COEURS DE JÉSUS ET DE MARIE

CŒURS DE JÉSUS ET DE MARIE

Détail dans le chœur de la Chapelle de la rue du Bac des deux Cœurs de Jésus et de Marie qui se trouvent sur la médaille

Vendredi, aujourd’hui, nous célébrons le Cœur de Jésus qui se trouve notamment sur l’envers de la Médaille Miraculeuse, tout proche de celui de sa Sainte Mère, dont nous pouvons faire mémoire demain samedi. Reprenons pour ces fêtes cette prière :

O Jésus, nous te consacrons nos cœurs ; place-les dans le tien. C’est dans ton Cœur que nous voulons vivre et par ton Cœur que nous voulons aimer ; c’est dans ton Cœur que nous voulons vivre inconnus du monde et connus de toi seul ; c’est dans ce Cœur que nous puiserons les ardeurs de l’amour qui doit consumer les nôtres ; c’est en lui que nous trouverons la force, la lumière, le courage, la véritable consolation: quand nous serons languissants, il nous animera ; tristes, il nous réjouira ; inquiets et troublés, il nous rassurera.

O Cœur de Jésus ! Que nos cœurs soient autel de ton Amour ; que notre langue publie ta bonté ; que nos yeux soient sans cesse fixés sur ta plaie ; que nos esprits méditent tes perfections adorables ; que notre mémoire conserve à jamais le précieux souvenir de tes miséricordes ; que tout en nous exprime notre amour pour ton Cœur, ô Jésus ! et que nos cœurs soient prêts pour toi à tous les sacrifices.

O Cœur de Marie ! après le Cœur de Jésus le plus aimable, le plus compatissant et le plus miséricordieux de tous les cœurs, présentez au Cœur de votre Fils notre consécration, notre amour, nos résolutions. Il s’attendrira sur nos malheurs, Il nous en délivrera ; et après avoir été notre protectrice sur la terre, ô Mère de Jésus ! vous serez notre Reine dans les cieux. Amen !

***

Ma Mère, quand ce soir les astres brilleront,
Je voudrais leur voler, pour couronner ton front,
Toute une gerbe d’étincelles !…

Tes larmes, mon enfant, me paraissent plus belles.

Vers ton trône immortel, ma Mère, je voudrais
Voir monter l’odeur printanière
Des jardins embaumés, des plaines, des forêts….

Je préfère, mon fils, l’encens de la prière.

Je voudrais, enlaçant au velours de l’azur
Et la blancheur du lys, et l’éclat de l’opale,
Tisser ta robe virginale….

Apporte-moi plutôt la splendeur d’un cœur pur.

Paillettes d’or – 1918

Voir aussi https://www.medaille-miraculeuse.fr/editorial/les-deux-coeurs.html

Quelques traits du Cœur de Jésus

Quelques traits du Cœur de Jésus

Cœur de Jésus
Cœur de Jésus

Aujourd’hui nous célébrons la fête du Sacré-Cœur de Jésus.

Notre Dieu, devenu par amour notre Sauveur et notre Frère, n’est pas seulement l’Ami bien-aimé, le Soutien, le Guide ; il est encore et surtout : le Modèle.

Tous, nous possédons un organe délicat et vibrant qui reçoit le contrecoup des émotions de l’âme, c’est le cœur.

Pour nous aider à nous servir du nôtre, Dieu nous a montré, nous a donné le sien.

Copions-le afin que notre vie reçoive une impulsion heureuse et sainte, nos intentions une valeur réelle, nos actes un prix inestimable.

Dans les perfections du Cœur divin étudions quelques traits généraux.

Le Cœur de Jésus est plein de douceur :

Il reprend les pécheurs avec bonté et mansuétude; il supporte sans se plaindre les contradictions et les souffrances; il « n’achève pas de briser le roseau à demi rompu, ni d’éteindre la mèche qui fume encore…. » Soyons donc à son exemple; réprimons les mouvements de notre humeur.

Le Cœur de Jésus est souverainement humble :

De quelle hauteur ne nous dominait-il pas ! Eh bien, il naît, il vit, il meurt pauvre; il ne se glorifie ni de ses mérites, ni de ses œuvres, il choisit de préférence les petits, les modestes, les oubliés; il enseigne l’humilité parfaite, qu’il désire tant nous voir pratiquer. Soyons humbles; l’humilité, c’est la vérité.

Le Cœur de Jésus est ordonné et calme :

Rien ne l’inquiète, rien ne l’agite; même dans sa Passion, au plus fort des contradictions et des souffrances, son âme garde la sérénité absolue, parce qu’elle se sait en union parfaite avec la volonté du Très-Haut.

Ce qui trouble notre paix, c’est que nous ne sommes pas dans l’ordre; faisons ce que Dieu veut, comme ll le veut, sans nous soucier du reste. Soyons , ordonnés, et nous verrons fleurir en nous cette paix délicieuse qui est l’apanage des vrais chrétiens.

— Le Cœur de Jésus est recueilli :

« Il tient les puissances de son être rassemblées devant son Père comme un bouquet d’agréable odeur. » Évitons de nous répandre au dehors, de nous perdre en rêves désordonnés, en désirs frivoles, en paroles inutiles.

