Jean 15,5 « Je suis la vigne, vous êtes les sarments ».
——— Méditation
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens
La veille de sa mort, Jésus a prié pour l’unité des siens : « Que tous soient un… afin que le monde croie ».
Liés à lui comme les sarments le sont au cep, nous partageons la même sève qui nous anime et qui circule entre nous.
Chaque tradition a ses richesses et est appelée à nous conduire au cœur de notre foi : la communion avec Dieu, par le Christ, dans l’Esprit.
Plus nous vivons cette communion, plus nous sommes reliés aux autres chrétiens et à l’humanité entière.
« Ne prends jamais ton parti du scandale de la séparation des chrétiens confessant tous si facilement l’amour du prochain, mais demeurant divisés. Aie la passion de l’unité du Corps du Christ ». Taizé
——— Prière
Esprit Saint, viens habiter en nous. Renouvelle en nous la passion de l’unité pour que nous vivions conscients du lien qui nous unit en toi. Que tous les baptisés s’unissent et témoignent en-semble de l’espérance qui les fait vivre.
TREIZIÈME LECTURE : Développement des promesses ; conversion future des gentils.
Haec locuti sunt prophetae futura esse : Christus primus lumen annuntiaturus est populo et gentibus.
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
Voici ce que les prophètes ont prédit : Que le Christ serait le premier qui annoncerait la lumière aux gentils. Actes 26.
Je vois clairement, ô mon Dieu ! comment les nations devaient être bénies en celui qui naîtrait d’Abraham. Je comprends que le Messie devait être l’objet de leur attente et de leurs désirs ; c’est par lui qu’elles devaient sortir de ces ténèbres où elles étaient ensevelies depuis si longtemps ; le Messie devait être leur lumière et leur salut, il devait les réconcilier avec vous, et les affranchir de la malheureuse servitude où elles étaient sous l’empire du démon.
C’est nous-mêmes, ô mon Dieu, que ces promesses regardent ; c’est sur nous que s’est répandue cette bénédiction si désirée : nos pères étaient du nombre de ces peuples assis à l’ombre de la mort : c’est par le Messie promis aux patriarches qu’ils ont été éclairés, et que nous avons été nous-mêmes appelés à votre admirable lumière.
Par lui, nous avons le bonheur de vous connaître et de vous servir. Ne permettez pas, ô mon Dieu, que nous nous rendions indignes d’une si grande faveur ; faites que cette sainte religion que nos pères nous ont transmise, nous devienne chère de plus en plus.
Elle porte des caractères de divinité si frappants, qu’il faudrait être aveugle pour ne pas reconnaître qu’elle est votre ouvrage. Il n’y a certainement qu’une intelligence infinie qui ait pu connaître, tant de siècles auparavant, le grand changement qui s’est fait dans l’univers à la venue du Messie, comme il n’y a qu’une puissance infinie qui ait pu l’opérer.
Je vous remercie, ô mon Dieu, d’avoir rendu la vérité de votre sainte religion si sensible et si palpable, qu’à moins de fermer volontairement les yeux, on ne peut s’empêcher d’être frappé de la vive lumière qui y brille de toutes parts.
Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB. P. J.-Daniel Planchot, cm