émerveillement et mémoire

08-06-2013 source : L’Osservatore Romano

La Parole de Dieu, celle qui « provoque l’émerveillement » seulement en l’écoutant, est quelque-chose à conserver jalousement au plus profond de son cœur. C’est ce qu’a dit le Pape ce matin, samedi  8 juin, au cours de la Messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe.

Dans son homélie, le Pape a en particulier placé l’accent  sur l’émerveillement. Celui qui saisit  ceux qui écoutaient Jésus répondre aux docteurs qui l’interrogeaient dans le temple, comme le raconte l’évangile de Luc (2, 41-51), de même que Joseph et Marie furent émerveillés en trouvant Jésus, alors qu’ils le cherchaient depuis trois jours. « Les docteurs étaient pleins d’émerveillement – a rappelé le Pape  – et Joseph et Marie en voyant Jésus furent émerveillés ». La première chose que fait la Parole de Dieu est donc d’émerveiller, car, a remarqué le Saint-Père, dans celle-ci nous retrouvons le sens du divin ». « Et ensuite elle nous donne de la joie, mais l’émerveillement  est plus que de la joie. C’est un moment où la Parole de Dieu est semée dans notre cœur ».

Toutefois l’émerveillement n’est pas un sentiment que l’on doit vivre seulement au moment où il est suscité par la Parole. C’est quelque chose qu’il faut garder avec soi pendant toute la vie. Il faut « garder la Parole de Dieu ».

Il a ensuite réfléchi sur la signification  de « garder » la Parole de Dieu. « Que veut dire cela ? » s’est demandé le Saint-Père. « Garder la Parole  de Dieu – a-t-il ensuite affirmé – signifie « ouvrir notre cœur » à cette Parole, « comme la terre s’ouvre pour recevoir la semence. La Parole de Dieu est une semence et elle est semée. Et Jésus a dit ce qu’il se produit avec la semence. Certaines semences tombent le long du chemin et les oiseaux viennent et les mangent » et cela arrive quand la Parole n’est pas gardée. Cela signifie que certains « cœurs ne savent pas la recevoir ». Il arriva aussi que d’autres graines tombent « sur une terre avec tant de pierres que la graine ne réussit pas à planter ses racines et meurt ».  Et Jésus dit que cela arrive quand nous ne sommes pas capables  de « garder la Parole de Dieu » car « nous ne sommes pas constants ».

« La Parole tombe aussi dans une terre non préparée où il y a des ronces et à la fin elle meurt » parce qu’« elle n’est pas gardée ». Mais que sont les épines ?  Jésus le dit : « l’attachement aux richesses, les vices, toutes ces choses. Garder la Parole de Dieu signifie la garder dans notre cœur ».

Mais garder signifie aussi faire mémoire. « La mémoire – a dit à ce propos le Pape –  est une manière de garder la Parole de Dieu, nous aide à la garder, à nous rappeler de tout ce que le Seigneur a fait dans notre vie, toute les merveille du salut ». Il nous faut garder la Parole « avec notre mémoire et aussi la garder avec notre espérance. Demandons au Seigneur la grâce de recevoir la Parole de Dieu et de la garder » a conclu le Pape.

Comment honorer le Sacré Coeur de Jésus

Le mois de juin est dédié au Sacré-Cœur, que l’on fête le vendredi 7 cette année. Sur le verso de notre Médaille , nous avons le Cœur de Jésus tout proche de celui de sa Sainte Mère. Durant ce mois, comme nous y incite cette fresque de la chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial représentant Jésus et Sœur Marguerite Marie, c’est l’occasion de nous rappeler que le Seigneur nous procure au moins quatre moyens d’honorer son Cœur miséricordieux ouvert à son amour et à sa parole.

Le premier moyen est de communier à lui souvent et si possible tous les jours ou au moins chaque dimanche avec foi, dévotion et amour sincère. En effet, la plus grande preuve de gratitude et d’amour que nous puissions donner à Celui qui se donne à nous, c’est de le recevoir, car Jésus est un foyer de tendresse et de dilection.

Le deuxième moyen d’honorer le Cœur de Jésus, ce sont les visites fréquentes au Saint Sacrement. Après la sainte Messe et la sainte Communion, rien ne plaît plus à Jésus que notre visite au Saint Sacrement. Aller contempler et adorer le corps, le sang, l’âme et la divinité du Dieu Sauveur dans le Sacrement de son amour est la plus belle preuve d’amour qu’on puisse lui témoigner. Jésus est là avec son amour et son dévouement dans l’attente d’être aimé, adoré, remercié et pris par les chrétiens pour  les appeler à modifier leur vie en l’orientant davantage vers la prière, la méditation évangélique et la charité fraternelle.

Le troisième moyen est de sanctifier le premier vendredi du mois, fête de son Sacré-Cœur. Jésus dira à Sainte Marguerite-Marie: «Tu communieras tous les premiers vendredis du mois pour honorer mon cœur outragé.» Marguerite-Marie demeura fidèle à cette recommandation du Seigneur et elle en reçut les grâces les plus abondantes. Ce jour-là, le Seigneur dilate son cœur et l’ouvre plus grand encore pour répandre sur les hommes des flots de bénédictions et de grâces.

Le quatrième moyen est de vénérer ses images. Et l’image de son cœur de chair couronné d’épines et surmonté d’une croix fut pour lui le moyen de montrer aux hommes de tous les temps combien il les a aimés sur terre au point de mourir pour leur salut et combien il continue de les aimer dans l’espérance de leur conversion et de leur reconnaissance de son amour infini pour le genre humain.

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se laisser aimer tendrement par le Seigneur

07-06-2013 source : Radio Vatican

« Il est difficile de se laisser aimer par le Seigneur avec tendresse ». Constatation du Pape François vendredi matin lors de la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, en la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, une fête, déclare le Pape, qui est la « fête de l’amour », « d’un cœur qui a tant aimé ». « Jésus nous a tellement aimés, non pas en paroles, mais par ses œuvres et sa vie », ajoute-il, en citant Saint Ignace de Loyola « pour qui l’amour se manifeste plus dans les actes que dans les paroles », et consiste « plus à donner qu’à recevoir ». « Ces deux critères, a expliqué le Pape, sont les piliers du véritable amour. »

« Comme Bon Pasteur porteur de tout l’amour de Dieu », Jésus connaît ses brebis une par une, « parce que l’amour, souligne le Pape, n’est pas un amour abstrait ou général : c’est un amour vers chacun d’entre nous ». « Dieu se fait proche par amour, il marche avec son peuple », mais, fait remarquer le Pape, « et cet accompagnement arrive à un point tout simplement inimaginable ». « En effet, il faut se souvenir que le Seigneur se fait l’un de nous, marche avec nous, reste avec nous, reste avec son Église, reste dans l’Eucharistie, reste dans sa Parole, reste dans les pauvres, reste avec nous dans notre cheminement. »

« Et c’est donc une proximité : le pasteur est auprès de son troupeau, de ses brebis, qu’il connaît une par une. » Donc, « le Seigneur nous aime avec tendresse. Le Seigneur connaît cette belle science des caresses, cette tendresse de Dieu. Il ne nous aime pas seulement en paroles. Il s’approche de nous, dans une grande proximité, et il nous offre cet amour avec tendresse »

Autre source : L’Osservatore Romano – 08-06-2013

La science difficile de l’amour Lire la suite →

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