Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Avant la prière mariale de l’Angélus, vendredi 1er novembre, solennité de tous les saints, le Souverain pontife a invité chacun à faire de sa vie un chemin de sainteté, rappelant combien les saints de la porte d’à côté et tous les saints discrets, humbles et cachés, «comme il y a en tant dans l’Église», offrent un important témoignage de foi.

Paroles du Pape en introduisant la prière mariale

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Chers frères et sœurs, bonjour et bonnes vacances !

Aujourd’hui, solennité de la Toussaint, dans l’Évangile (voir Mt 5,1-12), Jésus proclame la carte d’identité du chrétien. Et qu’est-ce que la carte d’identité chrétienne ? Les Béatitudes. C’est notre carte d’identité, mais aussi le chemin de la sainteté (voir Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, 63). Jésus nous montre un chemin, celui de l’amour, qu’il a lui-même parcouru d’abord en se faisant homme, et qui est pour nous à la fois un don de Dieu et notre réponse. Cadeau et réponse.

C’est un don de Dieu, car, comme le dit saint Paul, c’est Lui qui sanctifie (voir 1 Co 6, 11). Et c’est pour cela que c’est avant tout au Seigneur que nous demandons de nous faire saints, de rendre nos cœurs semblables au sien (voir Lettre encyclique Dilexit nos, 168). Avec sa grâce, il nous guérit et nous libère de tout ce qui nous empêche d’aimer comme il nous aime (voir Jean 13, 34), de sorte qu’en nous, comme le dit le bienheureux Carlo Acutis, il y a toujours « moins de moi pour laisser de la place à Dieu. »

Et cela nous amène au deuxième point : notre réponse. Le Père des cieux, en effet, nous offre sa sainteté, mais ne nous l’impose pas. Il sème en nous, nous fait goûter et voir sa beauté, mais attend ensuite notre réponse. Il nous laisse la liberté de suivre ses bonnes inspirations, de nous laisser impliquer dans ses projets, de faire nôtres ses sentiments (voir Dilexit nos, 179), en nous mettant, comme il nous l’a enseigné, au service des autres, avec un toujours plus universel, ouvert et adressé à tous, au monde entier.

Nous voyons tout cela dans la vie des saints, même à notre époque. Pensons par exemple à saint Maximilien Kolbe, qui, à Auschwitz, demanda à prendre la place d’un père de famille condamné à mort ; ou à sainte Thérèse de Calcutta, qui a passé sa vie au service des plus pauvres parmi les pauvres ; ou à l’évêque Saint Oscar Romero, assassiné sur l’autel pour avoir défendu les droits des plus pauvres contre les abus des tyrans.

Nous pouvons ainsi dresser une liste de nombreux saints, nombreux : ceux que nous vénérons sur les autels et d’autres, que j’aime appeler les saints « d’à côté », ceux du quotidien, cachés, qui mènent leur vie chrétienne quotidienne. Frères et sœurs, que de sainteté cachée se cache dans l’Église !

Nous reconnaissons de nombreux frères et sœurs façonnés par les Béatitudes : pauvres, doux, miséricordieux, affamés et assoiffés de justice, artisans de paix. Ce sont des personnes « pleines de Dieu », incapables de rester indifférentes aux besoins des autres ; ils sont témoins de chemins lumineux, possibles pour nous aussi.

Demandons-nous maintenant : est-ce que je demande à Dieu, dans la prière, le don d’une vie sainte ? Est-ce que je me laisse guider par les bons élans que son Esprit m’inspire ? Et est-ce que je m’engage personnellement à pratiquer les Béatitudes de l’Évangile, dans les environnements dans lesquels je vis ?

Que Marie, Reine de Tous les Saints, nous aide à faire de notre vie un chemin de sainteté.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

J’exprime ma proximité au peuple tchadien, en particulier aux familles des victimes du grave attentat terroriste d’il y a quelques jours, ainsi qu’aux personnes touchées par les inondations.

Et face à ces catastrophes environnementales, nous prions pour les populations de la péninsule ibérique, en particulier la communauté valencienne, accablée par la tempête « DANA » : pour les défunts et leurs proches, et pour toutes les familles sinistrées. Que le Seigneur soutienne ceux qui souffrent et ceux qui apportent de l’aide. Notre proximité avec les valenciens.

Je vous salue tous avec affection, pèlerins de divers pays, familles, groupes paroissiaux, associations et groupes scolaires. Notamment les fidèles venus de Rignac (France).

Et je salue les participants à la « Course des Saints », organisée par la Fondation Don Bosco Missions. Chers amis, cette année aussi vous nous rappelez que la vie chrétienne est une course, mais pas comme le monde court, non ! C’est la course d’un cœur aimant ! Et merci pour votre soutien dans la construction d’un centre sportif en Ukraine.

Nous prions pour l’Ukraine tourmentée, nous prions pour la Palestine, Israël, le Liban, le Myanmar, le Soudan et pour tous les peuples qui souffrent des guerres. Frères et sœurs, la guerre est toujours une défaite, toujours !

Et c’est ignoble, parce que c’est le triomphe du mensonge, du mensonge : on cherche le maximum d’intérêt pour soi et le maximum de dégâts pour l’adversaire, en piétinant les vies humaines, l’environnement, les infrastructures, tout ; et tout masqué de mensonges. Et les innocents souffrent ! Je pense aux 153 femmes et enfants massacrés ces derniers jours à Gaza.

Demain aura lieu la commémoration annuelle de tous les fidèles disparus. Ceux qui le peuvent ces jours-ci vont prier sur les tombes de ses proches. Demain matin, j’irai moi aussi célébrer la messe au cimetière Laurentino à Rome. Ne l’oublions pas : l’Eucharistie est la prière la plus grande et la plus efficace pour les âmes des défunts.

Je souhaite à tous une bonne fête en compagnie des saints. Je vous salue tous, je salue les garçons de l’Immaculée qui sont bons ! Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bonnes vacances ! Bon déjeuner et à bientôt.


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Audience générale: la confirmation, sacrement de la croissance dans l’Esprit Saint

Audience générale: la confirmation, sacrement de la croissance dans l’Esprit Saint

Devant les fidèles réunis place Saint-Pierre, le Pape a souligné l’importance de la confirmation, sacrement de l’Esprit Saint marquant les fidèles du sceau du Christ. La confirmation doit être le point de départ d’un engagement actif dans la vie de l’Église selon le Saint-Père.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 30 octobre 2024

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résumé

Chers frères et sœurs,

Nous poursuivons notre réflexion sur l’action de l’Esprit-Saint dans la vie de l’Église. Son action sanctifiante nous parvient en particulier par la Parole de Dieu et les sacrements. La confirmation est, par excellence, le sacrement de l’Esprit. L’imposition des mains communique de manière visible et charismatique l’Esprit Saint. Saint Paul insiste sur l’onction indélébile que donne l’Esprit Saint aux fidèles qui sont comme marqué d’un sceau.

La confirmation est pour chaque fidèle ce que la Pentecôte a été pour toute l’Église. Si le baptême est le sacrement de la naissance, la confirmation est celui de la croissance et donc du témoignage. Il est lié à la maturité de l’existence chrétienne. Ainsi il ne doit pas être une dernière étape mais plutôt le point de départ d’un engagement actif dans la vie de l’Église.:

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus, de la Guadeloupe et des diocèses de Paris, Belfort-Montbéliard et de Laval. Ravivons-en nous le don de l’Esprit, que nous avons reçu à la confirmation, pour témoigner à nos contemporains, par nos vies, de l’amour de Dieu pour tout homme. Que Dieu vous bénisse.

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Cycle de catéchèse. L’Esprit et la Mariée. Le Saint-Esprit guide le peuple de Dieu à la rencontre de Jésus, notre espérance. 11. «Il nous a oints et a apposé son sceau sur nous.» Confirmation, sacrement du Saint-Esprit.Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, nous poursuivons la réflexion sur la présence et l’action du Saint-Esprit dans la vie de l’Église à travers les sacrements.

L’action sanctifiante de l’Esprit Saint nous parvient d’abord par deux canaux : la Parole de Dieu et les sacrements. Et parmi tous les sacrements, il y en a un qui est, par excellence, le sacrement du Saint-Esprit, et c’est sur lui que je voudrais m’attarder aujourd’hui. C’est le sacrement de confirmation ou de confirmation.

Dans le Nouveau Testament, outre le baptême d’eau, un autre rite est mentionné, celui de l’imposition des mains, qui a pour but de communiquer l’Esprit Saint de manière visible et charismatique, avec des effets similaires à ceux produits sur les Apôtres. à la Pentecôte. Les Actes des Apôtres rapportent un épisode significatif à cet égard.

Ayant appris que certains en Samarie avaient accepté la parole de Dieu, ils envoyèrent Pierre et Jean de Jérusalem. «Ils sont descendus – dit le texte – et ont prié pour eux afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; car il n’était encore descendu sur aucun d’eux, mais ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors ils leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (8 : 14-17).

À cela s’ajoute ce qu’écrit saint Paul dans la deuxième Lettre aux Corinthiens : « C’est Dieu lui-même qui nous confirme, avec vous, dans le Christ et nous a donné l’onction, nous a scellés et nous a donné la garantie. de l’Esprit dans nos cœurs » (1.21-22). Le dépôt de l’Esprit. Le thème du Saint-Esprit comme « sceau royal » avec lequel le Christ marque ses brebis est à la base de la doctrine du « caractère indélébile » conféré par ce rite.

Au fil du temps, le rite de l’onction a pris la forme d’un sacrement à part entière, prenant des formes et des contenus différents selon les époques et les différents rites de l’Église. Ce n’est pas ici le lieu de retracer cette histoire très complexe. Ce qu’est le sacrement de confirmation dans la compréhension de l’Église me semble être décrit de manière simple et claire par le Catéchisme des adultes de la Conférence épiscopale italienne.

Il est dit ainsi : « La Confirmation est pour chaque croyant ce que la Pentecôte fut pour toute l’Église. […] Elle renforce l’incorporation baptismale au Christ et à l’Église et la consécration à la mission prophétique, royale et sacerdotale. Communiquer l’abondance des dons de l’Esprit […]. Ainsi, si le baptême est le sacrement de la naissance, la confirmation est le sacrement de la croissance. C’est pour cette raison qu’il est aussi le sacrement du témoignage, car celui-ci est étroitement lié à la maturité de l’existence chrétienne. » [1]

Le problème est de savoir comment faire en sorte que le sacrement de Confirmation ne soit pas réduit, en pratique, à une « extrême-onction », c’est-à-dire au sacrement de « départ » de l’Église. On dit que c’est le « sacrement des adieux », car une fois que les jeunes le disent, ils partent et reviennent ensuite pour le mariage. C’est ce que disent les gens. Mais il faut veiller à ce qu’il soit le sacrement du début de la participation active à la vie de l’Église.

C’est un objectif qui peut nous paraître impossible étant donné la situation actuelle dans toute l’Église, mais cela ne signifie pas que nous devons cesser de le poursuivre. Il n’en sera pas ainsi pour tous ceux qui seront confirmés, enfants ou adultes, mais il est important qu’il en soit ainsi pour au moins certains qui seront alors les dirigeants de la communauté.

À cette fin, il peut être utile de se faire aider dans la préparation au sacrement par des fidèles laïcs qui ont eu une rencontre personnelle avec le Christ et ont fait une véritable expérience de l’Esprit. Certains disent l’avoir vécu comme un épanouissement en eux du sacrement de Confirmation qu’ils ont reçu étant enfants.

Mais cela ne concerne pas seulement les futurs candidats à la confirmation ; cela nous affecte tous à tout moment. Avec la confirmation et l’onction, nous avons reçu, nous a assuré l’Apôtre, également les arrhes de l’Esprit qu’il appelle ailleurs « les prémices de l’Esprit » (Rm 8, 23). Il faut « dépenser » ce dépôt, profiter de ces prémices, ne pas enterrer sous terre les charismes et les talents reçus.

