Archives de catégorie : prière

PRODIGIEUSE DIFFUSION DE LA MÉDAILLE

14 MAI

PRODIGIEUSE DIFFUSION DE LA MÉDAILLE

médailles miraculeuses
médailles miraculeuses

M. Aladel avait donc accueilli avec beaucoup de défiance les communications de Sœur Catherine Labouré ; il continuait à traiter d’illusions les confidences de la jeune Sœur. Les mois passaient et les désirs exprimés par la Sainte Vierge ne se réalisaient pas.

Une voix intérieure s’en plaignit bientôt à Sœur Catherine : « La Sainte Vierge n’est pas contente parce qu’on néglige de faire frapper la médaille. » — »Ma Bonne Mère, répondit-elle, vous voyez bien que M. Aladel ne me croit pas. » — « Sois tranquille, répliqua la voix, un jour viendra où il fera ce que je désire : il est mon serviteur et craindrait de me déplaire. »

C’est ce qui arriva. Quand le pieux missionnaire reçut cette communication, il se dit : « Si Marie est mécontente, ce n’est pas de la jeune Sœur qui, elle, ne peut rien faire de plus; c’est donc de moi. » Il se décida dès lors à agir et la Providence l’aida visiblement.

« J’eus l’occasion, écrit-il, de voir Mgr de Quélen, archevêque de Paris; la conversation nous donna lieu de raconter tous les détails des apparitions au vénérable prélat, qui nous dit ne voir aucun inconvénient à la frappe de cette médaille, attendu qu’elle n’offrait rien d’opposé à la foi de l’Église, qu’au contraire tout y était très conforme à la piété des fidèles envers la Sainte Vierge, que, par conséquent, elle ne pouvait que contribuer à la faire honorer.

Mgr de Quélen exprima le désir d’avoir une des premières médailles. Dès lors, ajoute M. Aladel, je me déterminai à faire le nécessaire. »

« Aussitôt que la médaille fut frappée, dit-il, elle commença à se répandre, surtout parmi les Filles de la Charité qui, ayant eu connaissance de son origine, tout en ignorant qui était la Voyante, la portaient avec une grande confiance.

Bientôt, elles la donnèrent à quelques personnes malades, dont six ne tardèrent pas à en ressentir les heureux effets. Trois guérisons et trois conversions s’opérèrent, tant à Paris que dans le diocèse de Meaux, d’une manière aussi subite qu’inattendue. »

Malgré les sarcasmes des incroyants, la diffusion en fut immédiatement prodigieuse dans toutes les classes de la société et dans tous les pays. M. Vachette, le graveur, prouva, registres en main, qu’il en avait vendu plus de deux millions en dix ans. Il affirmait de plus que, à sa connaissance, onze autres fabricants de Paris en avaient écoulé la même quantité, et quatre autres de Lyon au moins le double.

De tous côtés, l’on écrivait à la rue du Bac pour réclamer des stocks de médailles, pour raconter les merveilles réalisées. Dans telle ville, des paroisses entières suppliaient leur curé de la leur procurer. Des prêtres écrivaient à M. Aladel qu’ « elle ranimait la ferveur dans les villes comme dans les campagnes. »

A Rome, les supérieurs généraux de plusieurs Ordres religieux s’empressèrent de la faire connaître, et le Souverain Pontife lui-même, Grégoire XVI, la plaça au pied de son crucifix.

PRIÈRE

O Marie, Vierge immaculée, merci de nous avoir donné ce signe, ce présent, cette petite Médaille qui mérite si bien et méritera toujours son nom de « miraculeuse » Si Dieu a permis qu’elle se répande ainsi d’une manière si prodigieuse à travers le monde, n’est-ce pas pour y manifester votre gloire et votre puissance ?

Nous voulons, dans notre humble sphère, être les propagateurs de votre Médaille, et ce signe béni continuera à faire des merveilles et à attirer les bénédictions divines sur tous ceux que nous aimons. Ainsi soit-il !

Ô MARIE, CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

 

TROISIÈME APPARITION DE LA SAINTE VIERGE (Décembre 1830)

13 MAI

TROISIÈME APPARITION DE LA SAINTE VIERGE

(Décembre 1830)

la Vierge au dessus de l'autel 140 rue du Bac
la Vierge au dessus de l’autel 140 rue du Bac

M. Aladel, directeur de Sœur Catherine, accueillit avec indifférence, on peut même dire avec sévérité, les communications de sa pénitente; il lui défendit même d’y ajouter foi.

