Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Que regrettez-vous, Saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?
Je regrette le temps perdu… Je ne le croyais ni si précieux, ni si rapide, ni si irréparable… Si j’avais su… Si je pouvais encore… ! Temps précieux… !
Aujourd’hui, je t’apprécie comme tu le mérites.
Tu m’avais été donné pour être employé tout entier à l’amour de Dieu, à ma sanctification, au soulagement et à l’édification du prochain.
Mais je t’ai employé au plaisir et à des œuvres qui, maintenant, me causent de si amers regrets !
Ô vous qui vivez encore sur la terre, consacrez pour nous, au Cœur de Jésus, quelques-unes de ces heures où la grâce vous est offerte en si grande abondance et avec tant de facilité ! A l’avance, merci.
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Prière quotidienne pour les âmes du purgatoire
Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercèdent inlassablement pour nous. Amen.
Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous
1 Pater + 1 Ave Maria + 1 Gloria
Âmes du purgatoire, priez pour nous
Âmes du purgatoire, intercédez pour nous auprès de Jésus
Voici la fête de la Toussaint suivie du jour des Morts. Ces deux fêtes sont tout naturellement réunies, car souvent la Toussaint est le jour attendu des visites au cimetière.
Toussaint
Cette fête est l’une des plus solennelles de l’année. Elle a été instituée pour remercier Dieu d’avoir sanctifié ses serviteurs sur la terre et de les avoir couronnés de gloire dans le ciel; pour honorer les saints qui n’ont pas une fête particulière dans l’année ; pour multiplier nos intercesseurs ; pour réparer les négligences commises dans les fêtes particulières des saints ; pour nous rappeler que nous sommes tous appelés à être saints, et que nous pouvons y réussir en correspondant à la grâce de Dieu.
Nous avons, en ce jour, à méditer le bonheur dont les élus jouissent dans le ciel, comme la Vierge Marie par excellence, et nous dire que le même bonheur nous attend, mais à condition de les imiter et de vivre comme eux, car rien de souillé n’entrera dans la Jérusalem céleste.
Méditons, pendant cette octave (huit jours), les huit Béatitudes, comme les voies qui conduisent au ciel. À la Toussaint, nous nous retrouvons en l’Église. Nos saints nous aiment ; ils nous attendent. Tous ces saints parents rendus de l’autre bord nous appellent au souvenir.
Le 2 novembre, jour des Morts, l’emporte aussi en émotion et en dévotion. Le lendemain de la Toussaint, l’Église fait la commémoration des morts. Elle fait des prières pour le soulagement et le repos de ceux qui sont décédés mais qui n’ont pas pu encore pleinement rencontrer Dieu.
Souvenons-nous d’offrir pour eux des prières, des aumônes et surtout le saint sacrifice de la MESSE. Nos parents et nos amis s’adressent à nous dans leurs souffrances et nous disent : « Ayez pitié de nous, vous au moins qui êtes nos amis. » (Job, 19, 21) Soyons sensibles à leur état, soyons touchés de leurs peines, et procurons-leur les secours qu’ils attendent de nous.
Entrons dans le cimetière pour y réfléchir sérieusement sur la brièveté de la vie, sur la vanité des choses du monde et sur la mort. Les ossements de ceux qui y reposent nous avertiront de penser à notre dernier jour. Préparons-nous-y déjà !
LES MORTS, où sont-ils?
Savez-vous où sont les morts? Que devient quelqu’un quand il meurt? Y a-t-il un espoir pour nos disparus?
La seule manière de trouver la réponse à ces questions consiste à consulter la plus grande autorité en la matière. Il est bien plus qu’un savant, un médecin, un chef de laboratoire. Certainement, car ces gens-là sont aussi mortels. Seul le Créateur de l’homme, le Dieu qui vit éternellement, a qualité pour nous renseigner.
La Parole de Dieu déclare clairement : « Les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, ( … ) car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. » (Ecclésiaste 9, 5.10).
Cette Parole dit aussi au sujet de ceux qui meurent : « Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs projets périssent. » (Psaume 146, 4). Ainsi, quand quelqu’un meurt, il n’a plus aucune conscience; apparemment, il n’existe plus, sous quelque forme que ce soit.
Mais il y a néanmoins une espérance merveilleuse pour les morts. Dieu peut soutenir tous ceux qui ont vécu et sont morts, car il a fait cette promesse : « Il y aura une résurrection des justes et des injustes. » (Actes 24, 15). Où donc?
Dans le nouvel ordre établi par lui, Dieu peut faire revenir les morts à la vie. L’occasion de vivre éternellement dans son paradis leur est offerte (Apocalypse 21, 4), comme ce le fut au compagnon crucifié sur la croix au Golghota disant à Jésus : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » – « Je te le dis en vérité, lui répondit Jésus, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23, 42-43)
La mention de la Vierge Marie est commune à toutes les liturgies eucharistiques depuis une haute antiquité. L’Eucharistie et le Notre Père prient pour que le Règne de Dieu vienne sur la terre comme il est déjà instauré dans le ciel.
Les saints et les saintes sont les citoyens de ce royaume. Et, en premier lieu, Marie. Sa mention au moment de l’Eucharistie est donc normale puisqu’il s’agit « d’obtenir un jour les biens du monde à venir ».
Église de saint Joseph à Dimbokro (Côte d’Ivoire) sculpture Siaka Coulibaly
Dans la Constitution sur l’Église, le concile Vatican II a consacré tout un chapitre à la Vierge Marie pour dire que, si éminente soit sa situation parmi toutes les créatures, cependant elle est l’une d’entre elles.
C’est pourquoi, dans la Prière Eucharistique, elle est nommée en tête de la liste des saints. Parmi eux, depuis le pape Jean XXIII, vient juste après « saint Joseph, son époux » qui, lui aussi à sa façon, a coopéré à l’Incarnation.
Dieu se plaît parmi ses anges et ses saints. Il y a suffisamment de médiocrité et de péché dans l’Église pour qu’il vaille la peine de se rappeler que la véritable Église, disait sans cesse Bernanos, «c’est l’Église des saints».
Les saints sont, tout d’abord, les martyrs, les apôtres ayant eux-mêmes tous subi le martyre. En célébrant l’Eucharistie, nous sommes invités à faire de nos vies une vivante offrande à la gloire de Dieu. C’est précisément ce qu’ont fait les martyrs et, par extension, les saints et les saintes aux vertus héroïques.
Et « en premier lieu la toute-sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie… Il est digne, en vérité, de te célébrer, ô Mère de Dieu, bienheureuse à jamais et très pure et Mère de notre Dieu, toi, plus vénérable que les chérubins et infiniment plus glorieuse que les séraphins, qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement la Mère de Dieu, nous te magnifions. » (Liturgie de saint Jean Chrysostome) ■