MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-CINQUIÈME JOUR

Quatrième moyen d’honorer le Cœur de Jésus : VÉNÉRER SES IMAGES

Le TABLEAU DE JÉSUS MISÉRICORDIEUX apparu à Sœur Faustine
Le TABLEAU DE JÉSUS MISÉRICORDIEUX – Vilnius – apparu à Sœur Faustine Ce dernier a été béni en janvier 1944 et placé dans la chapelle à Cracovie où il est vénéré

« MON Sauveur, dit la Bienheureuse Marguerite, m’a assuré qu’il prenait une singulière complaisance à voir les sentiments intérieurs de son Cœur et de son amour honorés sous la figure de ce Cœur de chair, tel qu’il m’avait été montré, environné de flammes, couronné d’épines et surmonté d’une croix ; et qu’il voulait que l’Image en fût exposée au public afin, ajouta-t-il, de toucher le cœur insensible des hommes. Il me promit en même temps qu’il répandrait avec abondance sur ceux qui l’honoreraient les trésors de grâces dont son Cœur est rempli, et que partout où cette Image serait exposée pour y être particulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions ».

— La Bienheureuse donna tous ses soins à faire graver cette Image sainte, et à la répandre. Elle aurait voulu la montrer à tous les pécheurs, pour les convertir ; à tous les justes, pour les enflammer d’amour. Elle-même  peignit une de ces images et composa une prière et une consécration admirable, dans laquelle elle se donnait à Jésus sans réserve et sans partage.

Appuyés sur cette solennelle promesse de Notre-Seigneur, les chrétiens dévoués au Sacré-Cœur aiment à vénérer sa sainte Image et la répandre autour d’eux. Sa vue les console et les encourage.

— Il est rapporté que l’ombre même des Apôtres guérissait les malades : faut-il donc s’étonner si non seulement le Cœur de Jésus, mais son Image elle-même est si puissante à guérir les infirmités des âmes ? Sainte Thérèse disait qu’elle aurait voulu la rencontrer dans tous les lieux où elle portait sa vue.

« Étant fort peu habile à me présenter les objets, j’aimais extrêmement les images. Oh ! malheureux ceux qui perdent par leur faute les secours qu’ils en pourraient tirer ! Il paraîtrait assez qu’ils n’aiment pas Notre-Seigneur ; car, s’ils l’aimaient, ils se réjouiraient de voir son portrait, comme dans le monde on est heureux de considérer celui des personnes que l’on chérit. »

Ayez, pour entretenir votre dévotion, quelque Image de ce Cœur adorable, tracée, pour ainsi dire, de la main même du Sauveur ; placez-la dans un endroit où vous puissiez la voir souvent, afin que cette vue excite en vous le feu du divin amour ; embrassez-la avec la même vénération que vous embrasseriez le Cœur de Jésus-Christ.

Ne reculez devant aucun sacrifice pour répandre les saintes Images ; faites-les pénétrer jusqu’au fond de nos campagnes et de nos cités, afin que le soir, à l’heure de la prière, l’humble famille, réunie autour de cette Image, apprenne à connaître les trésors d’amour dont ce Cœur fut rempli pour nous. Plus ces Images se répandront, plus le Cœur de Jésus sera connu, aimé.

PRIÈRE

Divin Jésus, je veux chérir, vénérer l’Image de ton Cœur, qui me rappelle tout l’amour dont il brûle pour moi. Je la donnerai à mes amis, à mes parents, aux malades, aux affligés, comme le plus précieux des souvenirs. Fais qu’elle soit pour tous un gage de bénédictions, durant la vie et à l’heure de la mort. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-QUATRIÈME JOUR

Troisième moyen d’honorer le Cœur de Jésus : SANCTIFIER LE PREMIER VENDREDI DU MOIS.

 

DANS une de ses apparitions à Marguerite-Marie, Jésus lui dit : « Ma fille, sois attentive à ma voix et à ce que je te demande pour l’accomplissement de mes desseins : Tu communieras tous les premiers Vendredis du mois pour honorer mon Cœur outragé. »

Sacré Cœur de Jésus- le premier vendredi du mois
Sacré Cœur de Jésus – le premier vendredi du mois

La Bienheureuse fut toujours fidèle à cette recommandation et elle en reçut les grâces les plus abondantes. Le premier Vendredi du mois est donc une fête que Notre-Seigneur lui-même a établie, et où il dilate et ouvre son divin Cœur, pour répandre sur nous des flots de bénédictions.