Saint Paul exhortait son disciple Timothée à « raviver le don de Dieu reçu par l’imposition des mains » (2 Tim 1,6), et le verbe utilisé suggère l’image de celui qui souffle sur le feu pour en raviver la flamme. Voilà une belle étape pour l’année jubilaire ! Retirez les cendres de l’habitude et du désengagement, devenez, comme les relayeurs des Jeux olympiques, porteurs de la flamme de l’Esprit. Que l’Esprit nous aide à faire quelques pas dans cette direction !

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[1] La vérité vous libérera. Catéchisme pour adultes. Libreria Editrice Vaticana 1995, p. 324.

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Salutations

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus, de la Guadeloupe et des diocèses de Paris, Belfort-Montbéliard et de Laval. Ravivons-en nous le don de l’Esprit, que nous avons reçu à la confirmation, pour témoigner à nos contemporains, par nos vies, de l’amour de Dieu pour tout homme. Que Dieu vous bénisse.

Mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. Nous sommes désormais proches de la solennité de la Toussaint : je vous invite à vivre cet anniversaire de l’année liturgique, au cours duquel l’Église veut nous rappeler un aspect de sa réalité : la gloire céleste des frères qui nous ont précédés sur le chemin. de la vie et qui maintenant, dans la vision du Père, veulent être en communion avec nous pour nous aider à atteindre le but qui nous attend.

Et nous prions pour la paix. La guerre grandit ! Pensons aux pays qui souffrent tant : l’Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, le Myanmar, le Nord-Kivu et de nombreux pays en guerre. Prions pour la paix ! La paix est un don du Saint-Esprit et la guerre est toujours – toujours, toujours – une défaite.

À la guerre, personne ne gagne ; tout le monde est perdant. Prions pour la paix, frères et sœurs. Hier, j’ai vu que 150 innocents ont été mitraillés : qu’est-ce que les enfants ont à voir avec la guerre ? Les familles ? Ce sont les premières victimes. Nous prions pour la paix.

Et ma bénédiction à tous !


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Angélus: s’ouvrir à une relation d’espérance avec le Christ, lumière du monde

Angélus: s’ouvrir à une relation d’espérance avec le Christ,  lumière du monde

C’est sur la guérison de l’aveugle Bartimée par Jésus, que le Pape François a centré son exhortation en commentant l’Évangile de ce 30e dimanche du Temps ordinaire. Au cours de la prière mariale de l’Angélus,  après la messe de clôture de la seconde phase du Synode sur la synodalité, le Saint-Père a invité les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, «à s’ouvrir à une relation d’espérance avec le Christ, lumière du monde».
LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 27 octobre 2024

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, l’Évangile de la liturgie (Mc 10,46-52) nous parle de Jésus, qui guérit un homme de la cécité. Il s’appelle Bartimée, mais la foule dans la rue l’ignore : c’est un pauvre mendiant. Ces gens n’ont pas d’yeux pour cet aveugle ; ils le quittent, ils l’ignorent.

Aucun regard attentionné, aucun sentiment de compassion. Même Bartimée ne voit pas, mais il entend et se fait entendre. Criez, criez fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! » (v. 48). Mais Jésus l’entend et le voit. Elle se met à sa disposition et lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? (v. 51).

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Cette question, posée devant un aveugle, ressemble à une provocation mais c’est plutôt un test. Jésus demande à Bartimée qui il recherche réellement et pour quelle raison. Qui est pour vous le « Fils de David » ? Et c’est ainsi que le Seigneur commence à ouvrir les yeux de l’aveugle. Considérons trois aspects de cette rencontre qui devient dialogue : le cri, la foi, le chemin.

Tout d’abord le cri de Bartimée, qui n’est pas seulement une demande d’aide. C’est une affirmation de lui-même. L’aveugle dit : « J’existe, regarde-moi. Je ne peux pas voir, Jésus. Peux-tu me voir ? Oui, Jésus voit le mendiant et l’écoute, avec les oreilles de son corps et avec celles de son cœur.

