Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

trois attitudes avec l’Esprit Saint

06-10-2016 source : Radio Vatican

«La vraie doctrine n’est pas une adhésion rigide à la loi, mais c’est la révélation de Dieu qui se laisse trouver davantage chaque jour à ceux qui sont ouverts à l’Esprit Saint» a dit le Pape François ce jeudi 6 octobre au matin, lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe.

L’Esprit Saint est «le grand don du Père» : sans lui, il y a de la «fermeture, de la peur». Nous pouvons avoir trois attitudes avec l’Esprit Saint.

La première est celle que Saint-Paul reprocha aux Galates : la croyance justifiée par la Loi et non par Jésus, «qui donne sens à la Loi. Il est vrai qu’il y a des Commandements et nous devons les suivre ; mais toujours par la grâce de ce don que nous a donné le Père, le don de l’Esprit Saint.»

La seconde attitude est d’attrister l’Esprit Saint,  «lorsque nous ne laissons pas celui qui inspire nous faire avancer dans la vie chrétienne», lorsque «nous ne laissons pas celui qui dit, pas avec la théologie de la Loi, mais avec la liberté de l’Esprit, ce que nous devons faire. Nous devenons tièdes», nous tombons dans la «médiocrité chrétienne» parce que l’Esprit Saint ne «peut pas opérer en nous

La troisième attitude est, au contraire, de s’ouvrir à l’Esprit Saint, et le laisser nous porter en avant. «C’est ce qu’ont fait les Apôtres : le courage le jour de la Pentecôte. Ils ont perdu la peur et ils se sont ouverts à l’Esprit Saint. Nous pouvons nous demander aujourd’hui, est-ce que j’ignore l’Esprit Saint ?»

du voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 5 octobre 2016

condensé

Frères et sœurs, je remercie Dieu qui m’a permis de réaliser mon Voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Dans ces deux pays l’Église catholique est appelée à être présente spécialement par le signe de la charité et de la promotion humaine, en communion avec les autres Églises et Communautés chrétiennes et en dialogue avec les autres communautés religieuses, dans la certitude que Dieu est Père de tous et que nous sommes tous frères et sœurs. En Géorgie, cette mission passe par la collaboration avec les frères orthodoxes qui sont la grande majorité de la population. La rencontre avec le Patriarche Élie II a été très émouvante, ainsi que la visite à la cathédrale patriarcale où se vénère la relique de la tunique du Christ, symbole de l’unité de l’Église. Avec la Communauté Assyro-Chaldéenne, nous avons prié pour la paix en Syrie, en Irak et dans tout le Moyen-Orient. En Azerbaïdjan où la majorité de la population est musulmane, nous avons vécu deux moments que la foi sait tenir dans une juste relation : l’Eucharistie avec la petite communauté catholique et la rencontre interreligieuse. La communion au Christ nous pousse en effet à chercher la rencontre et le dialogue avec tous ceux qui croient en Dieu, pour construire ensemble un monde plus juste et plus fraternel.

Je vous confie à l’intercession de saint François d’Assise et de sainte Thérèse de Lisieux, afin que vous marchiez courageusement sur les chemins de la sainteté, dans la recherche d’une authentique fraternité entre tous. Que Dieu vous bénisse !

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La parabole du bon samaritain

Vincent Van Gogh - Le Bon Samaritain d'après Delacroix, 1890L’Évangile d’aujourd’hui — nous sommes au chapitre 10 de Luc — est la célèbre parabole du bon samaritain. Qui était cet homme ? C’était un homme quelconque, qui descendait de Jérusalem vers Jéricho sur la route qui traverse le désert de la Judée. Sur cette route, un homme venait d’être attaqué par des brigands, volé, frappé et abandonné à moitié mort. Avant le samaritain, un prêtre et un lévite passent, c’est-à-dire deux personnes attachées au culte dans le Temple du Seigneur. Ils voient ce pauvre homme, mais ils passent outre sans s’arrêter. Le samaritain, au contraire, quand il vit cet homme, « fut saisi de pitié » (Lc 10, 33) dit l’Évangile. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant un peu d’huile et de vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et paya le logement pour lui… En somme, il prit soin de lui : c’est l’exemple de l’amour pour le prochain.

Mais pourquoi Jésus choisit-il un samaritain comme protagoniste de la parabole ? Parce que les samaritains étaient méprisés par les juifs, à cause de diverses traditions religieuses ; et pourtant Jésus montre que le cœur de ce samaritain est bon et généreux et que — à la différence du prêtre et du lévite — il met en pratique la volonté de Dieu, qui veut la miséricorde plus que les sacrifices (cf. Mc 12, 33). Dieu veut toujours la miséricorde et non la condamnation de tous. Il veut la miséricorde du cœur, car Lui est miséricordieux et sait bien comprendre nos misères, nos difficultés et nos péchés. Il nous donne à tous ce cœur miséricordieux ! Le samaritain fait justement cela : il imite précisément la miséricorde de Dieu, la miséricorde envers celui qui a besoin.

… Soyez comme lui, des bons samaritains ! Et je souhaite aussi aux médecins, aux infirmiers, et à ceux qui travaillent dans les hôpitaux et dans les maisons de soin, d’être animés par le même esprit. Confions cette intention à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie.

Pape François extrait de l’Angélus dimanche 14 juillet 2013

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s’inspirer de la compassion du Samaritain

« Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » (Lc 10,25) Lire la suite →