Comment vivons-nous l’Eucharistie

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre, à Rome
Mercredi 12 février 2014

Frères et sœurs, comment vivons-nous l’Eucharistie, et que représente-t-elle pour nous ? La participation à l’Eucharistie doit vraiment toucher notre existence et notre cœur, et ne pas être seulement comme une parenthèse qui ne transformerait pas notre vie. Puisque le Christ s’est donné pour chacun d’entre nous, la messe nous conduit-elle à nous sentir vraiment frères et sœurs, fait-elle grandir en nous la capacité de nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie, et pleurer avec ceux qui pleurent ? Puisque le Christ s’est livré pour le pardon des péchés, la messe nous donne-t-elle la grâce de nous sentir pardonnés et de pardonner à notre tour ? L’Eucharistie est une action du Christ, elle est la source de la mission de l’Église. Par elle, il veut entrer dans notre existence pour que, dans chaque communauté chrétienne, il y ait cohérence entre la liturgie et la vie.

Je salue bien cordialement les pèlerins de langue française, en particulier tous les jeunes des collèges et des lycées venus de France. Je vous invite à participer chaque dimanche à l’Eucharistie afin d’y rencontrer le Christ qui donne sa vie pour nous. C’est là que nous trouvons la grâce de transformer notre vie en profondeur, et nos relations avec les autres. Bon pèlerinage à Rome.


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PAPE FRANÇOIS AUDIENCE GÉNÉRALE 12-01-2014 – texte complet

Journée Mondiale du Malade 2014

11-02-2014source : Radio Vatican

Depuis 1992, le 11 février, mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes, l’Eglise célèbre tous les ans, la Journée mondiale du Malade. L’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée. Elle est dédiée autant aux malades qu’aux personnes qui les assistent au quotidien : parents, amis, personnel médical.

L’objectif de la Journée mondiale du Malade est d’encourager les bien-portants à soutenir les personnes souffrantes et à être attentifs à leurs besoins, à leur donner de leur temps pour qu’elles ne se sentent pas mises à l’écart. Cela concourt à leur apaisement et parfois même à leur guérison. La joie, la compassion, l’affection peuvent avoir des effets thérapeutiques. Une parole exprimée avec simplicité, un geste posé avec sincérité permettront à des personnes qui souffrent de retrouver goût à leur vie.

Cette année, la journée a pour thème : « Foi et charité : ‘nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16). Le Pape François rappelle dans son message que l’Église reconnaît dans les malades une présence spéciale du Christ souffrant. « Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé la maladie et la souffrance de l’expérience humaine, écrit-il, mais en les assumant lui-même, il les a transformées et leur a données une nouvelle dimension ». Dimanche, à l’Angélus, le Saint-Père a remercié le personnel de santé qui accomplit un travail précieux. Il a appelé les familles à ne pas avoir peur de la fragilité de leurs proches frappés par la maladie.

A l’invitation du Saint Père, prions notamment pour le pape émérite Benoît XVI qui, il y a un an, le 11 février 2013, provoquait la stupeur générale, en déclarant renoncer au ministère d’Évêque de Rome, successeur de Saint Pierre, huit ans après son élection le 19 avril 2005. “Aujourd’hui je vous invite à prier avec moi pour Sa Sainteté Benoît XVI, un homme de grand courage et humilité.”

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Bernadette est une humble servante, s’effaçant quand l’Église accepte le message de la Vierge Marie. De nos jours, plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame à Lourdes, pour obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.

La Vierge Marie est apparue 18 fois, entre le 11 février et le 16 juillet 1858,  à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle lui propose de devenir sa messagère et de travailler à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d’établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé peu avant en 1854 par le Pape Pie IX : « Je suis l’Immaculée Conception » – annoncée en quelque sorte par les apparitions de la Rue du Bac.

En tant qu’Associés de la Médaille Miraculeuse,
ces jours-ci, nous proposons la

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes
(fêtée le 11 février)

Marie,
toi qui es apparue à Bernadette
dans le creux du rocher,
dans le froid et l’ombre de l’hiver,
tu apportais la chaleur d’une présence,
l’amitié d’un sourire,
la lumière et la beauté de la grâce.
Dans le creux de nos vies souvent obscures,
dans le creux de ce monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance, redonne la confiance.

Toi qui as dit à Bernadette
«Je suis l’Immaculée Conception» :
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous le courage de la conversion,
l’humilité de la pénitence
et la persévérance de la prière.

Nous te confions tous ceux
que nous portons dans notre cœur
et, particulièrement, les malades et les désespérés,
toi qui es «Notre-Dame du Bon Secours».

Toi qui as guidé Bernadette à la découverte de la source,
guide-nous vers Celui qui est la source de la vie éternelle,
Celui qui nous a donné l’Esprit Saint pour que nous osions dire :

Notre Père qui es aux cieux…

Pratique de la Neuvaine

Chaque jour: une dizaine de Chapelet et trois fois les invocations

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous
Sainte Bernadette, priez pour nous
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous
.

Messe et communion de préférence le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes
ou un jour de l’octave.

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Autre neuvaine proposée par le Sanctuaire de Lourdes Lire la suite →

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