur-Seine – 78 – Fr

Cardinal à l’âge de 22 ans seulement, Charles Borromée, descendant d’une famille lombarde du XVI siècle, mène une vie de jouisseur; la mort de son frère lui fait découvrir l’amour de Dieu. Il convainc le Pape de rouvrir le Concile de Trente et comme évêque il est «le moteur» de charité pour chacun.

Celui qui se trouve sur les rives du Lac Majeur, aperçoit aussitôt la statue de saint Charles Borromée qui domine les eaux de l’Arone. Haute de trente-cinq mètres, y compris le socle, elle fut réalisée au XVII en cuivre et fer et représente l’Archevêque de Milan en train de bénir.

Mais surtout, le monument a une particularité: son intérieur se visite grâce à un long escalier. Celui qui escalade donc ses nombreux escaliers, peut observer le monde alentour à travers deux ouvertures réalisées justement sur les yeux de la statue de Borromée. Et en voici l’enseignement du Saint: regarder le monde à travers ses yeux, ou encore à travers la charité et l’humilité.

«D’évêque enfant au géant de la sainteté»

«Evêque enfant» d’abord, «géant de la sainteté» ensuite, la vie de saint Charles Borromée se déroule entre ces deux pôles, dans une accélération des temps directement proportionnels à son action pastorale.

En effet, le petit Charles brûle les étapes: né le 2 octobre 1538 à Arona dans la noble famille Borromée, deuxième fils de Gilbert et Marguerite, il reçoit, alors qu’il n’est âgé que de 12 ans, le titre de «commanditaire» d’une abbaye bénédictine locale. Le titre honorifique lui donne le droit de jouissance de revenus importants, mais le futur Saint décide de les destiner à la charité des pauvres.

Le Concile de Trente

Il étudie le droit Canon et le droit civil à Pavie et en 1559, à l’âge de 21 ans, il devient docteur en utroque jure. Peu de temps après meurt son frère aîné, Frédéric. Beaucoup de personnes le conseillent de laisser la charge ecclésiastique pour prendre la tête de la famille.

Charles décide au contraire de continuer son cheminement sacerdotal. A 25 ans il est ordonné prêtre en 1563 et tout de suite après, consacré évêque. C’est en cette qualité qu’il participe aux dernières phases du Concile de Trente (1562-1563), en devenant un des principaux promoteurs de ce qu’on appelle la «Contreréforme» et en collaborant à la rédaction du «Catéchisme tridentin»

Archevêque de Milan à seulement 27 ans d’âge

En mettant aussitôt en pratique les indications du Concile, qui impose aux Pasteurs la résidence dans leurs diocèses respectifs, en 1565, à 27 ans d’âge seulement, Charles prend possession de l’Archidiocèse de Milan, dont il est nommé archevêque.

Son dévouement à l’Église ambrosienne est total; à trois reprises, il accomplit une visite pastorale sur tout le territoire diocésain, l’ organisant ensuite en circonscriptions. Il fonde des séminaires pour aider à la formation des prêtres, fait construire églises, écoles, collèges, hôpitaux; il institue la Congrégation des Oblats, prêtres séculiers, donne aux pauvres les richesses de sa famille.

«Les âmes se conquièrent à genoux»

En même temps, Charles se consacre à la réforme profonde de l’Église à partir de son intérieur: en une époque particulièrement délicate pour le christianisme, «l’évêque –enfant» n’a pas peur de défendre l’Eglise contre les ingérences des puissants et il ne manque pas de rénover les structures ecclésiales, en en sanctionnant et en en corrigeant les défaillances.

Conscient du fait que la réforme de l’Église, pour être crédible, doit commencer justement par les Pasteurs, Borromée encourage prêtres, religieux, et diacres à croire davantage en la force de la prière et de la pénitence, transformant leur vie en un vrai cheminement de sainteté. «Les âmes, répète-t-il souvent, se conquièrent à genoux»

«Que les Pasteurs soient des serviteurs de Dieu et des pères pour les gens»

L’action pastorale réellement ainsi stimulée par l’amour du Christ ne lui épargne pas hostilité et résistances. Contre lui les ainsi appelés «Humiliés», ordre religieux au risque des dérives doctrinales, organisent un attentat, en lui tirant aux épaules un coup d’arquebuse, alors que le futur Saint était recueilli en prière. L’attaque échoue et Charles continue sa mission; il désire «que les Pasteurs soient des serviteurs de Dieu et des pères pour les gens» (pape François, Audience à la communauté du Collège pontifical Lombard de Rome, 25.01.2016).

La peste de Milan

Vers les années 1570, la peste sévit et Milan, à genoux, pliée par l’épidémie et par la famine, ne peut compter que sur son archevêque qui n’épargne pas ses efforts. Fidèle à son moto épiscopal, «Humilitas», entre 1576 et 1577 il visite et réconforte les malades qu’il aide en dépensant tous ses biens.

