Archives de catégorie : prière

TRENTE-HUITIÈME LECTURE : De la Charité

TRENTE-HUITIÈME LECTURE : De la Charité

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui timetis Dominum, diligite illum.

Vous qui craignez le Seigneur, aimez-le. Eccl. 2.

Répandez-la dans mon cœur, ô mon Dieu ! cette divine charité ; allumez-y le feu sacré que vous avez apporté sur la terre : mon cœur a été fait pour vous ; vous l’avez formé, non [tant] pour aimer les créatures, mais pour s’attacher à vous. Que puis-je trouver hors de vous, qui mérite mon amour ? Oui, je le sens, mon cœur sera toujours agité, tant qu’il ne se reposera point en vous.

Je ne désire, ô mon Dieu ! ni les richesses, ni tous les autres biens de ce monde ; je ne désire que de vous aimer. Vous seul, Seigneur, vous seul savez si je vous aime, et combien je vous aime ; ce que je sais, c’est que je voudrais vous aimer, c’est que je voudrais vous aimer beaucoup, c’est que je voudrais vous aimer uniquement, vous aimer toujours.

Si mon amour est encore faible, augmentez-le, fortifiez-le, rendez-le plus puissant que les attraits séducteurs de la volupté, plus fort que la crainte de la douleur et de la mort même. Que cet amour me fasse accomplir avec fidélité tous vos commandements, et que, par-là, je mérite de vous aimer parfaitement dans l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

TRENTE-SEPTIÈME LECTURE. De l’Espérance

TRENTE-SEPTIÈME LECTURE. De l’Espérance

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui timetis Dominum, sperate in illum.

Vous qui craignez le Seigneur, espérez en lui. Eccl. 2.

Heureux l’homme qui espère en vous, ô mon Dieu ! vos promesses s’accompliront infailliblement sur tous ceux qui mettent en vous toute leur confiance. Je l’ai, Seigneur, cette espérance que vous me sauverez par votre grâce.

Ce n’est pas sur mes efforts que je me fonde : non, ce serait un bien faible appui ; c’est sur votre miséricorde, c’est sur les mérites infinis de mou Sauveur que je m’appuie ; j’attends tout de vous, et mon salut éternel, et les grâces qui doivent me conduire à cet heureux terme.

Vous êtes infiniment bon ; vous nous avez donné votre Fils : comment pourriez-vous nous refuser quelque chose après cela ? S’il me venait jamais quelque tentation de désespoir ; un coup d’œil sur la croix me rassurerait, et, pourvu que je n’abuse point de votre miséricorde pour demeurer dans le péché, cette espérance me conduira infailliblement au salut.

Les dangers auxquels je suis exposé ne me décourageront pas ; vous saurez bien m’en délivrer. Non, mon Dieu, vous n’abandonnerez jamais celui qui espère en vous ; vous viendrez à son secours, et vous le sauverez parce qu’il espère en vous. Vous êtes fidèle dans vos promesses, et votre parole ne peut manquer d’être accomplie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

TRENTE-SIXIÈME LECTURE : De la Foi.

SECONDE PARTIE : DES COMMANDEMENTS.

Nous entrons dans la deuxième partie de la « Doctrine Chrétienne expliquée » de Lhomond. Elle traite des Commandements de Dieu, ce qui vient de façon appropriée pour notre temps de Carême et qui commence par nos vertus dites théologales : Foi, Espérance et Charité.

TRENTE-SIXIÈME LECTURE : De la Foi.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui timetis Dominum, credite illi.

Vous qui craignez le Seigneur, croyez en lui. Eccl. 2.

Je crois, ô mon Dieu, toutes les vérités qu’il vous a plu de révéler aux hommes. Je veux être toute ma vie un enfant docile à la voix de votre Église, que vous conduisez, que vous éclairez par votre esprit saint. Quelque impénétrables que soient les mystères que vous m’ordonnez de croire, je les crois fermement.

Je ne puis pas, à la vérité, les comprendre ; mais je sais que vous les avez révélés : cela me suffit. Loin de moi la présomption de ces esprits orgueilleux, qui osent soumettre votre parole à l’examen de leur faible raison. Loin de moi la curiosité de lire leurs ouvrages impies. Non, je n’écouterai jamais ces maîtres d’erreur et de mensonge.

Vous avez parlé, Seigneur : il ne me reste plus d’autre parti à prendre que celui d’imposer silence à mes faibles raisonnements et à mes sens, et de les soumettre à votre autorité.

Je crois maintenant sans comprendre : mais le jour viendra, je l’espère ainsi de votre miséricorde, il viendra cet heureux jour, où j’entrerai dans votre sanctuaire éternel, où la vérité brillera dans tout son éclat, où la foi fera place à une clarté sans nuage.

Vous voulez, ô mon Dieu ! que pendant cette vie je me contente d’être guidé par le flambeau de la révélation : vous l’avez ainsi réglé, pour nous laisser le mérite de la foi.

Fortifiez-la en moi ; garantissez-la des pièges qu’on lui tend de toutes parts : faites que j’évite avec soin tout ce qui pourrait l’affaiblir ; et ne permettez pas qu’un trésor si précieux me soit jamais enlevé.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm