Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Au lendemain du Choc…

… retrouvons le sens du Sacré de la Vie

Après les attentats qui frappent au hasard des gens innocents des gens qui ne font qu’aimer la Vie et la célébrer, je m’interroge de savoir si la FOI peut résister à un tel choc dans les corps, les vies fracassées et les cœurs des gens.

Dieu existe t-Il ? Nous a t-ils oubliés ? N’est-il pas si puissant que çà ? Dieu s’il existe pourquoi laisse-t-Il faire des choses comme ça ? Je voudrais dire toute ma prière qui monte auprès du Seigneur pour que le drame, la souffrance et l’Injustice ne laissent pas penser que le Malin a gagné et que Dieu n’existe pas.

Respect pour tous ceux qui au lendemain des drames ont écrit ou témoigné de magnifiques élans de l’Âme refusant de tomber dans la haine et l’appel a la vengeance ou tout homme aurait naturellement tendance à pencher.

Même chose pour ceux qui Le prient mais finissent crucifiés, décapités exécutés par Daech ou d’autres rebelles cruels dans notre humanité. Idem pour ceux avalés par une coulée de neige ou de boue, un tremblement de terre une inondation, un accident de voiture, un crime de sang, un suicide, une disparition sans nouvelle, une maladie grave, la perte d’un enfant… Jamais autant ces jours-ci on a pu constater combien le sort de l’homme côtoie la mort possible à chaque seconde, à chaque instant et encore plus dans d’innombrables pays de notre planète.

Oui on peut rejeter Dieu comme absent ou indifférent à notre sort croire que Son Amour déclaré était un leurre, une imposture, une invention de notre esprit humain pour pallier l’absurdité de la vie surtout que tant de monstres s’en réclament. Pourtant de toute mes expériences de vie je voudrais témoigner que si, passé l’effroi, la douleur, la sidération, l’effondrement, on a le courage petit à petit de se confier à Lui, de faire appel à Lui, de L’impliquer dans notre remontée, résilience, reconstruction. Il peut y faire des merveilles.

Essayez Dieu quand vous avez le sentiment d’avoir tout perdu. Dieu ne dit pas qu’on était meilleur que celui qui est tombé à coté de nous, Il dit simplement qu’Il est aux cotés de celui qui tombe comme de celui qui s’en sort ou qui reste et qui se relève. Dieu relève l’accablé Dieu lui donne une force de pardonner et l’envie d’aimer bien supérieure a celle très humaine de haïr et de se venger.

Oui, j’ai vu tant de petites résurrections que je crois a la Grande. J’ai vu des hommes qui avaient tué et vivaient avec moi tenter lucidement de faire autant de bien que de mal qu’ils avaient conscience d’avoir fait. J’ai vu des gens touchés par la grâce en prison et changer de vie à leur sortie, à l’hôpital, au moment de mourir. J’ai vu des gens changer de vie et celles des autres autour d’eux après avoir trop souffert et bu la lie du désespoir.

Oui, la Grandeur de l’homme réside dans sa capacité à aimer, à affirmer la Dignité de notre humanité, le Sacré de la Vie. Chaque jour nous sommes appelés a revivre et gagner le combat de Jésus crucifié. Refuser la haine et aimer aimer. Appelons-Le dans nos prières et si l’on n’en n’a pas la force, laissons-Le entrer. Sa venue dans nos vies saura nous bousculer et nous étonner : Mystère et Joie de NOËL à tous !

Jacques Loch, toujours sur le chemin d’Emmaüs, ce 13 décembre 2015, à Pantin.

l’espoir dans la miséricorde de Dieu

le lever de l'EspéranceL’espérance dans la miséricorde de Dieu ouvre les horizons et nous rend libres alors que la rigidité cléricale ferme les cœurs et fait tant de mal. C’est le sens de l’homélie du Pape François lors de la messe de ce lundi 14 décembre 2015 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

« Nous commettons tous des péchés, tous. Nous sommes tous pécheurs. Mais ne vous effrayez pas, Dieu est plus grand que nos péchés. » Ainsi commente le Pape la première lecture, celle du Livre des Nombres, citant le prophète Balaam.

Revenant sur son parcours, il souligne qu’il « s’est converti » après avoir rencontré l’ange du Seigneur. Dès lors, « il voit loin, il voit la vérité » parce qu’avec « de la bonne volonté, on voit toujours la vérité », et cette vérité « donne de l’espoir. »

L’espérance permet de voir loin

« L’espérance est cette vertu chrétienne que nous avons comme un grand don du Seigneur et qui nous fait voir loin, au-delà des problèmes, des douleurs, des difficultés, au-delà de nos péchés. » Elle nous fait « voir la beauté de Dieu. » « Cela, c’est la prophétie que l’Église nous donne aujourd’hui : il faut des femmes et des hommes d’espérance. »

Cette espérance est « libre », « elle n’est pas esclave. » Or, quand les hommes sont « fermés dans leurs calculs », ils sont « esclaves de leurs propres rigidités », explique le Pape, faisant référence aux chefs des prêtres qui interrogent Jésus. « Comme elle est belle la liberté, la magnanimité, l’espérance d’un homme et d’une femme d’Église. En revanche, comme elle est vilaine et est mal la rigidité d’une femme ou d’un homme d’Église, la rigidité cléricale qui n’ont pas l’espérance. »

En cette année de la Miséricorde, le Pape François rappelle qu’il y a deux routes : « qui a l’espoir dans la miséricorde de Dieu et sait que Dieu est Père et pardonne toujours » ; et qui « se réfugie dans sa propre servilité, dans sa propre rigidité et ne sait rien de la miséricorde de Dieu. » Ces derniers « étaient des docteurs, ils avaient étudié mais leur science ne les a pas sauvés. »

la miséricorde de Dieu n’a pas de fin

10-12-2015 source : Radio Vatican

«Dieu est amoureux de notre faiblesseDieu est riche en miséricordeC’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de sa messe matinale à la maison Sainte-Marthe, ce jeudi 10 décembre 2015. Dans son homélie, il a souligné que la miséricorde est comme une caresse, comme l’embrassade d’un parent qui donne consolation et sécurité à son enfant.

Il a développé son homélie en partant de la première lecture, tirée du livre d’Isaïe, là où dans un monologue du Seigneur l’on comprend que Dieu a choisi son peuple «non pas parce qu’il était grand ou puissant, mais parce qu’il était le plus petit de tous, le plus misérable de tous.» «Le Seigneur est miséricordieux et grand dans l’amour.»

Dieu et notre petitesse

Dieu «est tombé amoureux de cette misère, il est tombé amoureux justement de cette petitesse». Et dans ce monologue de Dieu avec son peuple «on voit cet amour», «un amour tendre, un amour comme celui du papa ou de la maman», quand ils parlent avec leur enfant qui «se réveille la nuit, effrayé par un rêve». Et Dieu rassure son peuple : «Je te tiens par la main, sois tranquille, n’aie pas peur».

«Tous nous connaissons les caresses des papas et des mamans, quand les enfants sont inquiets : « N’aie pas peur, je suis ici, je suis amoureux de ta petitesse ». Ainsi. Dieu nous dit : « n’aie pas peur de tes péchés, je te veux tellement de bien, je suis ici pour te pardonner ». Cela est la miséricorde de Dieu.»

Le Seigneur prend sur lui nos faiblesses

Le Pape a rappelé l’exemple d’un Saint qui faisait beaucoup de pénitences, mais le Seigneur lui demandait toujours plus jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il n’avait plus rien à lui donner, et Dieu lui avait répondu : « Donne-moi tes péchés ».

«Le Seigneur a la volonté de prendre sur lui nos faiblesses, nos péchés, nos fatigues. Jésus tant de fois le faisait comprendre : « Venez à moi, vous tous qui peinez, qui êtes fatigués, et je vous donnerai le repos. Je suis le Seigneur ton Dieu qui te tient par la main, n’aie pas peur mon petit, n’aie pas peur. Je te donnerai de la force. Donne-moi tout et je te pardonnerai, je te donnerai la paix ».»

Que la miséricorde de Dieu nous rendre plus miséricordieux avec les autres

«Ce sont les caresses de Dieu, ce sont les caresses de notre Père, quand Il s’exprime avec sa miséricorde.» «Nous qui sommes tellement nerveux, quand une chose ne va pas bien, nous trépignons, nous sommes impatients. Lui, en revanche : « Mais sois tranquille, tu en as fait une grosse, oui, mais sois tranquille, n’aie pas peur, Je te pardonne. Donne-la moi ». Ceci est ce que signifie ce que nous avons répété dans le Psaume : « le Seigneur est miséricordieux et grand dans l’amour ». Nous, nous sommes petits. Il nous a tout donné. Il nous demande seulement nos misères, nos petitesses, nos péchés, pour nous embrasser, pour nous caresser.»

«Demandons au Seigneur de réveiller en chacun de nous  et dans tout le peuple la foi dans cette paternité, dans cette miséricorde, dans son cœur. Et que cette fois dans sa paternité et sa miséricorde nous rende un peu plus miséricordieux dans nos relations avec les autres.»