PRÉSENTATION DE MARIE AU TEMPLE

PRÉSENTATION DE MARIE AU TEMPLE

Au souvenir de l’ « Entrée au temple de la Très Sainte-Mère de Dieu », que rapportent certains récits anciens (cf. Protévangile de Jacques), les Églises d’Orient ont rattaché la dédicace en novembre 543 de la basilique sainte-Marie-la-Neuve, érigée à Jérusalem sur la colline de Sion face à l’esplanade du Temple.

Par delà l’événement qui peut servir de support à cette fête, Marie apparaît aujourd’hui comme la Toute Pure, « la source perpétuellement jaillissante de la charité », le « temple spirituel de la sainte gloire du Christ notre Dieu » (Liturgie byzantine).

Présentation de Marie au Temple église de Vertaison 63
Présentation de Marie au Temple église de Vertaison 63

La Présentation de la Vierge Marie au Temple n’a été vraiment généralisée dans l’Église romaine qu’au XVIe siècle (voir la prose latine ALTISSIMA). Elle est aujourd’hui une des quatre ‘Mémoires’ mariales obligatoires, par laquelle la liturgie honore en Marie celle qui a été elle-même Temple pour le Très-Haut.

L’Évangile ne parle pas de cet épisode que seul un texte apocryphe a relaté, et selon lequel les parents de Marie, Anne et Joachim, l’ont présentée au Temple. Mais l’Ancien Testament éclaire la vocation de la Vierge Marie : c’est bien elle, la fille de Sion en qui va habiter le Seigneur (Za 2,14).

Et, dans l’Évangile selon saint Matthieu, les paroles de Jésus nous invitent à prendre Marie comme modèle en faisant la volonté du Père : alors, nous serons tous frères en son amour et grandira en ce monde l’unique famille unie dans la tendresse du Père.

La Présentation de Marie, comme on dit en Occident, est le symbole de la consécration que la Vierge Immaculée fit d’elle-même au Seigneur à l’aube de sa vie consciente. Aussi nous est-il bon de contempler en Marie «pleine de grâce» le modèle de la vie consacrée.

Modèle pour tous les chrétiens, que le baptême a consacrés à Dieu en les incorporant au Christ, Marie est, à un titre spécial, le modèle de ceux et de celles qui ont voulu faire de leur vie une réponse plus totale à l’appel de l’Évangile, en se liant au Seigneur par les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Elle est aussi le modèle de ceux qui se consacrent pour toujours dans le sacerdoce au service du Christ et de l’Église. (Missel de Jounel)

Marie peut être, de bien des manières, notre modèle et notre guide. Sa confiance et sa pureté de cœur ont fait d’elle la Comblée-de-grâce : puissions-nous, à notre tour, ouvrir largement nos cœurs à la miséricordieuse bonté du Père.

Son humilité et sa méditation de la Parole lui faisaient vivre une grande proximité avec le Seigneur : qu’elle nous aide à désirer la même intimité dans la prière, le silence, la rencontre de l’Écriture. Son désir d’ai¬mer et de faire la volonté du Père l’a rendue disponible aux appels de l’Esprit : que Marie nous donne aujourd’hui la même force, la même joie.

Textes : Za 2,14-17 ; Mt 12, 46-50 ; Lc 1,46-55.

***

« Aujourd’hui est le prélude de la bienveillance de Dieu, et l’annonce du salut des hommes. La Vierge est présentée dans le Temple et le Christ est annoncé par avance à tous les hommes. Et nous, d’une puissante voix nous lui clamons : Salut, toi qui accomplis l’Économie du Créateur ».

