violences commises au nom de Dieu

Le Pape a débuté sa deuxième journée au Kenya par une rencontre interreligieuse et œcuménique ce jeudi 26 novembre. Devant les responsables religieux des différentes communautés du pays, musulmans, hindous, religions traditionnelles, anglicans et autres Églises chrétiennes, le Saint-Père a rappelé l’importance du dialogue entre les religions, qui «renforce les liens d’amitié qui existent déjà entre» elles, et se met «au service du bien commun».

Devant les leaders religieux réunis dans le salon de la nonciature apostolique à Nairobi, la capitale kényane, François poursuit : ce dialogue entre communautés «n’est pas un luxe, ce n’est pas quelque chose de supplémentaire ou d’optionnel», le dialogue «est essentiel, c’est quelque chose dont notre monde, blessé par des conflits et des divisions, a toujours plus besoin.»

Être des artisans de paix

Le souverain pontife argentin, en visite pour la première fois sur le continent africain, a évoqué les récents massacres qui ont ensanglantés le Kenya. «Je sais qu’est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares à Westgate Mall, à Garissa University College et à Mandera», des attaques meurtrières revendiquées par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans.

«Le Nom de Dieu ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence» a dit le Saint-Père, pointant du doigt la radicalisation de certains jeunes qui «sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur, et pour déchirer le tissu même de notre société.» Un seul message, «le Dieu que nous cherchons à servir est un Dieu de paix » a dit le Saint-Père aux responsables religieux, les exhortant à être «des artisans de paix qui invitent les autres à vivre dans la paix, dans l’harmonie et le respect réciproque». «En regardant l’avenir, prions afin que tous les hommes et toutes les femmes se considèrent comme des frères et des sœurs, pacifiquement unis dans et à travers leurs différences» a ajouté le souverain pontife, appelant enfin à prier ensemble «pour la paix».

NEUVAINE à NOTRE DAME de la MÉDAILLE MIRACULEUSE

(Pendant la neuvaine, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)

Vierge au globeÔ Marie conçue sans péché, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ et notre Mère, pénétrés de la plus vive confiance en votre intercession toute-puissante et effi­cace que vous avez si souvent manifestée par votre Médaille Miraculeuse. Nous vous supplions de nous obtenir les grâces et faveurs que nous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen !

9e jour : LA MÉDAILLE MIRACULEUSE : UN SIGNE D’ÉVANGILE, UN MESSAGE POUR NOTRE VIE.

« Ô Marie, conçue sans péché, Mère de Dieu, inséparable du Christ, vous nous le donnez et nous conduisez à Lui. Ô Marie conçue sans péché, notre Mère, intercédez pour nous. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à être, dans la communion des Apôtres, les témoins vivants de la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité pour notre monde aujourd’hui. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à comprendre votre message et à le vivre. »

Ô Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre Fils.
Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez nous
A nous asseoir aux pieds du Seigneur
Pour écouter sa Parole
Et la garder dans notre cœur.
Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.
Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.
Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous
Qui vous le demandons.
Ô Marie, icône de l’humilité,
Donnez-nous de porter la sainte Médaille,
Signe de notre amour
Pour les cœurs de Jésus et Marie.
Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité
Comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur.

Pater * Ave * Gloria et l’invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous
qui avons recours à vous ».

Petite neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

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soutien aux aspirations de la jeunesse kenyane

Le Pape François est arrivé au Kenya ce mercredi 25 novembre 2015. IlPape François voyage en Afrique 2015 est accueilli par des chants et des danses et par le président de la République du Kenya ainsi que le cardinal archevêque de la ville.

En fin d’après-midi, il a retrouvé le président Uhuru Kenyatta pour une visite de courtoisie. Devant le corps diplomatique et de nombreuses personnalités de la vie politique, économique et culturelle kenyane, le Saint-Père a prononcé un discours. le Saint-Père a rappelé aux autorités kenyanes les défis qu’elles devaient affronter pour le bien de cette «nation de jeunes».

La jeunesse, c’est l’une des priorités du Pape François lors de cette première étape en Afrique. «Les jeunes sont les ressources les plus précieuses de toute nation». C’est pourquoi, ce fait rappelé, le Pape a exprimé le désir ardent de «rencontrer beaucoup d’entre eux», de «parler avec eux» et d’ «encourager leurs espérances ainsi que leurs aspirations pour l’avenir».

Or cet avenir pourrait être compromis par «la grave crise environnementale qui menace notre monde» et qui «demande une sensibilité toujours croissante à la relation entre les êtres humains et la nature». «Dans un monde qui continue d’exploiter plutôt que de protéger notre maison commune», les valeurs de transmission de cet héritage naturel qui «sont profondément enracinées dans l’âme africaine», «doivent inspirer les efforts des dirigeants nationaux à promouvoir des modèles responsables de développement économique».

Le Pape établit alors avec clarté le lien existant entre «la construction d’un ordre social juste et équitable» et la protection de la nature, affirmant qu’il «ne peut y avoir aucun renouvellement de notre relation avec la nature sans un renouvellement de l’humanité elle-même». Il appelle donc «tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à travailler pour la réconciliation et la paix, le pardon et l’apaisement».

Dans un pays qui en 2007-2008 a connu des affrontements meurtriers post-électoraux, le Pape insiste sur le fait que «dans l’œuvre de construction d’un ordre démocratique solide, par le renforcement de la cohésion et de l’intégration, de la tolérance et du respect des autres, la poursuite du bien commun doit être le premier objectif».

«L’expérience montre que la violence, le conflit et le terrorisme se nourrissent de la peur, de la méfiance ainsi que du désespoir provenant de la pauvreté et de la frustration». Le Pape invite ainsi ses interlocuteurs à rendre «un témoignage sincère aux grandes valeurs spirituelles et politiques qui ont inspiré la naissance de la nation».

Dans sa conclusion, le Pape François encourage «les dirigeants de la vie politique, culturelle et économique» du Kenya «à travailler avec intégrité et transparence pour le bien commun, et à promouvoir l’esprit de solidarité à chaque niveau de la société». Il les exhorte à «montrer un vrai souci des besoins des pauvres, des aspirations des jeunes ainsi que d’une juste distribution des ressources naturelles et humaines».

Le Pape François est attendu avec beaucoup d’espérance au Kenya, un pays «qui a connu des attaques terroristes, la corruption, des divisions ethniques négatives et des politiques de division dans un passé récent» ont rappelé les évêques du Kenya quelques jours avant l’arrivée du Saint-Père, «facteur d’unification de la nation».

Ces 48 heures au Kenya sont notamment marquées par une rencontre interreligieuse avec les musulmans, les hindous, les religions traditionnelles et les autres Églises chrétiennes ce jeudi 26 novembre.

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