L’Église est une mère miséricordieuse

logo de l'année de la foi PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 18 septembre 2013
condensé

L’Église est une mère miséricordieuse
qui ne ferme jamais ses portes

Chers frères et sœurs, l’image de la mère nous indique le visage que notre Église devrait présenter toujours plus. Comme une maman, l’Église oriente notre vie. Pensez aux dix commandements. Ils sont le fruit de la tendresse de Dieu, qui nous les a donnés. Essayez de les considérer comme les enseignements que nous donne la maman pour bien marcher dans la vie. Comme une maman, l’Église est miséricordieuse, elle comprend, cherche à aider, à encourager ses enfants qui se sont trompés. Elle ne ferme pas les portes de la maison, elle offre le pardon de Dieu et elle n’a pas peur d’entrer dans la nuit de ceux qui sont tombés, pour leur donner espérance. Enfin, le Seigneur n’est pas insensible à la prière de la Mère Église qui remet entre ses mains toutes les situations de ses enfants.

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Chers amis francophones, je suis heureux de vous saluer tous, ce matin, en particulier les pèlerins venant de France et du Canada. Regardez l’Église comme une bonne mère qui vous indique la route à suivre dans la vie et qui vous remet entre les mains de Dieu avec patience, miséricorde et compréhension. Bonne journée et bon pèlerinage !

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L’Église est une mère courageuse

17-09-2013 source : Radio Vatican

L’Église est une mère courageuse qui conduit ses enfants jusqu’à Jésus. C’est ce qu’a indiqué, ce mardi matin, le pape lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte Marthe. Dans son homélie, le Saint-Père s’est attardé sur un passage de l’Évangile : la rencontre de Jésus avec la veuve de Naïm, pour évoquer la dimension de « veuvage » au sein de l’Église. Jésus « a éprouvé une grande compassion pour cette veuve qui avait également perdu son fils ».

En lisant ce passage de l’Évangile, a affirmé le pape, « je pense aussi que cette veuve est une icône de l’Église, parce que l’Église aussi est, dans un certain sens, une veuve » : « Son époux est parti et elle chemine dans l’Histoire, en espérant le trouver, le rencontrer. Le Saint-Père décrit alors une « Église courageuse ». Elle a  « le courage d’une femme qui sait que ses enfants sont siens, et qui doit les défendre et les amener à la rencontre avec son époux ».

Notre Église « est une Église qui lorsqu’elle est fidèle sait pleurer ». « Quand l’Église ne pleure pas, c’est que quelque chose ne va pas ». « Elle pleure ses enfants et prie ! » a insisté le Saint-Père. Une Église qui va de l’avant et fait grandir ses enfants leur donne la force et les accompagne jusqu’à la dernière heure pour les laisser entre les mains de son époux, qu’elle finira elle aussi par rencontrer ».

« C’est notre Mère l’Église ! Je la vois à travers la figure de cette veuve qui pleure ». Et que dit le Seigneur à l’Église ?  « Ne pleure pas. Je suis avec toi et je t’accompagne (…) ton fils qui était mort, vit maintenant ». «J’ai envie de demander au Seigneur», conclut alors le Saint-Père, « la grâce d’être toujours confiant en cette maman qui nous défend, nous enseigne et nous fait grandir ».

Aujourd’hui l’Église fait mémoire de
Sainte Hildegarde, 4e femme docteur de l’Église

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Gouverner avec amour du peuple & humilité

16-09-2013-09-1 source : Vatican

L’humilité et l’amour sont des traits de caractères indispensables pour ceux qui gouvernent. De leurs côtés les citoyens, en particulier s’ils sont catholiques ne peuvent pas ignorer la politique. Ce sont les deux problématiques abordées par le Pape durant la messe qu’il a présidé au Vatican dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le pape François a invité les fidèles présents à prier pour les autorités des États.

L’Évangile du centurion qui demande avec humilité et confiance la guérison du serviteur et l’épître de Saint Paul à Timothée dans laquelle il l’invite à prier pour les dirigeants, ont donné au Pape matière à « réfléchir sur le service de l’autorité ». Ceux qui gouvernent – a souligné le souverain pontife – « doivent aimer leur peuple », car « un dirigeant qui n’aime pas, ne peut pas gouverner : au pire il peut réglementer, mettre un peu d’ordre, mais il ne peut pas gouverner ». Le Pape fait ainsi référence à David « qui aimait son peuple », de sorte qu’après le péché du recensement il demande au Seigneur de ne pas punir le peuple, mais de le punir lui. Ainsi, « les deux vertus d’un dirigeant » sont l’amour pour son peuple et l’humilité.

La politique doit servir le bien commun

En outre Saint Paul exhorte ceux qui sont gouvernés à prier « pour tous ceux qui sont au pouvoir, afin que tous puissent mener une vie paisible et tranquille ». Les citoyens ne peuvent donc ignorer la politique. Le Pape interpelle de nouveau les fidèles en se mettant à leur place : « Je suis responsable de ce gouvernement et je dois faire de mon mieux pour qu’il gouverne correctement ». Et d’ajouter : « la politique – rappelle la doctrine sociale de l’Église – est une des formes plus importante de la charité parce qu’elle sert le bien commun ».

Nous avons pris l’habitude – insiste le Pape – de dire du mal de dirigeants et de toujours parler des « choses qui ne vont pas bien ». « Peut-être – a-t-il poursuivi – que le chef est un pécheur, comme David l’était, mais nous devons construire le monde avec notre propre opinion, avec notre parole, avec notre correction » parce que « nous devons tous participer au bien commun ! » Et si « certaines fois nous entendons : un bon catholique ne se mêle pas de politique, sachez que ce n’est pas vrai, que ce n’est pas le bon chemin à prendre ». Le Pape de conclure : « donnons le meilleur de nous-mêmes, les idées, les suggestions, le meilleur et le meilleur c’est la prière. Prions pour les dirigeants, pour qu’ils gouvernent bien, car cela conduira dans le bon sens notre pays, notre nation ira de l’avant et même le monde, pour la paix et le bien commun ».

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