« Aujourd’hui, le Temple spirituel de la sainte gloire du Christ notre Dieu, la seule entre les femmes, pure et bénie, est présentée au Temple de la Loi pour habiter le Saint des saints. Joachim et Anne se réjouissent dans l’Esprit, et le chœur des vierges, au chant des psaumes, honorent la Mère du Seigneur »

« En ce jour, fidèles réunis, célébrons cette fête en l’Esprit et chantons avec piété, la Vierge, fille et Mère de Dieu, présentée au Temple du Seigneur. C’est Elle qui fut élue parmi toutes les générations afin de devenir la demeure du Christ, le Roi de l’Univers et le Dieu suprême. Vierges, ouvrez la procession en tenant vos lampes allumées en l’honneur de celle qui est Toujours-Vierge, et qui s’avance avec majesté… »

(Liturgie byzantine)

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Voir la Prose latine Altissima pour la fête de la Présentation de Marie
Voir aussi méditation sur la Présentation de la Vierge Marie
et le billet Présentation de Marie

Marie, Notre-Dame de la Santé

Ce même jour, le 21 novembre, nous célébrons également la fête la plus connue de Marie, Notre-Dame de la Santé, une fête qui a été instaurée dans la République de Venise en 1630 mais qui s’est ensuite répandue partout. Cette fête et cette tradition trouvent leur origine dans la peste qui a frappé le nord de l’Italie entre 1630 et 1631, et qui a été mentionnée par Alessandro Manzoni dans « Les Fiancés » « I Promessi Sposi ».

Face à la propagation de la maladie et ne sachant comment y remédier, le gouvernement de la République organisa une procession de prières à la Vierge, à tel point que le 22 octobre 1630, le Doge fit le vœu d’ériger un temple dédié à la Vierge si la ville survivait. Quelques semaines plus tard, l’épidémie s’effondre brusquement et en novembre 1631, l’urgence épidémique est déclarée terminée.

Dès lors, il fut établi d’appeler la Vierge par le titre « Notre Dame de la santé ». Le Doge avait fait un vœu et, après avoir identifié la zone, la basilique fut érigée et inaugurée le 28 novembre 1687.

Toujours le 21 novembre, par la décision du pape Pie XII, depuis 1953, l’Église célèbre également la Journée des vierges cloîtrées.

Prière à Notre Dame de la Santé

Très Sainte Vierge
Que nous vénérons sous le titre
de Notre Dame de la Santé,
obtenez pour nous de Dieu la santé
de l’âme et du corps,
afin que, purifié de toute faute
et revigorés dans nos membres,
nous puissions toujours mieux le servir
tous les jours de notre vie,
afin de mériter la récompense éternelle.
Amen.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Angélus lors de la fête du Christ Roi

Angélus lors de la fête du Christ Roi

Hier matin, le Saint-Père François a quitté l’héliport du Vatican pour se rendre à Asti, en visite privée, afin de rencontrer des membres de sa famille à l’occasion du 90e anniversaire d’un de ses cousins.

A 11h00 ce matin, en la Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’Univers, le Pape a présidé la Sainte Messe dans la Cathédrale d’Asti, pour rencontrer la Communauté Diocésaine dont ses parents étaient partis pour émigrer en Argentine et les jeunes de toute la région à l’occasion de la XXXVIIe Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée aujourd’hui dans les Églises particulières.

Dans l’homélie de la messe, le Pape a souligné que sur la croix Jésus nous dit « que rien de nous ne lui est étranger, qu’il veut nous embrasser, nous relever et nous sauver tel que nous sommes, avec tnotre histoire, nos péchés ». Cependant, il nous demande de l’appeler par son nom, et de nous mettre au travail , non pas en spectateurs mais en « impliqués », et d’intercéder pour les souffrances du monde, « faisant de nous des serviteurs pour régner avec lui ».

A la fin de la célébration eucharistique, le Saint-Père a conduit la récitation de l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins. Nous publions ci-dessous les paroles du Saint-Père à la récitation de l’Angélus :

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Cathédrale d’Asti
Dimanche, 20 novembre 2022

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Au terme de cette Célébration [la messe du Christ-Roi], je voudrais exprimer ma gratitude au Diocèse, à la Province et à la Ville d’Asti : merci pour l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé ! Je suis également très reconnaissant aux autorités civiles et religieuses pour les préparatifs qui ont rendu possible cette visite souhaitée.

