Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Saint Antoine-Marie Zaccaria

Saint Antoine-Marie Zaccaria

L’Église avait besoin de réforme. Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le concile de Trente eut lieu. Antoine-Marie Zaccaria, né à Crémone, fut d’abord médecin, mais il ne pouvait en rester là.

Après avoir exercé la médecine, Antoine-Marie voulut soigner aussi les âmes et, devenu prêtre, il fonda, pour réformer les mœurs des fidèles, la Congrégation des clercs réguliers de Saint-Paul, appelés ensuite Barnabites. Il mourut à Crémone, en 1539, âgé de trente-six ans. (Martyrologe romain)

Saint Antoine Marie Zaccaria

Prêtre enraciné en Dieu et dans le même temps passionné par l’homme, saint Antoine-Marie Zaccaria vécut une spiritualité exigeante fondée sur la « folie de la croix ». Il adopta l’apôtre Paul comme maître, modèle de vie et guide dans la réalisation d’un apostolat de charité en faveur du clergé et de tout le peuple chrétien.

A une époque de relâchement général, il raviva la foi en promouvant une intense vie de renouveau intérieur, centré sur le Crucifié et le culte de l’Eucharistie, cœur de la vie de l’Église. Que son exemple constitue un encouragement à poursuivre sa mission, valable aujourd’hui comme alors, car elle vise à annoncer et à témoigner du Christ, mort et ressuscité pour notre salut.

En indiquant à ses fils spirituels l’idéal de vie religieuse et apostolique, saint Antonio Maria Zaccaria a mis en évidence la charité qui, elle seule, possède une véritable valeur (cf. Sermons IV), en ajoutant que pour atteindre la plus haute vertu théologale, il faut avancer dans la perfection, selon trois voies spirituelles prioritaires : l’observance des Commandements, l’étude de la vérité de l’Évangile, l’annonce de la Bonne Nouvelle (Constitutions, VI).

Sur la base solide de ces points de référence concrets, s’est développée la spiritualité missionnaire de sa Famille religieuse. « Plantes et colonne du renouveau de la ferveur chrétienne » (Lettre, VII), les confrères qui constituèrent, en l’église Saint-Barnabé à Milan, le premier cénacle de vie ascétique et apostolique inspirée par Antoine Marie Zaccaria, choisit comme père et guide l’Apôtre des nations, en s’efforçant de mettre en pratique sa doctrine et son exemple.

Ils prirent en outre l’engagement de réformer les coutumes, en se consacrant avec un soin particulier à l’éducation de la jeunesse dans les écoles et les aumôneries.

Dans cette même lignée exigeante et évangéliquement féconde, les Clercs réguliers de Saint-Paul se sentent, aujourd’hui également, envoyés à témoigner de l’Évangile de la charité à leurs contemporains.

L’amour pour Jésus, le « Crucifié vivant », et le désir d’embrasser dans la charité chaque homme, sans distinction, les poussent à rechercher avec une liberté prophétique et un sage discernement, des voies nouvelles pour être des présences vivantes dans l’Église, en communion avec le Pape et en collaboration avec les Évêques.

Que la Vierge Marie protège sa Famille religieuse et guide le chemin de celle-ci, en menant à terme tous ses projets de bien.

D’après l’audience de Jean-Paul II, le 8 juillet 2000

Le Précieux Sang du Christ

Le Précieux Sang du Christ

Sang de Jésus
Sang de Jésus

Le mois de juillet, nous sommes invités à faire mémoire du Précieux Sang de Jésus-Christ, une tradition qui existe depuis les débuts de l’Église.

C’est par Jésus, « en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang » que nous avons été rachetés. Par son propre sang, le Christ « est entré une fois pour toute dans le saint des Saints », obtenant sa « rédemption définitive », déclare la lettre aux Hébreux (Hébreux 9, 12).

« Vous le savez, dit saint Pierre, ce n’est pas par des biens corruptibles que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ » (1 Pierre 1, 19).

Inspirée par ce texte de saint Pierre, enracinée dans la réflexion de l’Épître aux Hébreux sur le sang des sacrifices (ch. 9), l’Église a contemplé dès l’origine ce sang de Jésus répandu pour le salut du monde. Le Christ, « Lui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés par son sang » (Apocalypse 1, 5), a tout réconcilié et a fait la paix par le sang de sa croix (cf. Colossiens 1, 20).

