Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

l’humilité, chemin de Jésus

RameauxCe dimanche matin, sur la place Saint-Pierre, le Pape François a donné le coup d’envoi de la Semaine Sainte qui commencé par une procession festive. Le Pape a refait les gestes symboliques évoquant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, accueilli par l’enthousiasme des pauvres, séduits par son humilité, sa douceur et sa miséricorde. Puis il a célébré la messe place Saint-Pierre où, dit-il, « En cette Semaine Sainte qui nous conduit à Pâques, nous irons sur ce chemin de l’abaissement de Jésus. » Au centre de la célébration du dimanche des Rameaux « qui apparait si festive », il y a l’abaissement de Jésus, expression utilisée dans la Lettre aux Philippiens, l’humilité. « S’abaisser est avant tout le style de Dieu : dieu s’abaisse pour marcher avec son peuple, pour supporter ses infidélités ». Enfin avec la foule, il a prié l’Angélus.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint Pierre
Dimanche des Rameaux, 29 mars 2015


 

À la fin de cette célébration [des Rameaux], je vous salue affectueusement tous qui êtes ici, en particulier les jeunes.

Chers jeunes, je vous exhorte à poursuivre votre chemin dans les diocèses, à la fois dans le pèlerinage sur tous les continents, qui vous conduiront l’année prochaine à Cracovie, la maison de Saint-Jean-Paul II, fondateur des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le thème de cette grande réunion : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7), s’inscrit bien dans l’Année Sainte de la Miséricorde. Laissez-vous remplir par la tendresse du Père, répandez-la autour de vous !

Et maintenant tournons-nous dans la prière vers Marie, notre Mère, qu’elle nous aide à vivre avec la foi la Semaine Sainte. Elle a également été présente quand Jésus est entré à Jérusalem acclamé par la foule; mais son cœur, comme celui du Fils, était prêt à se sacrifier. Apprenons de vous, Vierge fidèle, à suivre le Seigneur, même quand son chemin mène à la croix.

 


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A consulter aussi : http://www.medaille-miraculeuse.fr/billet/les-rameaux.html

Nous aussi gardiens

Jésus devant Pilate27-03-2015 source : L’Osservatore Romano

« La croix, sommet lumineux de l’amour de Dieu qui nous protège. Appelés à être nous aussi gardiens par amour », c’est le titre des méditations des quatorze stations du Chemin de croix, qui sera présidé par le Pape François au Colisée dans la soirée du vendredi saint, 3 avril. La constante de ce Chemin de croix est la référence au don d’être protégés par l’amour de Dieu, en particulier par Jésus crucifié, et au devoir d’être, à notre tour, des gardiens par amour de la création tout entière, de toute personne, en particulier de la plus pauvre, de nous-mêmes et de nos familles, pour faire resplendir l’étoile de l’espérance.

Nous voulons participer à ce Chemin de croix en profonde intimité avec Jésus. Attentifs à ce qui est écrit dans les Évangiles, nous suivrons certains sentiments et pensées qui ont pu habiter l’esprit et le cœur de Jésus en ces heures d’épreuve. Dans le même temps, nous nous laisserons interpeller par certaines situations de vie qui caractérisent – dans le bien et dans le mal – notre époque. Nous exprimerons ainsi une résonance qui traduit notre désir d’accomplir certains pas pour imiter Notre Seigneur Jésus Christ dans sa passion.

les docteurs de la loi qui ont perdu la foi

26-03-2015 source : Radio Vatican

Ce n’est pas la doctrine froide qui donne de la joie, mais la foi et l’espérance de rencontrer Jésus. Un vrai croyant sait se réjouir. La joie d’Abraham qui exulte dans l’espérance de devenir père, comme promesse de Dieu, a donc guidé la réflexion du Pape François dans le commentaire des lectures du jour lors de la messe célébrée à Sainte-Marthe. Abraham est vieux, tout comme sa femme Sarah, mais il croit, il ouvre « le cœur à l’espérance » et il est « rempli de consolations ». Jésus rappelle aux docteurs de la loi que Abraham exulte dans l’espérance de voir son jour « et fut rempli de joie ».

« Et ceci est ce que ne comprennent pas ces docteurs de la loi. Ils ne comprennent pas la joie de la promesse. Ils ne comprennent pas la joie de l’alliance. Il ne comprennent pas ! Ils ne savent pas se réjouir, parce qu’ils ont perdu le sens de la joie, qui ne vient que de la foi. Notre père Abraham a été capable de se réjouir parce qu’il avait la foi, alors que les docteurs de la loi, eux, avaient perdu la foi ! Parce que le centre de la loi, c’est l’amour, l’amour pour Dieu et pour le prochain. »

« Ils n’avaient qu’un système de doctrine précise et qu’ils précisaient chaque jour pour que personne n’y touche. Des hommes sans foi, sans loi, attachés aux doctrines, qui deviennent aussi une attitude casuistique : est-ce qu’on peut payer l’impôt à César, est-ce qu’on ne peut pas ? Cette femme, qui s’est marié sept fois, quand elle ira au Ciel, sera-t-elle l’épouse de ces sept hommes ? Cette casuistique, c’était leur monde, un monde abstrait, un monde sans amour, un monde sans foi, un monde sans espérance, un monde sans confiance, un monde sans Dieu. Et donc, ils ne pouvaient pas se réjouir ! »

« Peut-être que les docteurs de la loi peuvent aussi se divertir, mais sans joie, et avec peur. Ceci est la vie sans foi en Dieu, sans confiance en Dieu, sans espérance en Dieu. Et leur cœur était pétrifié. C’est triste, souligne François, d‘être croyant sans joie. La joie, il n’y en a pas quand il n’y pas de foi, pas d’espérance, pas de loi, mais seulement les prescriptions, la doctrine froide. »

« La joie dans la foi, la joie de l’Évangile, est la pierre d’angle de la foi d’une personne. Sans joie cette personne n’est pas un vrai croyant. Nous retournons à la maison, mais d’abord nous faisons la célébration avec ces paroles de Jésus : « Abraham, votre père, a exulté dans l’espérance de voir mon jour, il l’a vu, et fut rempli de joie ». Et nous demandons au Seigneur la grâce de pouvoir voir Jésus, et la grâce de la joie. »