Archives de catégorie : prière

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS ONZIÈME JOUR

Les flammes du Cœur de Jésus

Cœur de Jésus brulant d'amour
Cœur de Jésus brulant d’amour

Ce qui frappe le plus quand on considère le Cœur de Jésus, c’est bien certainement la flamme qui le consume et qui l’environne. On voit que cette flamme mystérieuse ne peut être contenue dans le Cœur même qui brûle ; elle s’échappe par la blessure, autour de la Croix, à travers les épines ; elle l’enveloppe, le pénètre entièrement.

En un mot, c’est un Cœur brûlant, un Cœur enflammé. Et quel est ce feu sacré qui consume ainsi le Cœur de Jésus ? Évidemment c’est l’amour qu’il a pour nous. « Je suis venu, dit-il, jeter le feu de la charité sur la terre, et je veux en embraser le monde entier. »

Ouvrant un jour sa poitrine à Marguerite-Marie, il lui dit : « Mon Cœur passionné d’amour pour les hommes ne peut plus contenir les flammes de sa charité : il faut qu’Il se manifeste à eux pour les enrichir des trésors qu’il renferme. » Dans une autre circonstance, ouvrant encore l’intérieur de ce Cœur adorable, il le lui montre comme une fournaise ardente que les flammes embrasent.

L’amour ! voilà donc la vie du Cœur de Jésus. Il a été le principe de tous ses mouvements, de toutes ses douleurs, de toutes ses palpitations. C’est l’amour qui l’a fait naître, agir, souffrir, pleurer ; c’est l’amour enfin qui l’a fait mourir. Mais c’est surtout l’amour qui l’a porté à se donner à nous dans la divine Eucharistie,  à vouloir être notre hôte, notre compagnon, notre Emmanuel, notre breuvage, notre nourriture.

O Seigneur, s’écriait sainte Gertrude, si les hommes savaient combien tu les aimes, si tu leur découvrais les richesses immenses de ton Cœur, ils tomberaient tous à tes pieds et n’aimeraient que toi. Mystère de chanté infinie ! Abîme d’amour !

Que répondriez-vous à Jésus si ce bon Maître vous disait comme à son disciple : M’aimes-tu ? Me rends-tu cœur pour cœur, amour pour amour ! Que pouriez-vous lui répondre ? Examinez votre propre cœur et voyez s’il bat d’amour pour Jésus.

Hélas ! il n’a peut-être d’affection que pour la mondanité. Qu’il y a peu d’âmes généreuses ! peu de cœurs vraiment à Dieu et tout à Jésus- Christ ! Qu’il y en a peu qui aiment l’Amour ! Comment ne pas aimer ce qui est si aimable ?

Demandons-lui un amour tendre pour aimer, fort pour souffrir, confiant pour nous appuyer tour à tour sur son Cœur et sur sa Croix. Cœur de Jésus, flamme céleste, feu divin, consume en moi tout ce qui n’est pas pur, afin que mes affections soient toutes pour toi. Que je ne vive plus que d’amour et que je meure d’amour.

PRIÈRE

O Cœur de Jésus, tu nous aimes toujours malgré nos offenses et nos innombrables iniquités. En toi l’amour est plus fort que la mort. Fais par ta grâce que t’aimant aussi de l’amour le plus ardent, nous obtenions le pardon de nos fautes, la persévérance finale et la félicité éternelle. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS DIXIÈME JOUR

La Croix du Cœur de Jésus

 

le Sacré-Cœur de Jésus surmonté de la Croix
le Sacré-Cœur de Jésus surmonté de la Croix

Pourquoi Jésus nous montre-t-il son Cœur surmonté d’une croix ? C’est pour nous rappeler que toute la Passion se résume dans son Cœur, qui fut le siège de la douleur comme de l’amour. Certes, les souffrances du corps furent grandes: la Victime fut outragée, déchirée, ensanglantée de mille manières. « Depuis les pieds jusqu’à la tête, son corps n’avait qu’une plaie. »

Mais, croyez-le bien, les douleurs de son âme, les plaies invisibles de son Sacré-Cœur ont été bien plus vives encore. Oui, la croix fut dans son Cœur avant d’être au Calvaire, car, pendant sa vie, il brûlait du désir d’être baptisé du baptême de sang qu’il devait recevoir sur la croix.

Oui, ce fut son Cœur qui souffrit, qui déborda d’amertume, qui fut déchiré, sacrifié. Écoutez-le s’écrier dans les angoisses de l’agonie, au jardin des Oliviers : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ! » Fallait-il que ce  Cœur fût oppressé, torturé, pour s’exprimer ainsi, lui toujours si courageux devant la douleur ! Mais ne l’oublions pas, c’est l’amour de Jésus pour nous qui fut la cause de tout ce qu’il a souffert.

« Il nous a aimés et il s’est livré pour nous. » — « O Seigneur, s’écriait le séraphique saint François d’Assise, l’amour t’as fait venir du Ciel sur la terre et passer par le monde comme un homme méprisé. Dans ta vie et dans ta mort, tu ne nous montres qu’un amour sans mesure. Votre amour a dressé ta croix et tu y es attaché : il t’a fait son esclave et sa victime ! »

Considérez que la Croix est le pain quotidien, dont le Père céleste ne laisse jamais manquer ses élus. « Sans la Croix et le Saint Sacrement, je ne pourrais pas vivre », disait la Bienheureuse Marguerite-Marie. En effet, notre cœur a besoin tous les jours d’une certaine mesure de souffrances pour relativiser le côté misérable de ce monde et nous rendre conformes au sien.

Ne repoussez donc plus ces épines, ces clous, cette Croix, qui font de votre vie un douloureux martyre, puisque chaque blessure du Cœur, chaque tourment de l’âme augmente votre ressemblance avec le divin Crucifié.

Recevez, au contraire, avec respect, comme venant de la main de Notre-Seigneur, la croix qu’il vous propose. L’âme qui connaît le prix de la Croix supporte la souffrance, mais l’amour l’adoucit par ce mot sans cesse répété :

LE CIEL EN EST LE PRIX

PRIÈRE

O Jésus, quand je médite les raisons que j’ai d’aimer la Croix, de m’attacher à la Croix, je serais prêt à voler au devant des souffrances, mais, quand elles se présentent, je m’effraie, mes forces m’abandonnent. Quelquefois même je me laisse aller à impatience, aux murmures, à l’abattement. Accorde-moi en ton nom, ô Jésus, la grâce d’être patient dans toutes les peines que la vie me ménage. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Ô Marie, notre Médiatrice

Ephrem-le-Syrien
Ephrem-le-Syrien

Prière Mariale de Saint Éphrem de Nisibe « Ô Marie, notre Médiatrice » :
« Ô Marie, notre Médiatrice, c’est en Vous que le genre humain met toute sa joie. Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n’ai pas le courage d’approcher votre Fils : aussi j’implore Votre intercession pour obtenir mon salut. Ô Vous qui êtes compatissante, ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi. Ainsi soit-il. »

Le 9 juin, mémoire de saint Ephrem, diacre et docteur de l’Église. Grand Théologien et chantre des Églises de langue syriaque du IVe siècle de l’Église Orthodoxe mais aussi pour l’Église Catholique. Il exerça d’abord à Nisibe, sa patrie, la charge de prédication et d’enseignement de la doctrine sacrée, puis, après l’invasion de Nisibe par les Perses, il se réfugia à Édesse en Syrie avec ses disciples, il y posa les fondations d’une école de théologie, accomplissant son ministère par sa parole et ses écrits, remarquable par sa vie austère et son érudition, à tel point qu’il mérita d’être appelé, pour les hymnes de toute beauté qu’il composa, la cithare du Saint Esprit. Né en306, Il mourut en 373.