Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

élever le regard avec espérance

08-05-2016 source : Radio Vatican

Jésus est monté au CielLors de la prière du Regina Coeli, en ce dimanche 8 mai 2016, place Saint-Pierre au Vatican, le Pape François est revenu sur le sens de la fête de l’Ascension.

«Lors de la fête de l’Ascension, nous célébrons le mystère de Jésus qui sort de notre espace terrestre pour entrer dans la plénitude de la gloire de Dieu, portant avec lui notre humanité.» «Depuis ce jour, il est devenu possible pour les apôtres, et pour tout disciple du Christ, d’habiter à Jérusalem et dans toutes les villes du monde, aussi dans celles qui sont le plus travaillées par l’injustice et la violence, parce qu’au-dessus de chaque ville il y a le même ciel et chaque habitant peut élever le regard avec espérance.»

En effet, «dans ce ciel habite ce Dieu qui s’est révélé proche au point de prendre le visage d’un homme, Jésus de Nazareth.» Il reste pour toujours l’Emmanuel, «Dieu avec nous». Cette prise de conscience nous donne une responsabilité : comme les disciples qui sont retournés dans la ville pour annoncer à tous la vie nouvelle qui vient de Jésus, «la conversion et le pardon des péchés», nous devons porter le témoignage en sortant de nos églises, chaque dimanche, pour l’amener «dans les maisons, dans les bureaux, à l’école, dans les lieux de rencontre et de divertissement, dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les maisons de retraite, dans les lieux remplis par des foules de migrants, dans les périphéries de la ville…» «Ce témoignage, nous, nous devons l’apporter chaque semaine : le Christ est avec nous, Jésus est monté au ciel, il est avec nous, le Christ est vivant.»

Les communications peuvent «jeter des ponts entre les personnes»

Le Pape François a aussi évoqué l’organisation ce dimanche de la 50e Journée mondiale des Communications sociales, issue du Concile Vatican II. En citant son message pour cette édition 2016, le Saint-Père a souhaité que les communications «puissent jeter des ponts entre les personnes, les familles, les groupes sociaux, les peuples. Et ceci dans l’environnement physique comme dans le numérique.» Il a appelé à ce que les acteurs de la communication de l’Église aient toujours «un style clairement évangélique, un style qui unisse la vérité et la miséricorde.»

Le Pape François a publié ce dimanche une image sur ses comptes Twitter et Instagram d’un message manuscrit et signé de son nom en latin, Franciscus : «À toi, qui de la grande communauté digitale, me demande bénédictions et prières, je veux dire: tu seras le don précieux de ma prière au Père. Et toi, n’oublie pas de prier pour moi et pour mon service d’Évangile et de Miséricorde.»

essuyer les larmes

05-05-2016 source : Radio Vatican

En la solennité de l’Ascension du Seigneur, le Pape François a présidé ce jeudi 5 mai une veillée de prière pour ceux qui ont besoin de consolation. La célébration s’est déroulée en début de soirée dans la basilique Saint-Pierre. Trois témoins ont raconté leur histoire devant une assemblée émue jusqu’aux larmes. Ils ont allumé chacun un cierge devant le reliquaire de la Vierge des larmes de Syracuse. Le bas- relief en plâtre était exposé à la vénération des fidèles près du maître-autel.

Après la lecture de l’Évangile, le Pape François a évoqué avec gravité la tristesse qu’il nous arrive de découvrir sur tant de visages… les larmes versées à chaque instant dans le monde; chacune différente de l’autre, et qui forment ensemble comme un océan de désolation. «Les plus amères sont celles provoquées par la méchanceté humaine». Dans les moments de tristesse, dans la souffrance de la maladie, dans l’angoisse de la persécution et dans la douleur du deuil, nous avons tous besoin de miséricorde, de la consolation qui vient du Seigneur. C’est notre pauvreté mais aussi notre grandeur. La raison toute seule n’est pas capable de donner la réponse que nous attendons. «Dans ces moments nous avons davantage besoin des raisons du cœur, seules capables de nous faire comprendre le mystère qui entoure notre solitude». Mais nous ne sommes pas seuls dans notre douleur.

Le Pape François a rappelé que Jésus aussi avait expérimenté dans sa personne la peur de la souffrance et de la mort, la déception et le découragement pour la trahison de Judas et de Pierre, la douleur pour la mort de son ami Lazare. «C’est une des pages les plus émouvantes de l’Évangile, quand Jésus voit pleurer Marie en raison de la mort de son frère Lazare, il ne parvient pas non plus à retenir ses larmes. Les larmes de Jésus ont déconcerté beaucoup de théologiens au cours des siècles, mais elles ont surtout lavé beaucoup d’âmes, elles ont adouci beaucoup de blessures. Si Dieu a pleuré, je peux moi aussi pleurer, sachant que je suis compris. Les pleurs de Jésus nous enseignent aussi à faire nôtre la douleur des autres, à participer au malaise et à la souffrance de ceux qui vivent dans les situations les plus douloureuses. Nous sommes appelés, nous aussi, à consoler.»

La prière, vrai remède à la souffrance
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la parabole du bon Pasteur

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 4 mai 2016
condensé

 

Frères et sœurs, à travers la parabole du Bon Pasteur Jésus a voulu faire comprendre que sa proximité des pécheurs ne doit pas scandaliser, mais provoquer chez tous une sérieuse réflexion sur la façon de vivre la foi. Dieu est celui qui va à la recherche de ses enfants perdus pour ensuite faire la fête et se réjouir avec tous de les avoir retrouvés. Nous sommes tous prévenus : la miséricorde envers les pécheurs est le style d’action de Dieu ; et sa fidélité à cette miséricorde est absolue : rien ni personne ne pourra le détourner de sa volonté de salut. Nous devrions souvent réfléchir sur cette parabole parce que dans la communauté chrétienne il y a toujours quelqu’un qui manque et qui a laissé une place vide. La perspective de Jésus est dynamique, ouverte, stimulante. Elle nous pousse à entreprendre des chemins de fraternité. Trouver celui qui est perdu fait la joie du pasteur et de Dieu, mais c’est aussi la joie de tout le troupeau, car aucun troupeau ne peut renoncer à un frère ! Nous sommes tous des brebis retrouvées et recueillies par la miséricorde du Seigneur, appelés à rassembler en lui tout le troupeau.

Je vous invite à développer en vous l’élan missionnaire qui pousse à aller à la rencontre des autres pour leur manifester la miséricorde de Dieu. Que Dieu vous bénisse !

 

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