semaine de prière pour l’unité des chrétiens

… sur le thème : « Donne-moi à boire »

VisuelTelechargeable-UC2015La Semaine de prière 2015 pour l’unité des chrétiens qui se déroule du dimanche 18 au dimanche 25 janvier 2015 a été préparée par des chrétiens du Brésil avec les paroles de l’Évangile selon Saint Jean : « Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (Jn 4,7) Actuellement, le Brésil traverse une période d’intolérance grandissante qui se traduit par de grandes violences, particulièrement envers les minorités et les personnes vulnérables. Au Brésil, offrir un verre d’eau fraîche » ou un café, c’est manifester une volonté d’accueillir, de dialoguer et de coexister avec l’autre.

La rencontre entre Jésus et la Samaritaine nous invite à goûter l’eau d’un puits différent, et également à en proposer du nôtre. La prière, la rencontre et le dialogue tels sont les piliers fondateurs de la semaine de l’unité. Ce long passage de l’Évangile selon Saint Jean sur la rencontre du Christ avec la femme de Samarie, contient les deux symboles de la route et de l’eau, comme images de l’unité chrétienne visible pour laquelle nous prions.

« Quel est le chemin de l’unité, quelle voie devons-nous prendre pour que le monde boive à la source de la vie qu’est Jésus-Christ ? Quel est le chemin de l’unité qui respecte vraiment notre diversité ? » : autant de questions auxquelles réfléchir pendant la semaine de l’unité et durant toute l’année 2015.

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les survivants du typhon Haiyan…

… à Tacloban, le Pape prie avec eux

2015-01-17 Radio Vatican

Bien plus au sud de Manille, la ville de Tacloban, sur l’île de Leyte, là même où le typhon Haiyan avait sévi en novembre 2013 avec des vents d’une force démentielle, ravageant toute cette région et tuant des milliers de personnes. C’est là que le Pape François s’est rendu ce samedi pour célébrer une messe à même le tarmac de l’aéroport de cette ville symbole d’une catastrophe inouïe.  Et comme pour nous rappeler, un an après le drame, que les catastrophes naturelles peuvent frapper à tout moment, c’est sous la pluie et un vent fort d’une tempête tropicale annoncée que cette messe devant des milliers de fidèles s’est déroulée.

Une messe solennelle sous le signe d’une profonde émotion, celle d’être là ensemble, pour au-delà des mots, se recueillir. C’est ce que le Pape François devait dire à tous ces gens, qui l’avaient attendu des heures sous la pluie. « Je ne trouve pas les mots pour partager votre douleur. Je peux seulement vous dire que lorsque de Rome j’ai appris et vu l’ampleur de cette catastrophe, j’ai compris que je devais venir ici. Et ce jour-là j’ai décidé ce voyage. » « Je vous dis seulement que je suis avec vous, et que vous n’êtes pas seuls ».  Des mots simples prononcés en espagnol par le Pape, sous la pluie battante.

C’est une longue méditation sur la douleur des survivants que le Pape a délivrée à cette foule venue le rencontrer et l’écouter. Avec pour ligne de réflexion l’Évangile celui de Saint Paul, le Pape a dit : «  Jésus est avec nous, il vit avec nous et nous garde en tout sauf dans le péché, mais pour être encore plus avec nous, il assume la condition de péché, il se fait lui-même pécheur, comme nous le dit si bien Saint Paul, et nous le reconnaissons ». « Jésus nous devance toujours, et quand nous vivons l’une ou l’autre expérience, lui il la vit avant nous, et si aujourd’hui nous sommes ici réunis 14 mois après que le typhon Haiyan soit passé,  c’est parce que nous avons la certitude que la foi ne faiblit pas parce que Jésus dans sa passion a pris toute notre douleur . »

C’est à ce moment de son discours que le Pape François devait confier qu’il avait décidé le jour même de l’annonce de la catastrophe que Tacloban et sa région subissaient qu’il viendrait sur les lieux mêmes du drame pour rencontrer les survivants. –> Lire la suite →

une colonisation idéologique…

… contre la famille

16-01-2015 source : Radio Vatican

« Nous devons être attentifs parce que la famille semble devoir être colonisée de nos jours par qui voudrait la détruire, une colonisation qui n’a pas le sens de la prière, de notre mission, de notre Dieu » Voilà ce que le Pape François a imprové en espagnol alors qu’il s’adressait à des milliers de personnes réunies dans l’énorme salle de congrès du Mall of Asia Arena de Manille lors de sa rencontre avec les familles. « Comme dans l’histoire de notre peuple, nous avons été capables de dire non à la colonisation politique, nous devons dire non aujourd’hui à la colonisation idéologique contre la famille ».

Reprenant son texte en anglais, le Pape a dit que « les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.»

Notre monde a besoin de bonnes et fortes familles pour vaincre ces menaces !

Improvisant encore, le Pape François a rappelé le courage du Pape Paul VI d’aller à contre-courant avec son encyclique Humanae Vitae. « Aux confesseurs, il demanda d’être plus miséricordieux et compréhensifs dans les cas de plus grande souffrance », « mais quant à l’humanité, au peuple de la terre, il pensa à la menace de la destruction de la famille avec la privation des enfants. Paul  VI était courageux, un bon pasteur, il alerta ses fils de la menace qui planait, et je souhaite qu’aujourd’hui il nous bénisse du ciel ».

Le Pape a beaucoup parlé de l’importance de la prière au sein des familles, mais aussi de ne pas avoir peur d’avoir des rêves, car sinon, on perd la capacité d’aimer.

La rencontre avec les familles a été ponctuée par de très beaux chants et des témoignages très poignants. Et aussi pas mal d’éclats de joie de toute l’assemblée.

Texte intégral du discours du Pape –> Lire la suite →

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