Prière à la Mère de Miséricorde

Prière à la Mère de Miséricorde

Icône de la Mère de Dieu de la Consolation - Grèce
                                              Icône de la Mère de Dieu de la Consolation – Grèce

Ô Sainte Vierge Marie,
vous étiez au pied de la croix le cœur transpercé
par la douleur de voir votre Fils Jésus
déchiqueté par le fouet, cloué sur la croix où il devait mourir.

Vous comprenez l’atroce souffrance
de ceux qui ont été touchés
par la haine aveugle qui s’est abattue
sur notre pays et sa capitale Paris.

Vous êtes restée debout pour montrer
qu’au-delà de l’amour crucifié il y a l’espérance
qui sait que tout ne se termine pas par la mort,
que Dieu n’a jamais dit son dernier mot.

Ce mot, c’est le Verbe qui a pris chair en vous
pour nous révéler la vérité de Dieu
qui est Amour et qui est Vie.

Ô Mère de miséricorde, venez consoler notre détresse,
nous rappeler que la Résurrection de votre Fils
a définitivement scellé la victoire de l’amour
sur la haine et de la vie sur la mort.

Vous, qui avez recueilli cette phrase de Jésus à son Père :
« pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »,
priez pour nous afin que nous arrivions à pardonner
sans que l’esprit de vengeance ronge notre cœur.

Enfin, vous qui êtes la sainte patronne de la France,
que votre prière maternelle nous aide
à retrouver et à vivre cet évangile qui a façonné
depuis tant de siècles l’âme de notre pays. Amen

Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre alors,
suite aux attentats de Paris, le 13 novembre 2015.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Saint Joseph, le « gardien des vocations »

saint Joseph, le « gardien des vocations »

Avec la Lettre Apostolique « Patris corde » (avec un cœur de père), Le Pape François a rappelé le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se poursuit du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

Saint Joseph - Oratoire Saint Joseph Montréal
Saint Joseph – Oratoire Saint Joseph Montréal

Sur la «figure extraordinaire» de saint Joseph, fêté ce 19 mars en cette année spéciale qui lui est consacrée, le Pape François a centré son message pour la Journée mondiale de prière pour les vocations, fixée au 25 avril prochain (4e dimanche de Pâques). Le père nourricier de Jésus, «gardien des vocations», suggère trois paroles-clés pour l’appel adressé à chacun: rêve, service et fidélité. Le Saint-Père les explore dans ce message publié ce vendredi.

Les vocations tendent à «susciter et régénérer des vies chaque jour»; le Seigneur cherche à «modeler des cœurs de pères et de mères», et c’est ce qu’il a décelé en Joseph, l’humble charpentier de Nazareth qui, «à travers sa vie ordinaire a réalisé quelque chose d’extraordinaire aux yeux de Dieu». Le témoignage de l’époux de la Vierge Marie peut ainsi nous orienter sur le chemin de nos vocations respectives, au travers de trois mots-clés.

Accueillir le rêve de Dieu pour nous

Le rêve de se réaliser habite le cœur de chacun, et il peut se résumer en une seule parole: «amour» car «c’est l’amour qui donne sens à la vie, qui en révèle le mystère». Joseph est celui qui a fait de sa vie un don, en suivant notamment les songes que Dieu lui a inspirés. Les Évangiles en rapportent quatre, et à chaque fois, Joseph a dû remettre en cause ses plans, les sacrifier pour se conformer à ceux de Dieu, en lui faisant confiance jusqu’au bout.

Ces épisodes montrent que Joseph a prêté son «oreille intérieure» à la voix de Dieu, qui «n’aime pas se révéler de manière spectaculaire, en forçant notre liberté», mais en s’adressant à l’intériorité des hommes «avec délicatesse», en parlant à travers leurs pensées et sentiments, et ce faisant, il leur propose «des objectifs élevés et surprenants».

«Les songes, en effet, ont conduit Joseph dans des aventures qu’il n’aurait jamais imaginées. Le premier déstabilisa ses fiançailles, mais le rendit père du Messie ; le second le fit fuir en Égypte, mais il sauva la vie de sa famille. Après le troisième, qui annonçait le retour dans sa patrie, le quatrième lui fit encore changer ses plans, le ramenant à Nazareth, là même où Jésus allait commencer l’annonce du Règne de Dieu. Dans tous ces bouleversements, le courage de suivre la volonté de Dieu se révéla donc vainqueur. Il en est ainsi de la vocation : l’appel divin pousse toujours à sortir, à se donner, à aller plus loin.»

Car, insiste le Pape, «il n’y a pas de foi sans risque» et le vrai «oui» à Dieu se vit dans l’abandon, dans la confiance qui s’agrège à un dessein plus grand, connu de «l’artiste divin» seul. Par son obéissance confiante et non passive, saint Joseph «représente une icône exemplaire de l’accueil actif des projets de Dieu».