Cette dévotion, désormais réunie de nos jours à  celle du Corps du Seigneur, a franchi les siècles, portée par plusieurs saints comme Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607) et saint Gaspard del Bufalo (1786-1837) qui lui a voué toute sa vie.

Bien des cathédrales ont été bâties à travers le monde pour exposer les reliques de ce Précieux Sang à la vénération des fidèles. Mais ce culte a pris un vrai tournant avec le pape Pie IX, qui l’a instituée officiellement comme fête en 1850, et Pie XI, en 1934, qui l’a élevé parmi les fêtes les plus importantes de l’Église – à l’occasion des commémorations du dix-neuvième centenaire de la mort du Sauveur.

Pie IX accorda à ceux qui feraient le mois du Précieux Sang en particulier, l’indulgence plénière. C’est dire l’importance qu’il voulait donner à cette célébration qui aurait lieu le premier dimanche du mois de juillet, mais devait se prolonger tout le mois pour entretenir le principe du sacrifice, élément chrétien de la sainteté.

Le 24 février 1960, saint Jean XXIII promulguait les Litanies du Précieux Sang. Le Saint-Père voyait dans la dévotion au sang du Christ un moyen particulièrement efficace de conjurer les dangers qui menacent l’Église et les nations. Le 30 juin 1960, il publiait une lettre apostolique sur la dévotion au Précieux Sang, afin d’« honorer dignement ce sang divin qui est le sommet du sacrifice rédempteur » durant le mois de juillet.

Cette fête est comme une suite liturgique de la Fête-Dieu (elle-même suite du Jeudi saint), pour rappeler, selon l’expression de Pascal, que le Christ est « en agonie jusqu’à la fin du monde » et qu’il « ne faut pas dormir pendant ce temps-là », comme l’a rappelé Benoît XVI dans la cathédrale du Très Précieux Sang à Westminster, en septembre 2010, en invitant les fidèles à ne pas oublier que  « le sang du Christ répandu est la source de la vie de l’Église dans épreuves et vicissitudes ».

La fête du Précieux Sang, le 1er juillet, a été supprimée du calendrier liturgique en 1970 mais les fidèles sont invités à entretenir la tradition du mois de juillet pour louer la dignité de ce saint sang.

« Juillet est un mois au cours duquel nous vénérons traditionnellement le précieux sang du Christ. Le sang humain innocent est versé en permanence dans le monde. Dans le cœur des hommes, au lieu de l’amour évangélique, la haine habite souvent au lieu de prendre soin de l’homme, du mépris et de l’oppression. Je demande votre prière pour que l’humanité contemporaine puisse expérimenter la force du sang du Christ versé sur la Croix pour notre salut. Loué soit Jésus Christ !»,  ainsi parlait Benoît XVI aux pèlerins polonais lors de l’audience générale du 5 juillet 2006.

Une congrégation a obtenu du Saint-Siège la faveur de conserver la fête du 1er juillet : les Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, dont la maison mère se trouve à Saint-Hyacinthe, au Québec. Vêtues d’un scapulaire rouge vif, ces contemplatives adorent ce jour-là, avec grande ferveur,ce qui est devenu sang du Christ à l’autel.

De notre côté, nous pouvons au moins durant la première semaine honorer les sept temps essentiels où le sang du Seigneur a coulé, en nous inspirant du « cérémonial des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ ».

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – TRENTIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – TRENTIÈME JOUR

Prions, afin que nous soyons reconnaissants des grâces que Dieu nous a faites.

Les consolateurs du Cœur de Jésus, c’est nous qui sommes venus pendant ce mois méditer ses tendresses et étudier ses désirs.

Coeur-Sacré de Jésus Vatican
Coeur-Sacré de Jésus Vatican

Jésus a été consolé, chaque matin, en nous voyant penser à lui, il veut encore quelque chose de nous. Le mois consacré à son Cœur finit aujourd’hui; que d’âmes pieuses mettront de côté leurs pratiques, leurs prières accoutumées et oublieront ce qu’elles ont éprouvé de consolation…!

Jésus demande que nous n’oublions pas son Cœur sacré, et veut que ce matin nous le lui promettions.
Oui, Jésus, je vous promets de réciter tous les jours une prière à votre Cœur sacré ; je vous promets de vénérer les pieuses images qui le représenteront à ma piété ; je vous promets de faire connaître cette dévotion et de la propager…

Soyez ma force, soyez ma joie, soyez mon bonheur!

Je ferai un acte de consécration au Cœur de Jésus.

Adrien Sylvain

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS TRENTIÈME JOUR