prière à l’Esprit Saint de Saint Augustin

prière à l’Esprit Saint de Saint Augustin

icône de la Pentecôte
icône de la Pentecôte

Respire en moi, Saint-Esprit,
afin que je pense ce qui est saint.

Agis en moi, Saint-Esprit,
afin que je fasse ce qui est saint.

Attire-moi, Saint-Esprit,
afin que j’aime ce qui est saint.

Affermis-moi, Saint-Esprit,
afin que je garde ce qui est saint.

Garde-moi, Saint-Esprit,
afin que je ne perde jamais ce qui est saint.

Saint Augustin

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – TROISIÈME JOUR

PETIT MOIS DU SACRÉ-CŒUR – TROISIÈME JOUR.

Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd’hui quelque épreuve pénible.

LES TENDRESSES DU CŒUR DE JÉSUS :
Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant.

Jésus et la veuve de Naïm
Jésus et la veuve de Naïm

Il vous semble, à votre âge, que vous n’aurez jamais de grandes douleurs… Hélas ! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu’il aime.

Souvenez- vous alors qu’il y a sur la terre un Jésus qui voit toutes les douleurs et qui vous consolera si vous allez à lui. C’est dans la communion surtout que Jésus nous dit : « Ne pleurez pas… je vous conduirai où sont ceux que vous aimez ; venez, ne me quittez plus. »

Donne -moi, mon Dieu, l’amour de l’Eucharistie !… là est la consolation, là est la paix… là, je sais qu’on ne me trompe pas… là, il m’est si doux d’entendre ces paroles : « Ne pleure point. » J’irai avec empressement faire ma visite au Saint Sacrement.

Adrien Sylvain

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS TROISIÈME JOUR

En 177, Saint Pothin et les martyrs de Lyon dont l’esclave Blandine

Les martyrs de Lyon au IIe siècle

Disciple de Polycarpe, Pothin, arrivé de Smyrne en Asie Mineure vers 140, est le premier évêque de Lyon. En 177 il fut amené au tribunal, roué de coups et jeté en prison, où il mourut rapidement. On dit qu’il avait apporté une image de la Vierge Marie, longtemps vénérée dans ce qui est devenu la crypte de l’église Saint-Nizier. Une tradition situe sa prison dans une cavité de l’hôpital Saint-Pothin, appelé l’Antiquaille, sur la colline de Fourvière, proche des théâtres romains. A cet emplacement a été construite une chapelle ornée de fresques racontant les martyres de 177.

Vitrail_de-Ste-Blandine_cathédrale-Lyon
Vitrail_de-Ste-Blandine_cathédrale-Lyon

À Lyon, les saints martyrs Pothin, évêque, et Blandine, avec quarante-six compagnons dont une lettre de l’Église de Lyon aux Églises d’Asie et de Phrygie rapporte les combats courageux et répétés, au temps de l’empereur Marc Aurèle, en 177. Parmi eux l’évêque saint Pothin, âgé de quatre-vingt-dix ans, fut conduit en prison et rendit l’âme peu après. D’autres moururent également en prison. D’autres furent placés au milieu de l’amphithéâtre devant une multitude de milliers d’hommes rassemblés pour le spectacle: ceux qui furent trouvés citoyens romains furent décapités; tous les autres furent livrés aux bêtes. En dernier lieu, Blandine, soumise à des combats répétés et des plus violents, enfin égorgée d’un coup d’épée, suivit tous les autres, qu’elle avait exhortés à recevoir la palme.

Prose

Heureuse cité de Lyon,
riche de tant de martyrs,
qu’infinie soit cette fête
dédiée à tes pères.
 
Rendant un culte à plusieurs divinités,
tu ignorais la vraie Divinité ;
écoute, docile, Pothin,
tu profiteras de la lumière.
 
Il paraît en évêque,
fait fuir les dieux de leurs autels sacrilèges,
plante la croix,
arrose la foi à la sueur de son front.
 
Le gouverneur devient furieux,
et ordonne de jeter les saints au cachot ;
tandis qu’on les charge de chaînes,
ils se réjouissent de les porter.
 
Une haine aveugle accuse
les saints de crimes inventés ;
calomnie écrasée
par les discours d’Epagathe.
 
Bientôt au tribunal est traîné l’évêque,
affaibli par la vieillesse ;
il est renversé à coups de pied et de poing,
mais son esprit demeure immobile.
 
La mort du guide fait le salut du troupeau ;
régnant au firmament, il vit pour les siens ;
ceux qu’une malheureuse crainte avait vaincus
se relèvent pour de nouveaux combats.
 
Sanctus, Maturus, Attale,
noms chers à Lyon
vainquent avec force chaque atrocité
que le diable ramène.
 
Ils sont labourés par des dents dures,
les flammes pénètrent leurs membres,
et déjà il ne reste plus de place
pour de nouvelles blessures ;
 
Après les bêtes, les prisons infectes,
les coups de fouet répétés,
un siège embrasé consume lentement
les corps des martyrs.
 
Pontique, frêle enfant,
donne des signes admirables de constance :
ainsi sont faits pour la victoire
le vieillard et l’adolescent.
 
Blandine plus forte que les hommes,
est amenée, pauvre esclave ;
quoique du sexe faible,
elle est appelée mère des martyrs.
 
Et nous, invincibles athlètes,
nous sommes votre postérité ;
saints soient vos descendants grâce à vous
et ferme dans la foi la cité.

Hymne de Vêpres

Brille pour toi, Lyon, ce jour où,
empli de Dieu, Pothin, père et pasteur,
et ses compagnons ont triomphé en mourant.
 
Un funeste gouverneur accuse les saints de tout.
Le jeune Vettius, dans une longue et docte plaidoirie,
disculpe les fidèles du crime.
 
Pothin, affaibli par la maladie et courbé par les ans,
le soldat le mène au tribunal.
A bout de forces, l’image d’une mort imminente le fortifie.
 
Il se tient debout, héraut du Christ et témoin de la foi.
Sous les coups de pieds et de poings, sous une grêle de pierres, il tombe.
Mais son esprit séparé s’élève aux séjours des cieux.
 
Attalus, Sanctus, Biblias, Maturus,
après les bêtes, les nerfs de bœufs, le siège ardent,
rendent au Christ leurs corps de mille tortures déchirés.
 
Bien plus, pour que rien ne manque à ce triomphe sacré,
ceux qui étaient tombés vaincus par la peur, se lèvent.
Des femmes vont au combat, et même le petit Ponticus.
 
Décorée du titre de Mère des martyrs, plusieurs fois victorieuse,
pour continuer d’enfanter une nouvelle postérité,
reste encore vivante Blandine.
 
Elle rend visible le Christ, attachée au poteau.
Lacérée par les cornes d’un taureau furieux, elle est enfin égorgée par une épée impie,
vierge offerte en victime.
 
Louange infinie au Père. Infinie au Fils.
Louange égale à toi, de l’un et l’autre le Souffle.
Vous qui permettez que le sang précieux garde à jamais la ville.

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