Nous pensons à nous lorsque nous rencontrons un mendiant dans la rue : combien de fois nous détournons le regard, combien de fois nous l’ignorons, comme s’il n’existait pas. Et entend-on le cri des mendiants ?

Deuxième point : la foi. Que dit Jésus ? « Va, ta foi t’a sauvé » (v. 52). Bartimée voit parce qu’il croit ; Le Christ est la lumière de ses yeux. Le Seigneur observe comment Bartimée le regarde.

Comment puis-je regarder un menteur ? Est-ce que je l’ignore ? Est-ce que je le regarde comme Jésus ? Suis-je capable de comprendre ses questions, son appel à l’aide ? Quand vous faites l’aumône, regardez-vous le mendiant dans les yeux ? Touchez-vous sa main pour sentir sa chair ?

Enfin, le voyage : Bartimée, guéri, « suivit Jésus sur le chemin » (v. 52). Mais chacun de nous est Bartimée, aveugle intérieurement, qui suit Jésus une fois qu’il s’est approché de lui.

Lorsque vous vous approchez d’un pauvre et que vous vous sentez proche, c’est Jésus qui s’approche de vous dans la personne de ce pauvre. S’il vous plaît, ne nous y trompons pas : l’aumône n’est pas la charité. Celui qui reçoit le plus de grâce de l’aumône est celui qui la donne, parce qu’il se laisse regarder par les yeux du Seigneur.

Prions ensemble Marie, aube du salut, pour qu’elle garde notre chemin à la lumière du Christ.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui, nous avons conclu le Synode des évêques. Prions pour que tout ce que nous avons fait ce mois-ci continue pour le bien de l’Église.

Le 22 octobre marquait le 50e anniversaire de la création, par saint Paul VI, de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, et demain ce sera le 60e anniversaire de la Déclaration Nostra aetate du Concile œcuménique Vatican II. Surtout en ces temps de grandes souffrances et tensions, j’encourage ceux qui s’engagent au niveau local en faveur du dialogue et de la paix.

Demain, une importante Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’ouvrira à Genève, 75 ans après les Conventions de Genève.

Que cet événement réveille les consciences pour que, lors des conflits armés, la vie et la dignité des individus et des peuples soient respectées, ainsi que l’intégrité des structures civiles et des lieux de culte, dans le respect du droit international humanitaire. Il est triste de voir comment pendant la guerre, quelque part, des hôpitaux et des écoles sont détruits.

Je me joins à la bien-aimée Église de San Cristóbal de las Casas, dans l’État mexicain du Chiapas, qui pleure le prêtre Marcelo Pérez Pérez, assassiné dimanche dernier. Serviteur zélé de l’Évangile et du peuple fidèle de Dieu, que son sacrifice, comme celui d’autres prêtres tués pour leur fidélité au ministère, soit un germe de paix et de vie chrétienne.

Je suis proche des habitants des Philippines frappés par un cyclone très violent. Que le Seigneur soutienne ce peuple si plein de foi.

Je vous salue, Romains et pèlerins. Je salue en particulier la Confrérie du Señor de los Milagros, des Péruviens de Rome, que je remercie pour son témoignage et les encourage à continuer sur le chemin de la foi.

Je salue le groupe de personnes âgées de Loiri Porto San Paolo, les enfants de la Confirmation d’Assemini (Cagliari), les « Pèlerins de la Santé » de Plaisance, les Oblats séculiers cisterciens du Sanctuaire de Cotrino et la Confédération des Pauvres Chevaliers de Saint-Paul. Bernard de Chiaravalle.

Et s’il vous plaît, continuez à prier pour la paix, en particulier en Ukraine, en Palestine, en Israël, au Liban, afin que l’escalade prenne fin et que le respect de la vie humaine, qui est sacrée, passe en premier ! Les premières victimes sont parmi la population civile : on le voit tous les jours.

Trop de victimes innocentes ! Nous voyons des images tous les jours d’enfants massacrés.Trop d’enfants ! Nous prions pour la paix.


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse