Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

parler, faire et surtout écouter

Comment différencier les vrais prédicateurs de l’Évangile des pseudo-prophètes ? C’est la question qui a servi de fil conducteur au Pape François dans son homélie lors de la messe de ce jeudi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. Les gens savent quand « un prêtre, un évêque, un catéchiste, un chrétien a cette cohérence qui lui donne de l’autorité ». De la même manière que Jésus recommanda à ses disciples de se garder des « faux prophètes », le Pape met en garde contre ceux qui prêchent un Évangile qui n’est pas l’Évangile.

Pour ne pas se tromper, il suffit de voir si ces prêcheurs suivent trois mots clés : parler, faire et écouter. En ce qui concerne ces pseudo-prophètes, « ils parlent, ils font mais il leur manque quelque chose qui est la base de tout, qui est le fondement du parler et du faire : il leur manque l’écoute. C’est pourquoi Jésus déclare : “ celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique”. Le binôme parler-faire n’est pas suffisant. Il nous trompe tant de fois. Jésus précise donc que le binôme est autre, c’est écouter et faire, mettre en pratique : “ celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison le roc.” »

Ceux qui ne suivent pas ses paroles construisent en revanche sur le sable car les pseudo-prophètes « parlent, font des prodiges, font de grandes choses mais ils n’ont pas le cœur ouvert pour écouter la Parole de Dieu, ils ont peur du silence de la parole de Dieu et ceux-là sont les “pseudo-chrétiens”, les “pseudo-pasteurs”. C’est vrai, ils font de bonnes choses mais il leur manque le roc. »

Ces pseudo-pasteurs « sont les pasteurs mondains, les pasteurs ou les chrétiens qui parlent trop, qui ont peur du silence, qui font peut-être trop. Mais ils ne sont pas capables d’écouter, ils font à partir de ceux qui parlent et non à partir de Dieu. »

Un exemple de nos jours,  c’est Mère Teresa de Calcutta, qui «ne parlait pas et a pu écouter dans le silence. Elle  a tant fait! Ni elle ni son travail ne se sont effondrés. »

témoins de l’amour de Dieu

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 24 juin 2015

 

Frères et sœurs, il arrive souvent que des paroles ou des actes blessent l’amour conjugal au lieu de le fortifier. Et lorsque ces blessures, encore guérissables, sont négligées, elles se transforment parfois en hostilité, en mépris, en déchirures profondes. L’homme ou la femme cherche alors ailleurs un soutien et une consolation, au détriment du bien de la famille. Ce sont les enfants qui souffrent profondément de ces séparations. Comprenons-nous à quel point l’âme d’un enfant se trouve blessée lorsque dans la famille, on se fait du mal, au point de rompre le lien conjugal ? L’homme et la femme sont devenus une seule chair dans le mariage, et leur recherche obsessive de liberté et de gratification personnelle atteint profondément le cœur et la vie de leurs enfants, qui sont la chair de leur chair. D’ailleurs, Jésus fait un grave devoir aux parents de conserver le lien conjugal, et la grâce ne manque pas à ceux qui veulent y demeure fidèles. Tous, cependant n’y parviennent pas, ce qui nous pousse à nous demander : comment les aider, comment les accompagner ?

Chers amis porteurs d’un handicap, vous êtes précieux pour l’Église. Par votre proximité avec Jésus et Marie, vous êtes des témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour chacun de nous.

Que Dieu vous bénisse.

 


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l’amour de Dieu est un roc…

Saint Suaire de Turin… qui nous rend fort

Le Pape François s’est rendu dans la cathédrale de Turin, le Duomo, où il s’est recueilli quelques minutes devant le Saint-Suaire exposé dans l’obscurité, avant de se rendre sur la place Vittorio pour célébrer la messe en plein-air et prier l’Angélus.

VISITE PASTORALE DU PAPE FRANÇOIS  À TURIN

ANGÉLUS

Place Vittorio
Dimanche 21 juin 2015

 

L'amour du Christ nous presseA la fin de cette célébration, nos pensées se tournent vers la Vierge Marie, mère aimante et attentionnée envers tous ses enfants, que Jésus a confiée à la croix, tandis qu’il lui a offert dans un acte de grand amour. L’icône de cet amour est le Saint-Suaire, qui cette fois a attiré tant de gens ici à Turin. Le Suaire attire vers le visage et le corps brisé de Jésus et dans le même temps, il presse vers le visage de chaque personne souffrante et injustement persécutée. Il nous presse dans le sens du don de l’amour de Jésus. « L’amour du Christ nous presse ». Ces paroles de saint Paul était la devise de saint Joseph Benoît Cottolengo.

Nous souvenant du zèle apostolique de nombreux et saints prêtres de cette terre, de Don Bosco, dont nous rappelons le bicentenaire de la naissance, je vous salue avec gratitude, prêtres et religieux. Vous mettez votre engagement au service du travail pastoral et vous êtes proches des gens et de leurs problèmes. Je vous encourage à poursuivre votre ministère avec joie, toujours en vous concentrant sur ce qui est essentiel pour annoncer l’Évangile. Et comme je vous remercie, frères évêques du Piémont et du Val d’Aoste, pour votre présence, je vous exhorte à être proches de vos prêtres avec une affection paternelle et une proximité chaleureuse.

A la Sainte Vierge, je confie cette ville, et son territoire et de ceux qui y vivent, car ils peuvent vivre dans la justice, la paix et la fraternité. Je confie en particulier les familles, les jeunes, les personnes âgées, les prisonniers et toutes les souffrances, avec une pensée particulière pour les patients atteints de leucémie en cette Journée nationale d’aujourd’hui contre la leucémie, le lymphome et le myélome. Que Marie Consolatrice, reine de Turin et Piémont, affermisse votre foi, assure votre espérance et rende fructueuse votre charité, afin d’être «sel et lumière» de cette terre bénie, dont je suis parent.