mois missionnaire avec Sainte Thérèse

de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

patronne secondaire de la France

Sainte Thérèse de LisieuxLa fête liturgique de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897), célébrée le 1er octobre, marque le début du mois missionnaire, qui culminera lors de la célébration de la Journée missionnaire mondiale, l’avant-dernier dimanche de ce mois, le 18 octobre.

Dans le monde entier, l’Église catholique célèbre en effet en octobre le Mois des Missions, rappelant le devoir de tout baptisé de collaborer, par la prière et le soutien matériel, à la mission universelle de l’Église. Octobre a été choisi comme mois missionnaire en souvenir de la découverte du continent américain, qui ouvrit une nouvelle page de l’histoire de l’Évangélisation.

En cette année de la Vie Consacrée, le thème porté est « Va, Je t’envoie ! ». Il s’appuie sur la dynamique de l’envoi très présente dans le décret Ad gentes , dont nous fêtons le cinquantième anniversaire de sa promulgation lors de Vatican II (7 décembre 1965).

Au cours de la Journée missionnaire de cette année, durant la célébration de la XIV° Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques du 4 au 25 octobre, laquelle traitera le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain », le Pape François canonisera les époux Louis Martine et Marie Azélie Guérin, parents de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, proclamée en 1927 Patronne des Missions avec Saint François Xavier. Leurs reliques, ainsi que celles de leur fille, seront exposées à la vénération des fidèles pendant toute la durée du Synode en la Basilique Sainte Marie Majeure.

Avec eux, seront également canonisés le Père Vincenzo Grossi, prêtre italien, et Sœur Marie de l’Immaculée Conception, religieuse espagnole, au siècle Maria Salvat Romero.

La nostalgie de Dieu

01-10-2015 source : L’Osservatore Romano

C’est la «nostalgie de Dieu» qui nous conduit à trouver en lui notre véritable «identité». Fort de cette conscience, mûrie également à travers l’histoire du peuple d’Israël, le Pape a invité à regarder en soi-même, précisément pour que cette «nostalgie» ne s’éteigne jamais dans notre cœur.

Lors de la Messe célébrée jeudi 1er octobre, mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape s’est référé à la première lecture, tirée du livre de Néhémie (8,1-4.5-6.7-12), pour rappeler que le texte constitue «le final d’une longue histoire, de décennies, d’années d’histoire: le peuple d’Israël avait été déporté à Babylone, il était loin de Jérusalem, et depuis des années, des dizaines d’années, il vivait là». Et «beaucoup, beaucoup d’entre eux s’habituèrent à cette vie et oublièrent leur patrie». Mais «il y avait quelque chose en eux qui les faisaient toujours se souvenir».

Toutefois «c’était un souvenir impossible, lointain, un passé qui ne serait jamais revenu». Jusqu’à ce que «Néhémie, un israélite très proche du roi, ne réussisse à avoir la permission de revenir à Jérusalem pour la rebâtir, car elle était entièrement en ruine». C’est ainsi que «commence cette histoire, qui dure des années, du retour à Jérusalem».

«C’est une histoire difficile, car ils devaient apporter du bois, ensuite trouver des pierres pour construire les murs, mais là aussi certains ne voulaient pas et détruisaient les nouveaux murs». Ensuite, a poursuivi le Pape, «ils ont détruit les autels des idoles et ont élevé l’autel de Dieu, le temple, lentement». Et «à la fin, arrive ce jour dont nous avons entendu parler aujourd’hui: ils ont trouvé le livre de la Loi».