Mais l’obéissance de la Sainte, attestée par son directeur lui-même, n’avait pas la puissance d’effacer en son cœur le souvenir ineffable de ce qu’elle avait vu ? Revenir aux pieds de Marie faisait tout son bonheur; sa pensée ne la quittait point, non plus qu’une persuasion intime qu’elle la verrait encore.

En effet, dans le courant de décembre, à une date qu’elle n’a pas précisée, elle eut une nouvelle apparition, exactement semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l’oraison du soir; il y eut toutefois une différence notable : la Sainte Vierge, au lieu de s’arrêter à droite de la chapelle, à l’endroit où s’élève aujourd’hui la magnifique statue de la  » Vierge au globe « , vint se poser au-dessus du tabernacle, mais un peu en arrière.

La messagère choisie par l’Immaculée reçut de nouveau l’ordre de faire frapper une médaille sur ce modèle. Elle termina son récit par ces mots :

« Vous dire ce que j’ai appris au moment où la Sainte Vierge offrait le globe à Notre-Seigneur, cela est impossible à rendre, comme aussi ce que j’ai éprouvé pendant que j’étais occupée à la contempler ! Une voix se fit entendre au fond de mon cœur; elle me dit : ‘CES RAYONS SONT LE SYMBOLE DES GRÂCES QUE LA SAINTE VIERGE OBTIENT AUX PERSONNES QUI LES LUI DEMANDENT.’ »

Puis, contre son habitude, il lui échappa une exclamation de joie à la pensée des hommages qui seraient rendus à Marie : « Oh ! Qu’il sera beau d’entendre dire : ‘Marie est la Reine de l’Univers, et particulièrement de la France !’ Les enfants s’écrieront : « Elle est la Reine de chaque personne en particulier. »

PRIÈRE

Ô Marie, étoile étincelante, continuez à briller sur notre terre, surtout dans nos cœurs qui vous sont tout dévoués ! Oui, soyez Reine de l’Univers et particulièrement de la France. Sans doute, l’oubli de Dieu continuera son œuvre délétère ; mais nous voulons, nous, le rappeler à ceux qui l’ont oublié. Votre Médaille, fièrement portée, sera là pour redire : « Je crois en Dieu qui nous a donné Marie, je crois Marie et au meilleur de ses dons. »

Nous l’aurons, sa médaille, sur nous, nous la porterons partout ; avec elle, nous le savons bien, nous ferons pénétrer Dieu. Comme une étoile, elle brillera dans nos ténèbres ; et à sa lumière, les égarés reviendront à Dieu par Marie. Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, exaucez notre prière. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAM

 

PRIÈRE À LA VIERGE DE FATIMA

Fatima Marie

13 mai : fête de Notre Dame de Fatima

À LA CHAPELLE DES APPARITIONS DE FATIMA LE 12 MAI LORS DU VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI AU PORTUGAL POUR LE Xe ANNIVERSAIRE DE LA BÉATIFICATION DE JACINTA ET FRANCISCO, PASTOUREAUX DE FÁTIMA (11-14 MAI 2010) 

Notre-Dame
et Mère de tous les hommes et de toutes les femmes,
me voici comme un fils
qui rend visite à sa Mère
et le fait en compagnie
d’une multitude de frères et de sœurs.
En tant que Successeur de Pierre,
à qui fut confiée la mission
de présider au service
de la charité dans l’Église du Christ
et de confirmer chacun dans la foi
et dans l’espérance,
je veux présenter à ton
Cœur Immaculé
les joies et les espérances
ainsi que les problèmes et les souffrances
de chacun de tes fils et de tes filles
qui se trouvent ici, à la Cova di Iria,
ou qui, de loin, nous sont unis.>
Mère très aimable,
tu connais chacun par son nom,
avec son visage et son histoire,
et, à tous, tu manifestes avec amour
ta bienveillance maternelle
qui jaillit du cœur même de Dieu Amour.
Tous, je te les confie et te les consacre,
Mère Très Sainte,
Mère de Dieu et notre Mère.

assemblée :

Nous te chantons et t’acclamons, Marie Lire la suite →