Sa présence entre les gens est tellement constante que l’histoire évoquera cette période comme la «peste de Saint Charles» et des siècles après Alexandre Manzoni en parlera aussi dans son roman «I Promessi Sposi»(Les Fiancés)

En pèlerinage au Saint Suaire

L’archevêque de Milan joue un rôle fondamental aussi dans l’arrivée du Suaire en Italie: c’est pour répondre à son désir ardent de prier devant le Saint Tissu de Lin, que les ducs de Savoie, en 1578, décident de déplacer le Suaire du Christ du Château de Chambéry, en France, à Turin, où, ensuite il restera pour toujours. Borromée s’y rend en pèlerinage à pieds, en marchant pendant quatre jours, à jeûne et en prière.

Le «Scurolo» dans le Dôme de Milan

Son état physique, éprouvé par de nombreuses fatigues, commence à se détériorer et le 4 novembre 1584, Charles meurt seulement à 46 ans, en laissant cependant un héritage immense, moral et spirituel. Il est béatifié en 1602 par Clément VIII, puis canonisé en 1610 par Paul V.

Depuis lors, sa dépouille repose dans la crypte de la Cathédrale de Milan, dans un mausolée qu’on appelle «Scurolo», recouvert de panneaux en feuilles d’argent qui en parcourent la vie.

Angélus: le cœur, source et racine

Angélus: le cœur, source et racine

Commentant l’Évangile du jour, qui raconte une discussion de Jésus dans le temple de Jérusalem, le Pape François lors de l’Angélus du dimanche 3 novembre a parlé de l’essence du «plus important» des commandements, «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu» et «Tu aimeras ton prochain» (v. 30-31).

 

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 3 novembre 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

L’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui (Mc 12,28-34) nous raconte une des nombreuses discussions que Jésus a eues au temple de Jérusalem. Un des scribes s’approche et l’interroge : « Quel est le premier de tous les commandements ? (v. 28). Jésus répond en rassemblant deux paroles fondamentales de la loi mosaïque : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu » et « tu aimeras ton prochain » (vv. 30-31).

Avec sa question, le scribe recherche « le premier » des commandements, c’est-à-dire un principe qui sous-tend tous les commandements ; les Juifs avaient de nombreux préceptes et cherchaient pour tous la base, une qui soit la fondamentale ; ils ont essayé de se mettre d’accord sur un point fondamental, et il y a eu des discussions entre eux, de bonnes discussions parce qu’ils cherchaient la vérité.

cette question est essentielle pour nous aussi, pour notre vie et pour le chemin de notre foi.

En fait, nous aussi parfois nous sentons perdus dans beaucoup de choses et nous nous demandons : mais, en fin de compte, quelle est la chose la plus importante de toutes ? Où puis-je trouver le centre de ma vie, de ma foi ? Jésus nous donne la réponse en combinant ces deux commandements qui sont les principaux : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu» et «tu aimeras ton prochain». Et c’est le cœur de notre foi.

Nous tous – nous le savons – avons besoin de retourner au cœur de la vie et de la foi, car le cœur est « la source et la racine de toutes les autres forces, convictions » (Enc. Dilexit nos, 9). Et Jésus nous dit que la source de tout est l’amour, qu’il ne faut jamais séparer Dieu de l’homme.

Le Seigneur dit au disciple de tous les temps : dans votre voyage, ce qui compte, ce ne sont pas les pratiques extérieures, comme les holocaustes et les sacrifices (v. 33), mais la disposition du cœur avec laquelle vous vous ouvrez à Dieu et à vos frères. amoureux.

Frères et sœurs, nous pouvons en effet faire beaucoup de choses, mais les faire uniquement pour nous-mêmes et sans amour, et ce n’est pas bien ; faites-les avec un cœur distrait ou avec un cœur fermé, et ce n’est pas bien. Tout doit être fait avec amour.

Le Seigneur viendra nous interroger d’abord sur l’amour : « Comment as-tu aimé ? Il est donc important de fixer dans le cœur le commandement le plus important. Lequel? Aime le Seigneur ton Dieu et aime ton prochain comme toi-même.

Et chaque jour, nous examinons notre conscience et nous nous demandons : l’amour de Dieu et du prochain est-il le centre de ma vie ? Ma prière à Dieu me pousse-t-elle à aller vers mes frères et à les aimer librement? Est-ce que je reconnais la présence du Seigneur dans le visage des autres ?

Que la Vierge Marie, qui a porté la loi de Dieu gravée dans son cœur immaculé, nous aide à aimer le Seigneur et nos frères.

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Après l’Angélus

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et d’autres pays !

Que la guerre soit interdite et que les problèmes soient résolus par le droit et la négociation. Que les armes se taisent et donnent un espace au dialogue. Nous prions pour l’Ukraine, la Palestine, Israël, le Myanmar et le Soudan du Sud tourmentés.

Et nous continuons à prier pour Valence et pour les autres communautés d’Espagne, qui souffrent tant ces jours-ci. Que dois-je faire pour les habitants de Valencia ? S’il te plaît? Est-ce que je propose quelque chose ? Pensez à cette question.

Et je souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt.


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