Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Savoir faire grandir notre foi

Jean Drouais, Christ et la femme cananéenne (1784)

L’Évangile de ce dimanche 20 août est un point de départ pour comprendre qu’il ne faut jamais se décourager, jamais désespérer face aux dures épreuves de la vie, à l’exemple de la femme Cananéenne, qui implore Jésus de toutes ses forces pour qu’il guérisse sa fille «tourmentée par un démon» (Mt 15, 22).

Aux premiers appels de cette étrangère aux yeux du peuple de Judée, Jésus semble de fait ne pas l’entendre, mais c’est sa persévérance qui finira par l’emporter. Persévérance qui est «un exemple de foi indestructible Persévérance qui doit nous encourager à ne jamais perdre l’espoir.

Le seigneur ne tourne pas le dos devant nos nécessités, et s’il peut paraitre insensible quelquefois à notre appel à l’aide, c’est pour mettre notre foi à l’épreuve et la renforcer.

Cet épisode de l’Évangile de Saint-Mathieu nous aide à comprendre le besoin que nous avons grandir dans la foi, et de renforcer notre confiance en Jésus. Lui peut nous aider à retrouver notre chemin lorsque nous avons perdu la boussole de notre route, lorsqu’il nous devient difficile de rester fidèles à nos engagements.

Il est donc important d’alimenter chaque jour notre foi, par l’écoute de la Parole de Dieu, par la célébration des Sacrements, par la prière personnelle comme un cri vers Dieu, et par des actions concrètes de charité pour aider notre prochain.

Nous portons dans nos cœurs la douleur des actions terroristes qui ont, ces derniers jours, provoqué de nombreuses victimes au Burkina Faso, en Espagne et en Finlande, en Russie. Prions pour tous les défunts, les blessés et pour leurs familles. Supplions le Seigneur, Dieu de Miséricorde et de paix, de libérer le monde de cette violence inhumaine.

Pape François – Angelus – dimanche 20-08-2017 – source : Radio Vatican

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A Barcelone, une messe a été célébrée dimanche matin dans la basilique de la Sagrada Familia à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme, et pas uniquement les victimes espagnoles, selon le souhait du Cardinal Juan José Omella, l’Archevêque de Barcelone.

le pardon divin, moteur d’espérance

Marie-Madeleine aux pieds de Jésus chez Simon

Lors de l’audience générale de ce mercredi 16 août, tenue en salle Paul VI, le Pape François a poursuivi sa série d’enseignements sur l’espérance. Pour la 30e étape de ce parcours catéchétique, il s’est arrêté sur «le pardon divin, moteur d’espérance», en commentant la rencontre du Christ avec Marie-Madeleine, dans le 7e chapitre de l’Évangile selon saint Luc.

«Qui est cet homme, qui pardonne même les péchés ?» C’est sur cette réaction scandalisée de Simon le pharisien que le Pape a axé sa réflexion. Cette séquence de l’Évangile de Luc est en effet subversive pour la société de l’époque.

«Une femme de la ville, connue par tous comme une pécheresse, est entrée dans la maison de Simon, s’est penchée vers les pieds de Jésus et a versé sur ses pieds une huile parfumée», suscitant le regard méprisant des témoins de la scène, murmurant que Jésus ne pouvait pas être un vrai prophète s’il la laissait faire. «Selon la mentalité du temps, entre le saint et le pécheur, entre le pur et l’impur, la séparation devait être nette.»

Mais Jésus vient renverser cet ordre moral, quitte à déconcerter ses contemporains. «Là où il y a une personne qui souffre, Jésus en prend charge, et cette souffrance devient la sienne.» Jésus n’est pas comme les philosophes stoïciens, qui appelaient à supporter la peine avec héroïsme : au contraire, il «partage la douleur humaine», avec un cœur «miséricordieux».

Il pardonne, il embrasse, il pose un regard d’espérance sur chaque personne. Or se croire  parfaits et mépriser les autres, c’est suivre la voie des scribes et des pharisiens et non pas celle de Jésus.

Et pourtant, «l’Église est un peuple de pécheurs qui expérimentent la miséricorde et le pardon de Dieu.» Ce n’est donc qu’avec cette «confiance dans le pardon, dans l’amour miséricordieux de Jésus» que peut se construire un chemin chrétien authentique.

16-08-2017 source : Radio Vatican

 

Angélus de l’Assomption : Marie apporte au monde la joie de Jésus

Assomption par Fermo Ghisoni da Caravaggio – XVIe siècle

En ce jour de fête de l’Assomption ce mardi 15 août 2017, beaucoup de pèlerins sont venus à la Chapelle de la rue du Bac, pour vénérer Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

Le Pape François, lors de l’Angélus, place Saint Pierre à Rome, a insisté sur la joie de Jésus apportée par la Vierge Marie au monde. Il a ainsi commenté l’Évangile du jour, celui de la visitation selon saint Luc, quand Marie enceinte du Christ se rend auprès de sa cousine Élisabeth, qui attend Jean-Baptiste. «Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni

Voici le cri d’exclamation d’Élisabeth dès l’arrivée de Marie dans sa maison. Ce sont ces mots qui commenceront la populaire prière de l’Ave Maria, Je vous salue Marie. Ce cri d’émerveillement, c’est un cri de grande joie car «Marie vient de faire un don à Élisabeth, et même au monde entier.»

C’est le don de «Jésus qui vit déjà en elle, pour prendre chair humaine, pour accomplir sa mission de salut.» Tout d’un coup dans la demeure d’Élisabeth et Zacharie, il y a «la présence invisible mais réelle de Jésus qui remplit tout de sens : la vie, la famille, le salut du peuple, tout !»

Cette joie s’exprime par la voix de Marie, «dans la belle prière que Saint-Luc nous transmet, qui s’appelle Magnificat, un chant de louange à Dieu qui s’opère à travers les personnes humbles comme Marie elle-même, comme son époux Joseph et le lieu où ils vivent Nazareth.» Car «l’humilité est comme un vide qui laisse place à Dieu.» «L’humble est puissant car il est humble et non car il est fort, c’est ça la grandeur de l’humilité.»

Posons-nous la question, en répondant dans notre cœur, «comment va mon humilité ?» «Le Magnificat chante le Dieu miséricordieux et fidèle qui accomplit son dessein de salut avec les petits et les pauvres, avec ceux qui se fient à sa Parole comme Marie.»

Ainsi, dans la maison d’Élisabeth, la présence de Jésus crée non seulement un «climat de joie et de communion fraternelle, mais aussi de foi qui apporte espérance, prière et louange.» C’est ce qui doit se passer aujourd’hui dans nos maisons,  en célébrant «celle qui nous apporte ce don immense, cette grâce au-dessus de toute autre grâce, la grâce de Jésus-Christ !»

Car «en portant Jésus, la Vierge nous apporte aussi une joie nouvelle, pleine de sens, une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles, la capacité de miséricorde, de nous pardonner, de nous comprendre, de nous soutenir les uns les autres.» «Marie est un modèle de vertu et de foi.»

Remercions-la de «toujours nous précéder dans le pèlerinage de la vie et de la foi», et demandons-lui «son soutien pour avoir une foi forte, joyeuse et miséricordieuse qui nous aide à être saints pour la rencontrer un jour, au Paradis.»

Après l’Angélus, le Saint-Père a confié à la Vierge Marie «les angoisses et les douleurs des populations de tant de parties de monde qui souffrent à cause des catastrophes naturelle, des tensions sociales et des conflits.»

15-08-2017 source : Radio Vatican