La fin des temps

Benoît XVI, lors de l’angélus, place Saint-Pierre, ce dimanche 18 novembre 2012, à midi, partant du passage de l’évangile de Marc, où Jésus parle de la fin des temps, a expliqué que ce  texte ne décrit pas la fin du monde comme telle mais indique le chemin que ses disciples doivent suivre pour entrer dans la vie éternelle. En voici quelques extraits :

Tout passe, mais la Parole de Dieu ne change pas, et face à elle, chacun de nous est responsable de son propre comportement, et c’est sur cette base que nous serons jugés. Aujourd’hui aussi nous avons besoin d’un fondement stable pour notre vie et notre espérance, et plus encore maintenant à cause du relativisme qui nous submerge. Que la Vierge Marie nous aide à accueillir ce centre en la personne du Christ et dans sa Parole.

En cherchant à voir autour de nous les signes de la présence de Dieu et à les accueillir, nous découvrirons le roc solide où s’enracine notre existence au-delà des changements qui nous atteignent. Par la foi, nous communions au dessein d’amour de Dieu sur l’humanité et sur chacun de nous. Dieu est fidèle ! À nous de le chercher ! Pour cela, je vous invite à participer régulièrement à la messe dominicale, nécessaire pour un chrétien. Que la Vierge Marie vous aide à comprendre l’importance de ce rendez-vous et la joie de le vivre en famille !

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BENOÎT XVI – allocution lors de l’angelus du dimanche 18 novembre 2012

chemins vers la connaissance de Dieu

logo de l'année de la foi
logo de l’année de la foi

Quels sont les chemins qui conduisent à la connaissance de Dieu ? Benoît XVI en a indiqué trois lors de l’audience générale de ce 14 novembre 2012 : le monde, l’homme, la foi. Il a en effet continué ses catéchèses sur la foi dans le hall Paul VI au Vatican, en soulignant notamment que c’est Dieu qui a toujours l’initiative dans la foi et qu’il « ne se fatigue pas de nous chercher, il est fidèle à l’homme qu’il a créé et sauvé ». En voici le condensé donné en français :

Chers frères et sœurs, le siècle des Lumières considérait que Dieu était une simple projection de l’âme humaine, une illusion donc ; et l’homme était perçu comme l’unique mesure du réel. Depuis ce temps et surtout de nos jours, la foi est souvent contestée, refusée et mise à l’épreuve. Il faut comme l’isoler du quotidien. Si Dieu perd sa place centrale, l’homme, lui-aussi, perd sa juste place dans la création et dans ses relations. C’est pourquoi l’Église ne cesse d’affirmer inlassablement la vérité sur l’homme et sur son destin. Avec elle, nous sommes appelés à répondre avec courage à l’athéisme, au scepticisme et à l’indifférence en nous appuyant sur trois réalités : le monde, l’homme et la foi.

Le monde est habité par une intelligence créatrice : Dieu, qui peut être connu par la contemplation du créé dont la beauté est comme une hymne de louange. L’homme porte en lui-même une soif de l’infini qui le pousse à chercher quelqu’un : Dieu, qui seul peut combler son vide. La vie de foi conduit pour sa part à la connaissance de Dieu. La foi chrétienne ne peut pas être réduite à un simple système de croyances et de valeurs. Le Christianisme est avant tout l’événement de l’amour : l’accueil de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. C’est pourquoi le chrétien et les communautés chrétiennes doivent avant tout regarder le Christ et le faire connaître, lui qui est le vrai chemin qui conduit à Dieu.

Puissiez-vous annoncer avec joie l’Évangile par le témoignage courageux de votre foi, par une vie conforme au Christ, et par la force de votre charité. Je vous invite à vivre chaque jour dans la sainteté pour irradier sur notre monde la lumière de l’espérance.

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Catéchèse intégrale de Benoît XVI – les chemins qui conduisent à la connaissance de Dieu

De la confiance en Dieu à l’amour d’autrui

Le prophète Elie et la veuve de Satepta - Sebastian Herrera Barnuevo - 1619-1671
Le prophète Elie et la veuve de Satepta – Sebastian Herrera Barnuevo – 1619-1671

S’adressant à nous de par le monde et aux personnes rassemblées place Saint-Pierre à Rome, ce 11 novembre (jour mémorial de la 1ère Guerre Mondiale), à 12h, pour la prière dominicale de l’angélus qu’il y a présidée, Benoît XVI a invoqué la Vierge Marie qui, avec foi, « a dit à l’ange ‘Me voici’ et a accueilli la volonté de Dieu », afin qu’elle aide chacun, en cette Année de la foi, « à fortifier sa confiance en Dieu et dans sa parole ».

Pour le pape, tout acte de confiance en Dieu « s’exprime dans notre amour pour lui et pour notre prochain », comme on peut le considérer dans les lectures de la messe de ce dimanche sur la veuve de Sarepta (Rois, 17, 10-16) et sur l’obole de la veuve (Mc 12, 41-44),

L’une n’a plus qu’un peu de farine et d’huile pour son fils et pour elle-même, mais elle accueille et nourrit le prophète Élie qui lui promet de ne manquer de rien.

L’autre met deux piécettes dans le trésor du Temple. Jésus la remarque et fait observer à ses disciples qu’elle a donné plus que tous parce qu’elle a mis « tout ce qu’elle avait pour vivre ».

Elles ont « accompli un geste de charité »,  attestant « l’unité indissoluble entre foi et charité », entre « l’amour de Dieu et l’amour du prochain ».

Leur foi « apparaît comme l’attitude intérieure de celui qui fonde sa vie sur Dieu, sur sa parole, et qui se confie entièrement à lui », comme l’a fait par excellence la Vierge Marie.

« Aucun geste de bonté n’est privé de signification devant Dieu, aucune œuvre de miséricorde ne reste sans fruit » (Saint Léon le Grand).

Comme pour Marie et pour ces deux veuves, Dieu attend « notre libre adhésion de foi, qui s’exprime dans l’amour pour lui et pour le prochain ».

« Jésus nous invite à poser comme lui, un regard bon et juste sur les personnes et sur les événements. Souvent, nous nous laissons impressionner et conditionner  par les apparences et les slogans qui dénaturent les choses. Cherchons à voir, au-delà de ce qui paraît, l’étincelle de bonté qui y est déposée, et qui pourra éclairer notre jugement. Alors notre relation avec Dieu et avec les autres sera plus vraie, et nos choix seront plus libres. L’humilité nous apprend que nous ne valons que ce que nous sommes devant Dieu ! Sur ce chemin que la Vierge Marie soit notre modèle ! »

Car, reprenons-le : « la Vierge Marie est l’exemple parfait de celle qui s’offre tout entière en se confiant à Dieu ; c’est avec cette foi qu’elle a dit à l’ange son « Me voici » et qu’elle a accueilli la volonté du Seigneur. Que Marie aide aussi chacun de nous, en cette Année de la foi, à renforcer sa confiance en Dieu et dans sa parole. »

© Libreria Editrice Vaticana, pour les citations du Saint Père.

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