Le Cœur de Jésus est plein de zèle :

De la Crèche au Calvaire, il ne songe qu’à nous, notre perfection, notre bonheur, notre salut. Il lui tarde de se sacrifier pour nous. Soyons zélés pour nous-mêmes, mettons plus d’ardeur à nous sanctifier; ayons aussi plus de zèle pour les autres, ceux que nous aimons, ceux qui nous entourent, ceux dont nous répondrons un jour.

Le Cœur de Jésus est un modèle de force :

Pour notre enseignement, il a triomphé : du monde, en méprisant son faste et ses plaisirs; du démon, en repoussant la tentation du désert; de lui-même, en surmontant ses répugnances devant le calice de sa Passion. Copions, sur ce point surtout, l’exemple du divin Maître.

— Le Cœur de Jésus est tendre :

Son amour ne reste pas austère, inaccessible; il n’aime pas seulement en Dieu et surnaturellement; il aime aussi en homme et condescend aux tendances de notre nature. Il connaît les affections de famille, les amitiés de choix, l’attachement à sa patrie.

Tout cœur tendre, dès lors qu’il se garde pur, reçoit quelque chose de la force, de la suavité du Cœur divin.

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Ma Mère, quand ce soir les astres brilleront,
Je voudrais leur voler, pour couronner ton front,
Toute une gerbe d’étincelles !…

Tes larmes, mon enfant, me paraissent plus belles.

Vers ton trône immortel, ma Mère, je voudrais
Voir monter l’odeur printanière
Des jardins embaumés, des plaines, des forêts….

Je préfère, mon fils, l’encens de la prière.

Je voudrais, enlaçant au velours de l’azur
Et la blancheur du lys, et l’éclat de l’opale,
Tisser ta robe virginale….

Apporte-moi plutôt la splendeur d’un cœur pur.

Paillettes d’or – 1918

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS SEIZIÈME JOUR

Cinquième désir du Cœur de Jésus : LA PROPAGATION DE LA DÉVOTION AU SACRÉ-CŒUR.

Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus, par Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus, par Sainte Marguerite-Marie Alacoque

« NOTRE-SEIGNEUR, dit la Bienheureuse Marguerite-Marie, m’a découvert des trésors de grâces et d’amour pour les personnes qui se consacrent et se sacrifieront à rendre et à procurer à son Cœur tout l’amour et toute la gloire qui sera en leur pouvoir, mais des trésors si grands qu’il m’est impossible de les exprimer !…

Notre-Seigneur m’a fait voir encore que les noms de quantité de personnes étaient écrits dans son Sacré-Cœur, à cause du zèle qu’elles ont pour le faire aimer et honorer, et que pour cela ils n’en seront jamais effacés ! »

— Ces vifs désirs et ces magnifiques promesses du Cœur de Jésus excitaient au plus haut point le zèle de la Sœur de Paray-le-Monial. Il n’est pas possible de raconter tous les efforts, la généreuse persistance de son empressement à propager le culte du Sacré-Cœur. Elle en vint jusqu’à faire le vœu de ne rien refuser de ce qui se présenterait à embrasser et à souffrir, pour populariser cette dévotion.

Voici les belles paroles qu’elle écrivait à l’une de ses supérieures : « Quelles jouissances pour moi, que le Sacré-Cœur de mon divin Maître soit connu, aimé, glorifié ! Je ne respire que pour cela, il n’y a rien que je ne voulusse endurer pour faire régner Jésus-Christ dans toutes les âmes ; ‘ même les peines de l’enfer, sans le péché, me seraient douces. O Dieu ! qu’il m’est bien plus agréable et que j’aime mieux souffrir pour vous faire connaître et aimer, que d’être au nombre de vos Séraphins ! »

Quel zèle ! quel dévouement ! Travaillons, nous aussi, selon notre pouvoir, à propager autour de nous la dévotion au Cœur de Jésus. Voici deux moyens qui sont à la portée de tout le monde. Le premier, c’est la prière.

Demandons souvent à Dieu le Père qu’il fasse honorer dans tout l’univers le Cœur de son Fils bien- aimé ; ce Cœur qui lui a procuré plus de gloire que tous les Saints et tous les Anges ensemble. Redisons sans cesse cette belle oraison jaculatoire : Que partout soit connu et aimé le Cœur de Jésus !

— Le second moyen est d’engager les personnes que nous fréquentons à embrasser cette dévotion, en leur en faisant connaître l’objet et les avantages. Un mot dit avec prudence et conviction, une parole pleine d’à-propos et inspirée par la charité, suffira pour gagner des cœurs au Cœur de Jésus.

Si le feu du divin amour embrasait nos âmes, comme nous saurions communiquer aux autres l’ardeur de nos sentiments ! « Si nous n’avons pas de zèle, dit saint Augustin, c’est parce que nous n’avons pas d’amour. »

Oui. je serai, Seigneur, ton intrépide Apôtre ; Et je mettrai ma’ gloire à procurer la tienne !

PRIÈRE

O Jésus, ô Cœur infiniment aimable et infiniment saint ! à quoi devons-nous consacrer notre vie, sinon à te faire connaître ? T’aimer, Seigneur, n’est pas assez pour nous ; nous voulons te faire aimer. Nous désirerions posséder tous les cœurs, pour les déposer sur le tien. Donne-nous le zèle d’un apôtre, et, en publiant tes bontés, nous sauverons les âmes rachetées au prix de ton sang. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus (page 2)

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