Archives de catégorie : prière

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

QUATRE-VINGT-SEPTIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Eucharistie

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Panis quem dabo caro mea est…. caro mea vere est cibus, sanguis meus vere est potus.

Le pain que je donnerai est ma chair… ma chair est véritablement une nourriture; et mon sang est véritablement un breuvage. Jean 6.

Que vos œuvres sont grandes, ô mon Dieu ! Est-il croyable que vous daigniez habiter parmi les hommes, et devenir leur nourriture spirituelle ? vous avez donné autrefois à votre peuple un aliment céleste ; vous l’avez nourri, dans le désert, du pain des Anges.

Vous faites maintenant beaucoup plus pour nous ; ce n’est pas la manne qui descend du ciel, c’est votre corps, c’est votre sang, c’est votre divinité même. O prodige d’amour que vous seul pouvez opérer, et que l’homme ne pourra jamais comprendre !

Mais vous l’avez dit, vous qui êtes la vérité même ; c’en est assez, je le crois sur l’autorité de votre parole, je perce les nuages qui vous couvrent, je reconnais mon Dieu. Je vois dans ce mystère l’effet d’une charité immense, de la charité d’un Dieu.

Qu’il m’est doux de savoir que vous m’avez choisi un moyen si merveilleux de vous unir à moi, et de m’unir moi-même intimement à vous ! Que ce moyen convient bien à l’excès de votre amour ! Qu’il répond bien à celui qui vous a fait revêtir de notre nature, et mourir pour nous !

Plus tendre qu’une mère, vous nous nourrissez de votre chair et de votre sang. Que je réponde à un amour si touchant, par mon empressement à vous recevoir ! Que je coure à la table sainte avec la même avidité qu’un enfant saisit les mamelles de celle qui l’allaite : Que mon unique douleur soit d’être privé de cette nourriture divine !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Ô tendre et puissante Vierge Marie, garde souci de celui qui se confie à Toi

saint Anselme de Cantorbery
saint Anselme de Cantorbery

Aujourd’hui, 21 avril, l’Église fête saint Anselme d’Aoste (1033-1109), moine Bénédictin, abbé du Bec-Hellouin en Normandie, puis archevêque de Cantorbéry où il mena avec énergie la réforme ecclésiastique en Angleterre, docteur de l’Église en 1720 par Clément XI. Voici une de ses prières à la Sainte Mère de Dieu : « Ô tendre et puissante Vierge Marie, garde souci de celui qui se confie à Toi ».

Ô Toi, tendrement puissante, puissamment tendre, ô Marie de qui est sortie la source des miséricordes, n’arrête pas, je T’en prie, cette miséricorde si vraie là où Tu reconnais une vraie misère.

Car si moi je suis confondu en face de Ta sainteté éblouissante, Tu n’as pas à rougir de Tes sentiments miséricordieux qui Te sont si naturels. Si ma misère est plus grande qu’elle n’aurait dû l’être, Ta miséricorde sera-t-elle plus faible qu’il ne Te convient ?

Ô tendre Dame, plus mes fautes paraissent impures à la face de Dieu et devant Toi, plus aussi elles ont besoin d’être guéries grâce à Ton intervention. Guéris donc, ô très clémente, ma faiblesse ; efface cette laideur qui t’offense, exauce-moi par la vertu de Ton fils, de Celui qui siège à la droite du Père.

Ô Toi, belle à voir, aimable à contempler, délectable à aimer ! Vraiment, le Seigneur est avec Toi ! Tu es pleine de grâce, surabondante de grâce, et du trop-plein de cette plénitude, Tu inondes toutes créatures pour leur redonner vigueur.

Ô Vierge bénie, au-dessus de tout, garde souci de celui qui se confie à Toi ; fais que le cri de mes nécessités Te suive partout, et que Tes regards de bonté m’accompagnent. Amen.

QUATRE-VINGT-SIXIÈME LECTURE : Des indulgences

QUATRE-VINGT-SIXIÈME LECTURE : Des indulgences

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Quaecumque ligaveritis super terram, erunt ligata et in caelo ; et quaecumque solveritis super terram, erunt solula et in coelo.

Tout ce que vous lierez sur la terre sera aussi lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera aussi délié dans le ciel. Matthieu 18.

Je ne puis assez bénir votre miséricorde, ô mon Dieu ; j’avais mérité l’enfer, et vous m’en avez délivré ; vous avez effacé mes péchés dans le sacrement de pénitence : j’étais encore redevable à votre justice ; elle exigeait de moi une satisfaction proportionnée à mes fautes ; hélas ! qu’ai-je fait pour les réparer ?

Les œuvres que j’avais à vous offrir étaient trop légères et trop faibles pour expier mes péchés ; vous venez encore à mon secours, et vous daignez remplacer, par des indulgences, ce qui manque à ma pénitence. C’est du trésor inépuisable de vos mérites, ô mon Sauveur ! que l’Église tire le prix qui doit m’acquitter avec vous. Quelle reconnaissance ne vous dois-je pas pour tant de grâces !

Ce serait en abuser, que de prétendre être exempt des travaux de la pénitence parce que vous daignez abolir mes dettes. Voudrais-je donc ne rien faire pour vous, parce que vous faites tout pour moi ? Serais-je assez lâche pour vouloir me sauver sans qu’il m’en coûte, tandis que mon salut vous a coûté si cher ?

Non, il n’est pas juste que l’innocent souffre seul, et que le coupable soit épargné ; je consens à souffrir avec vous : tout ce que je vous demande, c’est que vous daigniez m’appliquer le mérite de vos souffrances, pour suppléer à l’imperfection des miennes.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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