A vous tous, je voudrais dire qu’a la fame propri piasi’ encuntreve ! [J’ai été ravi de vous rencontrer] ; et je vous souhaite : ch’a staga bin ! [vous avez l’air bien!]

Je voudrais adresser une pensée particulière et embrasser les jeunes – merci d’être venus si nombreux -. Depuis l’année dernière, la Journée mondiale de la jeunesse est célébrée dans les Églises particulières précisément en la solennité du Christ-Roi. Le thème, le même que celui des prochaines JMJ de Lisbonne, auxquelles je renouvelle l’invitation à participer, est « Marie se leva et s’en alla en toute hâte » (Lc 1, 39).

Notre-Dame a fait cela quand elle était jeune, et nous dit que le secret pour rester jeune réside précisément dans ces deux verbes, se lever et partir. J’aime penser à la Madone qui est allée à la hâte, elle est vraiment allée à la hâte, elle est allée à la hâte et bien des fois je la supplie, la Madone : « Mais, dépêche-toi de résoudre ce problème ! »

Levez-vous et partez : ne restez pas immobile et ne pensez pas à vous-même, gaspillant votre vie à rechercher le confort ou la dernière mode, mais visez haut, prenez la route, sortez de vos peurs pour tendre la main à ceux qui en ont besoin.

Et aujourd’hui, nous avons besoin de jeunes vraiment « transgressifs« , non conformistes, qui ne soient pas esclaves d’un téléphone portable, mais qui changent le monde comme Marie, apportant Jésus aux autres, prenant soin des autres, construisant des communautés fraternelles avec les autres, réalisant des rêves de paix!

Notre époque connaît une famine de paix : nous vivons une famine de paix. Pensons aux nombreux endroits dans le monde en proie à la guerre, en particulier l’Ukraine meurtrie. Occupons-nous de la paix et continuons de prier pour la paix !

Nous prions également pour les familles des victimes du grave incendie qui a eu lieu ces derniers jours dans un camp de réfugiés à Gaza, en Palestine, où plusieurs enfants sont également morts. Que le Seigneur accueille au ciel ceux qui ont perdu la vie et console cette population si éprouvée par des années de conflits.

Et maintenant invoquons la Reine de la Paix, Notre-Dame, à qui cette belle cathédrale est dédiée. Je lui confie nos familles, les malades et chacun de vous, avec les soucis et les bonnes intentions que vous portez dans votre cœur. Angelus Domini nuntiavit Mariae…


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Pourquoi sommes-nous désolés ?

Pourquoi sommes-nous désolés ?

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 16 novembre 2022

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Résumé de la catéchèse

Frères et sœurs, en reprenant nos catéchèses sur le thème du discernement, nous nous consacrons aujourd’hui à la désolation, un état spirituel qui peut être une occasion de croissance. Sans l’insatisfaction, la tristesse salutaire, une saine capacité d’habiter dans la solitude, il y a le risque de demeurer dans la superficialité et de perdre contact avec le centre de l’existence.

La désolation provoque une “secousse de l’âme”, favorise la vigilance et l’humilité et nous protège du vent des caprices. Une sérénité parfaite mais ascétique, considérée comme un objectif à atteindre, nous rend inhumains, indifférents à la souffrance des autres et incapables d’accueillir la nôtre. La désolation est aussi une invitation à la gratuité.

Être en état de désolation nous offre la possibilité de grandir, de commencer une relation plus responsable, plus belle, avec le Seigneur et les proches. Rester avec Jésus, sans autre but, est bénéfique pour nous. La vie spirituelle n’est pas une technique mise à notre disposition ni un programme de “bien-être” intérieur.

Elle est la relation avec le Vivant, irréductible à nos catégories. La désolation est la réponse la plus claire à l’objection que l’expérience de Dieu serait une forme de suggestion, une simple projection de nos désirs. Car celui qui prie se rend compte que les résultats sont imprévisibles.

Catéchèse sur le discernement – 8. Pourquoi sommes-nous désolés ?

Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !

Nous reprenons aujourd’hui le cycle de catéchèse sur le thème du discernement. Nous avons vu combien il est important de lire ce qui se meut à l’intérieur de nous, afin de ne pas prendre de décisions hâtives, sur la lancée de l’émotion du moment, pour ensuite les regretter quand il est désormais trop tard. C’est-à-dire lire ce qui arrive et ensuite prendre les décisions.

En ce sens, même l’état spirituel que nous nommons désolation, quand dans le cœur tout est sombre, c’est triste, cet état de la désolation peut être une occasion de croissance. En effet, s’il n’y a pas un peu d’insatisfaction, un peu de tristesse salutaire, une saine capacité d’habiter la solitude, et d’être avec nous-mêmes sans fuir, nous risquons de rester toujours à la superficie des choses et de ne jamais prendre contact avec le centre de notre existence.

La désolation provoque une « secousse de l’âme » : quand on est triste, c’est comme si l’âme était secouée ; cela tient en alerte, favorise la vigilance et l’humilité et nous protège du vent des caprices. Ce sont des conditions indispensables pour le progrès dans la vie, et donc aussi dans la vie spirituelle. Une sérénité parfaite mais « aseptique », sans sentiments, lorsqu’elle devient le critère des choix et des comportements, nous rend inhumains.

Nous ne pouvons pas ne pas prêter attention aux sentiments : nous sommes humains et l’émotion fait partie de notre humanité ; sans la compréhension des sentiments, nous serions inhumains, sans l’expérience des émotions, nous serions également indifférents à la souffrance des autres et incapables d’accueillir la nôtre. Sans compter qu’une telle « sérénité parfaite » ne saurait être atteinte par cette voie de l’indifférence.

Cette distance aseptique : « Je ne me mêle pas aux choses, je garde mes distances » : ce n’est pas la vie, c’est comme si nous vivions dans un laboratoire, enfermés, pour ne pas avoir de microbes, de maladies. Pour de nombreux saints et saintes, l’inquiétude a été un élan décisif pour changer leur vie. Cette sérénité artificielle n’est pas bonne, alors qu’elle est bonne la saine inquiétude, le cœur inquiet, le cœur à la recherche d’une voie à suivre.

C’est le cas, par exemple, d’Augustin d’Hippone, ou d’Edith Stein, ou de Joseph Benoît Cottolengo, ou de Charles de Foucauld. Les choix importants ont un prix que la vie indique, un prix qui est à la portée de tous : En d’autres termes, les choix importants ne viennent pas par la loterie, non ; ils ont un prix et tu dois payer ce prix.

C’est un prix que tu dois payer avec ton cœur, c’est un prix de la décision, un prix d’un effort continue Ce n’est pas gratuit, mais c’est un prix à la portée de tous. Nous devons tous payer cette décision pour sortir de l’état d’indifférence, qui nous déprime, toujours.

*

La désolation est aussi une invitation à la gratuité, à ne pas agir toujours et uniquement en vue d’une gratification affective. Être désolés nous offre la possibilité de grandir, d’entamer une relation plus mature, plus belle avec le Seigneur et avec les personnes qui nous sont chères, une relation qui ne se réduit pas à un simple échange de donner et de recevoir.

Souvenons-nous de notre enfance, par exemple souvenons-nous : enfants, souvent nous recherchions nos parents pour obtenir quelque chose d’eux, un jouet, de l’argent pour acheter une glace, une permission… Et donc nous les recherchions non pas pour eux-mêmes, mais pour un intérêt. Pourtant, le plus grand don, ce sont eux, les parents, et nous le comprenons en grandissant.

Beaucoup de nos prières sont aussi un peu comme cela, ce sont des demandes de faveurs adressées au Seigneur, sans réel intérêt à son égard. Nous ne cessons de demander, demander, demander au Seigneur. L’Évangile note que Jésus était souvent entouré de nombreuses personnes qui le cherchaient pour obtenir quelque chose, des guérisons, une aide matérielle, mais pas simplement pour être avec lui. Il était pressé par les foules, et pourtant il était seul.

Certains saints, et même certains artistes, ont médité sur cette condition de Jésus. Il peut sembler étrange, irréel, de demander au Seigneur : « Comment vas-tu ? ». Au contraire, c’est une très belle manière d’entrer dans une relation vraie, sincère, avec son humanité, avec sa souffrance, voire avec sa singulière solitude. Avec Lui, avec le Seigneur qui a voulu nous faire partager pleinement sa vie.

Cela nous fait tellement de bien d’apprendre à être avec Lui, à être avec le Seigneur sans autre but, exactement comme nous cela nous arrive avec les gens que nous aimons : nous voulons les connaître de plus en plus, parce qu’il est bon de être avec eux.

Chers frères et sœurs, la vie spirituelle n’est pas une technique à notre disposition, ce n’est pas un programme de « bien-être » intérieur qu’il nous appartient de planifier. Non. La vie spirituelle est la relation avec le Vivant, avec Dieu, le Vivant, irréductible à nos catégories. Et la désolation est alors la réponse la plus claire à l’objection selon laquelle l’expérience de Dieu est une forme de suggestion, une simple projection de nos désirs.

La désolation, c’est ne rien ressentir, tout est sombre : mais tu cherches Dieu dans la désolation. Dans ce cas, si nous pensons qu’elle est une projection de nos désirs, ce sera toujours à nous de le programmer, nous serions toujours heureux et satisfaits, comme un disque qui répète la même musique.

Au contraire, celui qui prie se rend compte que les résultats sont imprévisibles : des expériences et des passages de la Bible qui nous ont souvent donner de l’enthousiasme, aujourd’hui, étrangement, ne suscitent aucun sentiment.

Et, de manière tout aussi inattendue, des expériences, des rencontres et des lectures auxquelles on n’avait jamais prêté attention ou qu’on aurait préféré éviter – comme l’expérience de la croix – apportent une paix inattendue immense. Ne pas craindre la désolation, la poursuivre avec persévérance, ne pas la fuir. Et dans la désolation, chercher à trouver le cœur du Christ, trouver le Seigneur. Et la réponse arrive, toujours.

Face aux difficultés, il ne faut donc jamais se décourager, s’il vous plait, mais affronter l’épreuve avec détermination, avec l’aide de la grâce de Dieu qui ne nous fait jamais défaut. Et si nous entendons en nous une voix insistante visant à nous détourner de la prière, apprenons à la démasquer comme la voix du tentateur ; et ne nous laissons pas impressionner : faisons tout simplement le contraire de ce qu’elle nous dit ! Merci


Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les écoles Fénelon et Blomet de Paris, la paroisse Sacré-Cœur de Jésus de Turgeau en Haïti et la paroisse de Herrlisheim. Frères et sœurs, devant les difficultés et les problèmes de la vie, nous nous sentons parfois impuissants, découragés et troublés. Demandons la grâce de Dieu pour affronter l’épreuve avec décision et avec foi dans un abandon total à la Providence divine. Que Dieu vous bénisse !

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J’élève mes prières pour les victimes innocentes de l’attaque terroriste qui a eu lieu ces derniers jours à Istanbul. Notre prière incessante est aussi pour l’Ukraine tourmentée : que le Seigneur donne aux Ukrainiens consolation, force dans cette épreuve et donne l’espoir de la paix. Nous pouvons prier pour l’Ukraine en disant : « Dépêche-toi Seigneur ».

Enfin, comme d’habitude, mes pensées vont aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. A l’exemple de sainte Marguerite d’Écosse et de sainte Gertrude, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, cherchez toujours en Jésus la lumière et le soutien de chacun de vos choix dans la vie quotidienne. Ma bénédiction à tous !

APPEL

J’ai appris avec tristesse et préoccupation la nouvelle d’une nouvelle attaque de missiles encore plus forte contre l’Ukraine, qui a fait des morts et endommagé de nombreuses infrastructures civiles. Prions pour que le Seigneur convertisse le cœur de qui persiste pour la guerre et fasse triompher pour l’Ukraine martyrisée le désir de paix, afin d’éviter toute escalade et d’ouvrir la voie au cessez-le-feu et au dialogue.


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse


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