Archives de catégorie : prière

REGARDONS LE M DE NOTRE MÉDAILLE

25 MAI

REGARDONS LE M DE NOTRE MÉDAILLE

Remarquons que la Croix repose en quelque sorte sur le M de la Médaille, le monogramme de Marie. On ne peut les séparer. Quel émouvant symbole ! Notre Rédemption est due à Jésus, mais Marie y est présente. Le Christ a voulu que sa Mère fût intimement mêlée à ce mystère de la Rédemption comme elle avait participé largement à celui de l’Incarnation.

Quoi d’étonnant dès lors que la Sainte Vierge soit si puissante ? Nous l’avons contemplée les mains chargées de grâces ; nous la voyons maintenant à la source même de l’acquisition de toutes ces grâces. Non seulement elle les dispense avec son Fils, mais elle les acquiert avec lui sur le Calvaire. Voilà la raison profonde pour laquelle elle a voulu fixer l’initiale de son nom au-dessous du signe de notre Rédemption.

Ne participons jamais au la sainte eucharistie sans nous unir profondément à la Vierge Marie. Par elle, avec elle, nous comprendrons mieux les saints mystères, nous y participerons plus activement, nous en profiterons doublement. Que le nom de Marie soit gravé dans notre cœur comme sur notre Médaille ; qu’il soit toujours prêt à jaillir de nos lèvres, toujours présent à notre souvenir !

PRIÈRE

O ma Mère, votre monogramme fixé tout auprès de la Croix de votre Fils me prouve éloquemment que vous êtes toujours là pour m’accueillir avec amour, surtout aux heures pénibles de la vie où je sens moi-même le poids de la Croix peser sur mes épaules.

Faites-moi comprendre que vous attendez de chaque chrétien une participation au grand travail de la Rédemption du monde et que vous recueillez chacune des souffrances acceptées dans un esprit chrétien pour les offrir vous-même à votre Fils et préparer notre place dans le ciel.

Que ces pensées si consolantes illuminent toujours chacun de mes pas jusqu’au dernier jour de ma vie. Ainsi soit-il !

Ô MARIE, CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

 

REGARDONS LA CROIX DE NOTRE MÉDAILLE

24 MAI

REGARDONS LA CROIX DE NOTRE MÉDAILLE

la face cachée de la Médaille Miraculeuse
la face cachée de la Médaille Miraculeuse

Nous avons contemplé ces jours derniers la première face de notre Médaille. Or, sous les yeux de la Voyante, l’ovale se retourna et elle vit apparaître les signes que nous contemplons de l’autre côté. Pas d’inscription. Lorsque Sœur Catherine demanda à la Sainte Vierge s’il n’y avait rien à graver au revers, une voix intérieure lui répondit : « Le M, la Croix et les deux Cœurs en disent assez. »

Ces signes sacrés n’évoquent-ils pas en effet tout le mystère de notre Rédemption, qui suppose tout d’abord l’incarnation de Jésus-Christ ? Considérons d’abord cette Croix qui domine le revers de notre Médaille.

C’est à son ombre lumineuse que l’Église continue sa marche à travers les siècles, c’est grâce à elle que les âmes se sauvent et se sanctifient. Jésus Crucifié est la réponse à toutes les angoisses, à toutes les douleurs.

Sans doute, la Croix est un mystère, elle est contraire à notre nature. Adorons en silence et croyons simplement que c’est le moyen qu’a choisi le Christ pour nous sauver et pour nous témoigner l’immensité de son amour. Elle doit faire partie de notre vie comme elle fait partie de la Médaille Miraculeuse.

N’ayons pas peur de la Croix, sous quelque forme qu’elle se présente : souffrances du corps, du cœur, de l’esprit, épreuves personnelles, familiales, nationales. Acceptons-les comme des parcelles de la croix de Jésus, en union avec la Vierge Immaculée qui nous a donné un si sublime exemple en demeurant debout au pied de la Croix de son Fils.

Sans doute, la souffrance est pénible, mais Marie nous aidera à la supporter chrétiennement si nous savons implorer son secours. Quand viendra l’épreuve regardons notre petite Médaille. Et si nous pleurons, que ce soit aux pieds de Marie.

PRIÈRE

Ô Marie, nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos épreuves. Peut-être, un jour, serons-nous seuls, loin des nôtres, livrés au secours banal de l’indifférence et aux consolations qu’il faut payer.

Venez alors, ô Mère, venez au-devant de nos plaintes ; mettez sur nos lèvres ce nom tant de fois invoqué depuis nos premiers jours, ce nom qui calme, qui apaise, qui console et qui purifie.

Ô Marie, au milieu de vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre ! Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de la vie !

Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés ! Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent ! Ayez pitié des objets de notre tendresse ; donnez à tous l’espérance et la paix. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

REGARDONS NOTRE MÉDAILLE : le serpent

23 MAI

REGARDONS NOTRE MÉDAILLE

Le serpent

le serpent et le fruit défendu.jpg
le serpent et le fruit défendu.jpg

Il est écrit dans la Genèse : « Serpent, je mettrai des inimitiés entre toi et la femme ; elle t’écrasera la tête, et toi tu essaieras de la blesser au talon. »

Marie est cette femme annoncée à l’aurore du monde ; aussi la voit-on sur la Médaille, représentée debout, écrasant de son pied un serpent menaçant. Ce serpent, nous le connaissons bien, c’est l’antique et éternel ennemi des âmes. Marie vient faire peser sur lui toute la force qu’elle a reçue de Dieu.

Oui, le serpent représente les forces du mal.

C’est aussi la tentation qui rampe, qui s’infiltre, qui guette, qui siffle, qui fascine, qui se dresse et cache son venin ; la tentation enfin, qui mord dans l’ombre et qui tue les âmes. Les deux ennemis sont donc aux prises : Marie et Satan. Ce dernier aura beau « essayer de la blesser au talon », il n’y réussira pas. Elle est plus forte que lui !

Si nous étions seuls, réduits à nos propres forces, nous serions vaincus d’avance. Mais Dieu est là. Après tout, ce n’est pas nous que le démon poursuit de sa haine ; nous sommes trop petits pour lui inspirer autre chose que du mépris.

C’est Dieu qu’il poursuit en nous. Ne pouvant l’atteindre directement, il s’acharne sur ses enfants, destinés à occuper là-haut les places que sa révolte a laissées libres. Aussi, d’une certaine manière, Dieu, attaqué en nous, se doit de nous donner la force et la grâce pour résister. Il y sera toujours fidèle.

En plus de sa grâce qui nous suffira toujours – n’a-t-il pas dit à Saint Paul : « Ma grâce te suffit » ? -, il nous donne Marie avec sa puissance, Marie avec son cœur de Mère, Marie au seul nom de qui Satan s’enfuit.

PRIÈRE

Prière à la Vierge Puissante (PRIÈRE enrichie d’INDULGENCE par le Pape LÉON XIII)

Vierge Puissante qui, seule dans le monde entier, avez porté le coup mortel à toutes les hérésies, délivrez l’univers chrétien enlacé dans les filets du mal ; abaissez vos regards sur les âmes séduites par les ruses du Tentateur, afin que, rejetant tout venin d’hérésie, les cœurs égarés viennent à repentance et rentrent dans l’unité, grâce à votre intercession près de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONQUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+B. BAETEMAN