Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

LA FÊTE-DIEU

LA FÊTE-DIEU

« Ma Chair est vraiment une nourriture . Celui qui mange ma Chair… demeure en moi, et moi en lui… Celui qui mange ce Pain vivra éternellement » (ÉVANGILE).

la Fête-Dieu
la Fête-Dieu

Jésus s’offre lui-même en victime pour nous sur l’autel dans le saint Sacrifice de la Messe. Jésus s’offre à nous comme nourriture dans le Sacrement de l’autel. Jésus demeure avec nous comme l’Hôte divin du tabernacle pour y recevoir nos adorations et pour nous bénir du haut de l’ostensoir.

« Il les a nourris de la fleur du froment et il les a rassasiés du miel sorti du rocher. Tressaillez de joie en louant Dieu, qui est ma force; louez le Dieu de Jacob. » (Psaume 80)

Ô Dieu, qui nous as laissé, dans un Sacrement admirable, le mémorial de ta Passion, accorde-nous, nous t’en supplions, de révérer de telle sorte les Mystères de ton Corps et de ton Sang, que nous ressentions en nous constamment le fruit de ta Rédemption.

*

« MES FRÈRES, c’est du Seigneur que j’ai reçu ce que je vous ai transmis; à savoir, que Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré prit du pain, et rendant grâces, le rompit, et dit: Prenez et mangez: ceci est mon Corps qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit aussi le Calice, disant: Ce Calice est la nouvelle alliance en mon Sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous le boirez. Car toutes les fois que vous mangerez ce Pain, et que vous boirez ce Calice, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
C’est pourquoi quiconque mangera ce Pain, ou boira le Calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le Corps et le Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’il mange ainsi de ce Pain et boive de ce Calice. Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne discernant pas le Corps du Seigneur. » (I Cor. 17,23-29)

–  « LES YEUX sont tournés vers toi, Seigneur, et tu donnes à chacun sa nourriture en temps opportun. Tu ouvres ta main, et tu combles de vos biens tout être vivant. »  Ps. 144

« Ma Chair est vraiment une nourriture, et mon Sang est vraiment un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui. » Jean 6

SÉQUENCE  Lauda Sion (Extraits)

Ô Sion, ton Sauveur, chante ton Chef et ton Pasteur, par des hymnes et des cantiques.
Car nous fêtons le jour solennel qui rappelle la première institution de ce divin banquet.

Ce que le Christ a fait à la Cène, il a ordonné de le faire en mémoire de lui.
C’est un dogme pour les chrétiens que le pain devient la Chair du Christ et le vin son Sang,

Voici le Pain des Anges, devenu la nourriture de l’homme pèlerin.
C’est vraiment le Pain des enfants, qu’il ne faut pas jeter aux chiens.

Bon Pasteur, Pain véritable, Jésus, prends pitié de nous : nourris-nous, soutiens-nous,
fais-nous jouir des véritables biens dans la terre des vivants.

Toi qui sais tout, toi qui peux tout,
toi qui nous nourris en cette vie mortelle,
fais que tes commensaux d’ici-bas soient aussi
tes cohéritiers et les compagnons des citoyens du ciel. Ainsi soit-il.

« En ce temps-là, Jésus dit aux Juifs : Ma Chair est vraiment une nourriture, et mon Sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. C’est ici le Pain qui est descendu du ciel: il n’en est point comme de vos pères qui ont mangé la manne, et qui sont morts; celui qui mange ce Pain vivra éternellement. » Jean 6, 56-59

NOUS VOUS EN PRIONS,  Seigneur, accordez à votre Église le bienfait de l’unité et de la paix, dont ces offrandes sont le symbole.

« TOUTES LES FOIS que vous mangerez ce Pain et que vous boirez ce Calice, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi quiconque mangera ce Pain ou boira le Calice du Seigneur indignement, sera coupable du Corps et du Sang du Seigneur. » (I Cor. 17, 26…29)

Fais, nous t’en prions, Seigneur, que nous soyons un jour pleinement heureux dans l’éternelle jouissance de ta divinité qui nous est figurée ici-bas par la réception de ton Corps et de ton Sang précieux.

CATÉCHISME DE LA MESSE DE CE JOUR

Thème: « Prenez et mangez: ceci est mon Corps ».
« Celui qui mange ce Pain vivra éternellement ».