Le service, signe d’une vocation réussie

Le «très chaste époux de Marie» et patron de la bonne mort incarne «le sens oblatif de la vie.» «Son service et ses sacrifices ont été possibles, mais seulement parce qu’ils étaient soutenus par un amour plus grand.»

«De Nazareth à Bethléem pour le recensement, puis en Égypte et encore à Nazareth, et chaque année à Jérusalem, bien disposé chaque fois à aller à la rencontre de circonstances nouvelles, sans se plaindre de ce qui arrivait, prêt à aider pour régler les situations. On peut dire qu’il a été la main tendue du Père céleste à son Fils sur la terre. Il ne peut donc qu’être un modèle pour toutes les vocations, qui sont appelées à ceci : être les mains laborieuses du Père pour ses fils et ses filles.»

De cette disponibilité totale, provient «le soin dans la garde», qui devient le signe d’une «vocation réussie», le «témoignage d’une vie touchée par l’amour de Dieu». «Quel bel exemple de vie chrétienne nous offrons lorsque nous ne poursuivons pas obstinément nos ambitions et que nous ne nous laissons pas paralyser par nos nostalgies, mais que nous prenons soin de ce que le Seigneur, à travers l’Église, nous confie !»

La fidélité, secret de la joie

Un autre aspect de la vie de saint Joseph est la fidélité. Dans le silence actif de chaque jour, le père adoptif de Jésus «persévère dans l’adhésion à Dieu et à ses plans», il médite, «cultive tout dans la patience», sachant que «l’existence ne s’édifie que sur une adhésion continue aux grands choix». Cette constance et cette douceur de Joseph a inspiré «le quotidien de chaque père, chaque travailleur, de chaque chrétien au cours des siècles». Car«la vocation mûrit seulement à travers la fidélité de chaque jour.»

«Ne crains pas: ce sont les paroles que le Seigneur t’adresse aussi, chère sœur, et cher frère, quand, malgré les incertitudes et les hésitations, tu ressens comme ne pouvant plus être différé le désir de lui donner ta vie. Ce sont les mots qu’il te répète quand, là où tu te trouves, peut-être au milieu d’épreuves et d’incompréhensions, tu luttes pour suivre chaque jour sa volonté. Ce sont les paroles que tu redécouvres lorsque, sur le chemin de l’appel, tu retournes au premier amour. Ce sont les paroles qui, comme un refrain, accompagnent celui qui dit oui à Dieu par sa vie comme saint Joseph : dans la fidélité de chaque jour.»

Cette fidélité est le secret de la joie, «quotidienne et transparente», celle-là même qui habitait la maison de Nazareth. «Comme il serait beau si la même atmosphère simple et radieuse, sobre et pleine d’espérance, imprégnait nos séminaires, nos instituts religieux, nos maisons paroissiales !»

Souhaitons la joie à tous ceux et celles ayant choisi de faire de Dieu le rêve de leur vie, «pour le servir dans les frères et sœurs» qui leur sont confiés, à travers la fidélité «dans une époque marquée par des choix passagers et des émotions qui disparaissent sans laisser la joie.»

prière du Pape à Saint Joseph
prière du Pape à Saint Joseph

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

SOIXANTE-SEPTIÈME LECTURE : De la luxure

SOIXANTE-SEPTIÈME LECTURE : De la luxure

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non vocavit nos Deus in immutiditiam, sed in sanctificationem.

Dieu ne nous a point appelés pour être impurs, mais pour être saints.
1 Timothée 4.

[Veiller sur soi-même et avoir recours à la prière,] je suis résolu, ô mon Dieu ! de les employer ces deux moyens que vous nous enseignez vous-même pour conserver la pureté. Je veillerai sur tous mes sens, afin de ne donner aucune entrée au démon dans mon cœur. Je détournerai mon esprit de toutes les mauvaises pensées aussitôt que je m’en apercevrai.

Donnez-moi, Seigneur, votre crainte et rendez impuissants tous les efforts que l’ennemi de mon salut fera pour me perdre. Dans toutes mes tentations, j’aurai recours à vous avec une entière confiance.

Je vous crierai du fond de mon cœur : ayez pitié de moi, ô mon Dieu ! ayez pitié de moi, ne permettez pas que rien ternisse la pureté de mon âme et de mon corps, donnez-moi un attachement inviolable pour cette belle vertu qui nous rapproche de vous, qui nous unit à vous, ô Dieu de pureté !

Oui, quoi qu’il m’en coûte, je veux conserver ce précieux trésor, et éviter tout ce qui le mettrait en danger. Pourquoi ne pourrai-je pas, avec votre grâce, ce qu’ont pu tant d’âmes innocentes qui vous ont glorifié dans leurs corps en réprimant leurs passions ?

Vierge sainte, qui protégez singulièrement la jeunesse, affermissez cette résolution que je prends ; elle ne peut manquer de vous être agréable ; obtenez-moi la grâce de l’exécuter fidèlement jusqu’au dernier soupir de ma vie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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