Le Pape prie la Vierge à Pompéi

21-03-2015 source : Radio Vatican

Ce samedi 21 mars, le Pape se rend à Naples, pour sa première visite pastorale de l’année, en dehors de Rome, en Italie. Mais avant, il a tenu à se recueillir au sanctuaire marial de Notre-Dame du Rosaire à Pompéi. Son hélicoptère a atterri à huit heures sur place. Il a été accueilli par l’archevêque de la ville, le délégué pontifical pour le sanctuaire, et par le maire de Pompéi.

Accueil chaleureux

Foule immense, basilique comble. Le Pape François a salué les fidèles avec chaleur avant d’entrer dans la basilique dédiée à la Vierge où il s’est presque immédiatement recueilli devant une icône représentant Notre-Dame-du-Rosaire, sainte Catherine de Sienne et saint Dominique à ses pieds.

Il a prié Notre-Dame-du-Rosaire, « humble servante du Seigneur, proclamée Reine du monde, du profond de notre misère nous faisons recours à vous, a supplié le Pape. Avec une confiance d’enfants, nous regardons votre doux visage ».

A l’issue de sa prière, sur le parvis de la basilique,il a remercié les fidèles pour leur accueil. « Nous avons prié la Madone pour qu’elle nous bénisse tous, vous, moi, le monde entier. Nous avons besoin de la Madone, toujours ». Le Pape a ensuite fait prier la foule, un Ave Maria prononcé ensemble, avant de les bénir.

Le sanctuaire de Pompéi est un des plus aimés d’Italie. Quatre millions de pèlerins y viennent chaque année. Il a été fondé à la fin du XIXe siècle par un laïc italien converti. Une voix lui avait suggéré de « propager le rosaire s’il cherchait le salut », et c’est ce qu’a fait Bartolo Longo, déclaré Bienheureux par Jean Paul II en 1980. Saisi par la pauvreté des habitants de la Valle di Pompei, Bartolo Longo les a initiés à la prière du Rosaire et construit avec eux, à raison d’un sou donné par mois, ce sanctuaire autour d’une icône de la Vierge apporté en 1875.

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des victimes des attentats en Tunisie…

Le Pape François a fait parvenir un télégramme de condoléances autorités tunisiennes après l’attentat meurtrier de mercredi dans un musée de la ville de Tunis dans lequel de nombreuses personnes ont péri et de nombreuses autres blessées. Le message  réitère la ferme condamnation de tout acte contre la paix et la sacralité de la vie humaine du Pape François qui s’associe par la prière « à la peine des famille endeuillées, à toutes les personnes touchées par ce drame ainsi qu’au peuple tunisien tout entier éprouvé ». Le Pape « demande au Seigneur d’accueillir dans sa paix les personnes décédées et de réconforter celles qui sont gravement blessées ».

Dès mercredi après-midi le Saint-Siège avait condamné l’attentat de Tunis, estimant qu’il constituait quelque chose de très cruel, inhumain et inconcevable à condamner absolument. que d’autres violences ne soient pas perpétrées dans le monde qui soient justifiées par le nom de Dieu.

devenir comme des enfants

 

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 18 mars 2015

condensé


 

Chers frères et sœurs, je parlerai aujourd’hui des enfants. Ils nous rappellent qu’au début de notre vie, nous avons tous été totalement dépendants des autres. Et le Fils de Dieu lui-même a voulu passer par là ! Dans l’Évangile, nous trouvons des paroles fortes de Jésus sur ces « petits », qui désignent toutes les personnes qui dépendent des autres, et en particulier les enfants. Ils sont une richesse pour l’humanité et pour l’Église, parce qu’ils sont un rappel constant à ne pas nous considérer autosuffisants, mais comme ayant besoin d’aide, d’amour, de pardon, condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu. Nous ne sommes pas les maîtres de notre existence. Nous sommes radicalement dépendants. Les enfants regardent la réalité avec un regard confiant et pur ; ils ont la capacité de recevoir et de donner de la tendresse. Ils savent sourire et pleurer, ce que les adultes ont besoin d’apprendre à nouveau. Ils apportent la vie, la joie, l’espérance, mais aussi des préoccupations; cependant il vaut mieux une société qui connait ces préoccupations, qu’une société triste qui reste sans enfants.

J’accueille avec plaisir les pèlerins francophones, en particulier les jeunes venus nombreux, et le groupe du Secours catholique de Marseille.

Le temps du Carême est un temps favorable pour « devenir comme des enfants », parce que « le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent ». Que Dieu vous y aide et vous bénisse !


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