Je crois que la sainte eucharistie contient le Christ lui-même, la Seconde Personne de la Sainte Trinité, son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité, sous les apparences du pain et du vin.
Je crois que dans le SACREMENT de la Sainte Eucharistie, Jésus satisfait pleinement notre ardent désir d’union personnelle avec Dieu; je crois que ce Sacrement groupe les hommes en une véritable union sociale et mystique, pour s’entraider les uns les autres.
Je crois que dans le SACRIFICE de la Sainte Eucharistie, j’unis mes sacrifices au Sacrifice de Jésus : ainsi mon offrande devient acceptable à Dieu.
Je crois que la Messe est offerte pour les quatre fins indiquées ci-dessous; que la meilleure manière de participer à la Messe et de recueillir le fruit du Sacrifice,

PÈRE ÉTERNEL,  je m’unis aux intentions et aux affections de Notre-Dame des Douleurs sur le Calvaire, et je t’offre le Sacrifice que ton Fils bien-aimé, Jésus, t’offrit de lui-même sur la Croix, et qu’il renouvelle en ce moment sur cet autel :
Premièrement. Pour t’adorer, et te rendre l’hommage qui t’est dû, reconnaissant ton souverain domaine sur toutes choses, et la dépendance absolue de toute créature à ton égard, toi qui es notre seule et dernière fin.
Deuxièmement. Pour te rendre grâces de tes bienfaits sans nombre.
Troisièmement. Pour apaiser votre justice irritée par tant de péchés, et en faire amende honorable.
Quatrièmement. Pour implorer grâce et miséricorde pour moi-même, pour (nommez) , pour tous les affligés et ceux qui souffrent, pour tous les pauvres pécheurs et pour les âmes du Purgatoire.

*

La Messe, selon le Pape Pie X, est « la source première et indispensable du véritable esprit chrétien. Les fidèles seront pénétrés de cet esprit dans la mesure de leur participation active aux sacrés Mystères.»

Tout autre exercice de piété, privé ou public, vient en second lieu. Le Rosaire, le Salut du Saint Sacrement, le Chemin de la  Croix, les neuvaines et autres dévotions, sont choses excellentes, assurément; cependant, toute leur efficacité découle du Sacrifice de la Croix, renouvelé à chaque Messe.

Le Missel nous aide à mieux comprendre la Messe et à prendre une part plus active à la sainte Liturgie, La prédication seule ne suffit pas pour enseigner la vérité divine. Saint Ambroise, il y a quinze siècles, proclamait que les fidèles doivent être instruits par la « participation aux sacrés Mystères ».

Nul ne saurait offrir, ni même prétendre offrir, une méthode plus parfaite d’entendre la sainte Messe que celle qui nous est proposée, dans le Missel, par notre Mère la sainte Église elle-même. C’est vraiment le moyen le plus pratique de revivre la vie du Christ, de réentendre ses divins enseignements.

Les paroles de la Messe, telles qu’on les trouve dans le Missel, constituent non seulement la prière personnelle du prêtre à l’autel, maïs la prière collective de tous ceux qui sont présents, dans la nef aussi bien que dans le sanctuaire.


Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-DEUXIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – VINGT-DEUXIÈME JOUR

Prions pour ceux de nos parents qui sont éloignés de leurs devoirs religieux

LES ÉPINES DU CŒUR DE JÉSUS : La troisième épine du Cœur de Jésus ce sont les âmes lâches et tièdes

Le Sacré Cœur de Jésus - Sanctuaire Notre-Dame de Grâces - Cotignac
Le Sacré Cœur de Jésus – Sanctuaire Notre-Dame de Grâces – Cotignac

Elles ne sont pas indifférentes, celles-là, mais peut-être voudraient-elles le devenir… L’amour de
Jésus-Christ les ennuie et leur pèse; elles en ont senti cependant toute la douceur… vous qui, par
l’effet d’une passion cachée, d’un amour-propre et d’un orgueil sans mesure, vous éloignez de Jésus,
écoutez ses plaintes: « Si au moins c’était un ennemi qui me traitât ainsi, je le supporterais ; mais un
enfant que j’aime, que j’ai admis à ma table!… »

Revenez à Jésus… Demain peut-être ? Il sera trop tard… S’il ne vous voulait plus !…

Pratique: Je réciterai mon chapelet pour demander à Marie qu’elle me donne ma ferveur
d’autrefois.