C’est précisément «Néhémie qui demande au scribe Esdras de le lire devant le peuple, tout le peuple, devant eux sur la place». Et ainsi, «le scribe Esdras, aidé par d’autres scribes, lisait la Loi et ce peuple commença à sentir que le souvenir qu’il avait était vrai». Ce peuple «a senti » ce que le psaume dit si élégamment: «Quand le Seigneur rétablit le sort de Jérusalem, notre bouche se remplit de sourire». C’était véritablement «un peuple heureux». Lire la suite →

Dieu bâtit des ponts…

… quand nous bâtissons des murs

Cuba et les États-Unis ont été au cœur de l’audience générale de ce mercredi matin place Saint-Pierre. Le Pape François est en effet revenu sur son dernier voyage apostolique qui l’a mené de La Havane à Philadelphie. La 8e rencontre mondiale des familles était le but originel de ce déplacement outre-Atlantique. Parmi les points forts de cette semaine revisitée par le Pape, Cuba, le discours au Congrès américain, et Philadelphie.

Première étape, Cuba où le Pape s’est rendu en « missionnaire de la miséricorde » de Dieu, celle qui est « plus grande que chaque blessure, chaque conflit, chaque idéologie ». François a ainsi embrassé tout le peuple cubain, « au-delà de toute division ». Il a partagé avec lui l’accomplissement de la « prophétie de Jean-Paul II » : « que Cuba s’ouvre au monde et que le monde s’ouvre à Cuba ». Et de souhaiter qu’il n’y ait plus « de fermeture, d’exploitation de la pauvreté » mais qu’au contraire il y ait plus de « liberté dans la dignité ».

C’est cette « route qui fait vibrer le cœur de tant de jeunes Cubains » a dit le Pape qui a précisé que cette voie n’est pas synonyme « d’évasion, de gains faciles » mais de « responsabilité, de service au prochain et de soin des plus fragiles ». Le Pape a ensuite effectué « un passage » qu’il a qualifié « d’emblématique », « un pont », en se rendant dans la foulée à Washington : « C’est nous qui construisons les murs, et les murs s’effondrent, toujours. »

La famille, réponse au défi d’un monde fragmenté

Aux États-Unis, le Pape a rappelé aux Américains que leur « plus grande richesse » « réside dans le patrimoine spirituel et éthique ». Il les a encouragés à poursuivre « la construction sociale dans la fidélité » à leur « principe fondamental, que tous les hommes sont créés par Dieu égaux et doués de droits inaliénables, ceux de la vie, la liberté et la poursuite du bonheur ». Les États-Unis, bâtis sur ces idéaux, ont été invités à rester « terre de liberté et d’accueil » et à « coopérer pour un monde plus juste et fraternel ».

Enfin, le Pape a évoqué la rencontre mondiale des familles de Philadelphie, réaffirmant que « la famille est la réponse au grand défi de notre monde : la fragmentation et la massification » qui soutiennent ensemble « le modèle économique consumériste ». La famille est en effet « la cellule d’une société qui équilibre les dimensions personnelle et communautaire », et peut être « le modèle d’une gestion durable des biens et des ressources de la création ». Un modèle qui conjugue le principe « de communion » et celui de « fécondité ». Et ce depuis le jardin d’Éden.

Le Pape François est également revenu sur d’autres moments forts de ce voyage, comme la visite au Palais de Verre des Nations Unies, la prière à Ground Zero, la messe au Madison Square Garden. Lors de cette audience, le Pape a béni la statue de sainte Rita de Cascia et salué les fidèles venus du diocèse de Spolète-Norcia en Italie. François en a profité pour inviter chacun, lors du prochain jubilé de la miséricorde, « à relire l’extraordinaire expérience humaine et spirituelle » de la sainte, « comme le signe de la puissance de la miséricorde de Dieu ». Avant de se rendre place Saint-Pierre, le Pape s’est rendu dans la salle Paul VI pour saluer quatre cents malades et quatre cents accompagnateurs de l’Ordre de Malte venus d’Allemagne.

Ces malades avaient pu suivre l’audience sur un écran géant. « La maladie est toujours une chose mauvaise, mais il y a la foi qui nous donne du courage, Dieu s’est fait malade pour nous, Il a envoyé son fils qui a pris sur lui toutes nos maladies, jusqu’à la Croix. En regardant Jésus, avec sa patience, notre foi devient plus forte ».

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