En ce jour béni, les âmes ferventes se réjouissent et sentent le besoin de se rapprocher de ce Cœur adorable qui a tant aimé les hommes ; de s’unir intimement à lui dans la sainte Communion ; de lui faire une visite dans le Sacrement de son amour, et de réchauffer à cet ardent foyer le feu de leur zèle et de leur ardeur pour la perfection.

Elles choisissent aussi ce jour-là pour rentrer en elles-mêmes, examiner devant Dieu comment elles ont passé le mois écoulé, et prendre la résolution de mieux sanctifier celui qui commence.

— Dans des paroisses, chaque premier Vendredi du mois, on donne un salut solennel précédé d’une consécration au Sacré-Cœur de Jésus. Et dans un grand nombre de communautés il y a exposition et bénédiction du Saint Sacrement.

De nombreux miracles de protection, de guérison, de retour à Dieu, attestent que le premier Vendredi du mois est un jour de fête privilégiée, où l’on peut tout demander et tout obtenir du Cœur miséricordieux de Jésus. C’est vraiment le jour que le Seigneur a fait.

Puisque nous savons maintenant que le premier Vendredi de chaque mois est le jour que Jésus a choisi, qu’il soit pour nous un jour de recueillement et de grâces. Un Dieu s abaisse jusqu’à faire connaître à sa créature ce qui peut être agréable pour lui et utile pour nous, et nous négligerons de le faire ! Qu’il n’en soit pas ainsi.

Dès le matin, faisons notre oraison sur les richesses de ce Cœur adorable et demandons-lui de nous pénétrer des saintes pensées qui doivent occuper notre esprit pendant ce jour. Assistons à la sainte Messe et faisons la Communion avec toute la ferveur possible, offrant à Jésus, pour suppléer à notre insuffisance, les ardeurs de sa servante Marguerite-Marie.

Choisissons aussi un moment favorable pour faire la revue du mois, demander pardon de nos fautes et remercier Dieu de ses grâces. Nous couronnerons ce jour de fête par une visite au Saint Sacrement et une consécration au divin Cœur de Jésus. Oh ! que de faveurs ; que de bénédictions nous attirerons sur nous, si nous sommes fidèles à ces salutaires pratiques !

Alors, transportés d’une sainte joie, nous nous écrierons avec le Prophète : « O Jésus ! Jésus ! que tes Tabernacles sont aimables, et qu’un jour employé à bénir, aimer ton divin Cœur est bien préférable à des années entières passées dans les voluptés du monde ! »

PRIÈRE

O Jésus, je veux à l’avenir faire de chaque premier Vendredi du mois une fête en l’honneur de ton Cœur. Je t’invoquerai avec plus de confiance, je communierai avec plus de ferveur, et tu répandras sur moi les grâces, les bénédictions les plus abondantes. Ainsi-soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

la perfection de la vie chrétienne

la perfection de la vie chrétienne

Jésus-Christ, le nom qui est au dessus de tout nom
Jésus-Christ, le nom qui est au dessus de tout nom

Que doit faire celui qui a obtenu de porter le nom magnifique du Christ ? Rien d’autre que d’examiner en détail ses pensées, ses paroles et ses actions : est-ce que chacune d’elles tend vers le Christ, ou bien s’éloigne de lui ? Cet examen se fait de multiples façons.

Les actes, les pensées ou les paroles qui entraînent une passion quelconque, tout cela n’est aucunement en accord avec le Christ, mais porte l’empreinte de l’Adversaire, lui qui plonge les perles de l’âme dans le bourbier des passions, et fait disparaître l’éclat de la pierre précieuse.

Au contraire, ce qui est exempt de toute disposition due à la passion regarde vers le chef de la paix spirituelle, qui est le Christ. C’est en lui, comme à une source pure et incorruptible, que l’on puise les connaissances qui conduisent à ressembler au modèle primordial ; ressemblance pareille à celle qui existe entre l’eau et l’eau, entre l’eau qui jaillît de la source et celle qui de là est venue dans l’amphore.

En effet, c’est par nature la même pureté que l’on voit dans le Christ, et chez celui qui participe au Christ. Mais chez le Christ elle jaillit de la source, et celui qui participe du Christ puise à cette source et fait passer dans la vie la beauté de telles connaissances. C’est ainsi que l’on voit l’homme caché concorder avec l’homme apparent, et qu’un bel équilibre de vie s’établit chez ceux que dirigent les pensées qui poussent à ressembler au Christ.

À mon avis, c’est en cela que consiste la perfection de la vie chrétienne : obtenir en partage tous les noms qui détaillent la signification du nom du Christ, par notre âme, notre parole et les activités de notre vie.

TRAITÉ DE SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE SUR LA PERFECTION CHRÉTIENNE

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