Adrien Sylvain (+1914)

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-DEUXIÈME JOUR

Saint Louis de Gonzague, Jésuite, patron de la jeunesse catholique

Saint Louis de Gonzague, Jésuite, patron de la jeunesse catholique

21 juin

Statue de saint Louis de Gonzague - Église paroissiale d'Horgenzell Bade-Wurtemberg Allemagne
Statue de saint Louis de Gonzague – Église paroissiale d’Horgenzell Bade-Wurtemberg Allemagne

Noble héritier d’un illustre famille, Louis se rend vite compte que le Seigneur le veut ailleurs et renonce à la richesse et à la mondanité, préférant la prière, la pénitence et le service dans la vie qu’il mène parmi les jésuites. Il mourut de la peste à Rome en 1591, “martyr de la charité”.

“Je vous l’avouerai, Madame, lorsque je médite sur la bonté divine, comparable à la mer qui est sans fond et sans rivage, mon âme tombe dans un abîme; engloutie dans une telle immensité, elle me répondre : comment ! le Seigneur, après un travail si bref et si mince, m’invite à l’éternel repos! Du ciel, il m’appelle à la félicité infinie que j’ai recherchée avec tant de négligence, il veut récompenser les larmes que j’ai versées avec tant de parcimonie”. (Dernière lettre de Saint Louis de Gonzague à sa mère, 10 juin 1591)

Louis est né dans la province de Mantoue d’où sa maison est originaire, et comme pour tout premier-né de noble lignée sa vie semble déjà toute tracée. Ainsi le croit son père, le marquis Ferrante, qui l’éduque entre arquebuses et armures, tandis que sa mère l’élève par les témoignages de foi et les prières.

“La conversion au monde de Dieu”

C’est ainsi que Louis décrira sa vocation, murie très précocement. Si à 5 ans, en fait, il joue à faire la guerre, à 7 ans déjà il s’agenouille plusieurs fois par jour pour réciter les psaumes pénitentiels; à 10 ans, il se consacra définitivement à Marie, comme Elle s’était consacrée à Dieu. À 12 ans, il reçoit la Première Communion des mains de saint Charles Borromée, lors d’une visite pastorale.

Il confia aussitôt ses intentions à sa mère, mais son père s’opposa vigoureusement à ce choix. La parenté le taquine aussi, mais il se défend en disant : “Je cherche le salut, cherchez-le vous aussi !”. Il est envoyé à la cour italienne par son père qui espère ainsi le distraire, qui sait s’il tombe amoureux, mais n’obtient que le résultat de l’affermir d’autant plus dans sa décision d’entrer dans la Compagnie de Jésus.

Ainsi, en 1585, il signe son renoncement aux titres et à l’héritage au profit de son jeune frère Rodolfo et part pour Rome. Il n’a que 17 ans.

Une vraie perle spirituelle

Parmi les jésuites, Louis se distingue par sa ferveur dans la foi et son habitude de pénitence et maîtrise de soi. Ses supérieurs se rendent immédiatement compte d’avoir entre les mains une véritable perle spirituelle, à tel point qu’après sa mort, le Supérieur Général, successeur direct de Saint Ignace de Loyola, dira qu’il croyait que Louis aurait été sauvé de la maladie, convaincu que le Seigneur le voulait à l’avenir à la tête de la Compagnie de Jésus.

En fait il ne passe que peu d’années, parmi les jésuites, il étudie la théologie mais n’a pas le temps de prononcer les vœux.

“Comme les autres”

Pendant que Louis est à Rome, sur la cité s’abattent plusieurs tragédies, l’une après l’autre: d’abord la sécheresse, puis la famine, enfin une épidémie de peste. Fidèle à sa devise « Comme les autres”, c’est-à-dire oubliant ses nobles origines comme les privilèges découlant de son état de santé, Louis va parmi les “pestiférés » pour les soigner et leur porter secours, aux côtés de Saint Camille De Lellis.

Un jour, il repère un malade abandonné dans la rue, à l’article de la mort : il le porte sur ses épaules et l’emmène à l’hôpital. C’est ainsi probablement qu’il est infecté et quelques jours plus tard, mourut dans les bras de ses frères, à 23 ans seulement.

Il fut canonisé en 1726 par Benoît XIII qui, trois ans plus tard, le nomma protecteur des étudiants. Pie XI le proclama patron de la jeunesse catholique en 1926; Jean-Paul II le nomma saint patron des malades atteints du SIDA (AIDS) en 1991.


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