26 Jésus-Christ viendra juger les vivants et les morts – Lhomond

VINGT- SIXIÈME LECTURE :
Jésus-Christ viendra juger les vivants et les morts.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ipse est qui constitutus est a Deo judex vivorum et mortuorum.

C’est lui qui a été établi de Dieu pour être le juge des vivants et des morts. Actes 10.

Il est donc vrai, ô mon Dieu ! que vous viendrez un jour dans tout l’éclat de votre majesté, pour juger tous les hommes ; jour de terreur et de désespoir pour les méchants, jour de triomphe et de consolation pour les justes.

Que sera-t-il pour moi, ô mon Dieu ! En examinant la conduite que j’ai menée jusqu’à présent, n’ai-je pas sujet de craindre que je ne sois du nombre des réprouvés ? Comment oserais-je paraître devant vous ! Quoi ! ces actions que j’ai cachées avec tant de soin aux yeux des hommes, seront révélées à tout l’univers, si je ne les efface par une sincère pénitence !

Vous me demanderez compte d’une parole inutile ! Que sera-ce donc de ces mauvais discours que j’ai tenus, ou que j’ai entendus avec plaisir ? Que vos jugements sont terribles, ô mon Dieu ! qu’il est horrible de tomber entre les mains d’un Juge qui connaît tout, et que rien ne pourra plus fléchir !

Ah, Seigneur, n’entrez point en jugement avec votre serviteur, ne me jugez pas dans votre colère, et ne perdez pas une âme pour laquelle vous êtes mort : le temps de votre miséricorde n’est point encore passé ; je puis encore désarmer votre justice. Donnez-moi, ô mon Dieu, la grâce d’effacer mes péchés par une sincère pénitence, et celle de n’en plus commettre à l’avenir.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

La fraternité est la nouvelle frontière de l’humanité

La fraternité est la nouvelle frontière de l’humanité

Le Pape François a participé ce jeudi à un sommet en visioconférence organisé depuis Abu Dhabi à l’occasion du deuxième anniversaire de la signature du Document sur la Fraternité humaine.

PREMIÈRE JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRATERNITÉ HUMAINE

VIDEOMESSAGE DU SAINT PÈRE FRANÇOIS

Jeudi 4 février 2021


Sœurs et frères. C’est la façon de parler: sœurs et frères. Affirmer la fraternité.

D’une manière particulière à vous, mon frère, mon ami, mon compagnon de défis et de risques dans la lutte pour la fraternité, le Grand Imam Ahmed Al-Tayyeb, que je remercie pour la compagnie sur le chemin de la réflexion et la rédaction du document qui a été présenté il y a deux ans.

Votre témoignage m’a beaucoup aidé parce que c’était un témoignage courageux. Je sais que ce n’était pas une tâche facile. Mais avec elle, nous avons pu le faire ensemble et nous entraider. La meilleure chose est que ce premier désir de fraternité s’est consolidé en une véritable fraternité. Merci, frère, merci!

Je tiens également à remercier Son Altesse le Cheikh Mohammed bin Zayed pour tous les efforts qu’il a déployés pour rendre ce voyage possible. Il croyait au projet. Il le croyait.

Et je pense qu’il est également juste de remercier – permettez-moi, Monsieur le juge, le mot – «l’enfant terrible» de tout ce projet, le juge Abdel Salam, ami, travailleur, plein d’idées, qui nous a aidés à avancer.

Merci à tous d’avoir misé sur la fraternité, car aujourd’hui la fraternité est la nouvelle frontière de l’humanité. Soit nous sommes frères, soit nous nous détruisons.

Aujourd’hui, il n’y a pas de temps pour l’indifférence. Nous ne pouvons pas nous en laver les mains, avec distance, avec insouciance, avec désintérêt. Soit nous sommes frères – permettez-moi -, soit tout s’effondre. C’est la frontière. La frontière sur laquelle nous devons bâtir; c’est le défi de notre siècle, c’est le défi de notre temps.

La fraternité signifie une main tendue; la fraternité signifie le respect. La fraternité signifie écouter avec un cœur ouvert. La fraternité signifie la fermeté dans ses convictions. Parce qu’il n’y a pas de vraie fraternité si vous négociez vos convictions.

Nous sommes frères, nés du même Père. Avec des cultures, des traditions différentes, mais tous frères. Et en respectant nos différentes cultures et traditions, nos différentes citoyennetés, cette fraternité doit être construite. Pas en la négociant.

Il est temps d’écouter. C’est le moment de l’acceptation sincère. C’est le moment de certitude qu’un monde sans frères est un monde d’ennemis. Je tiens à souligner cela. On ne peut pas dire: frères ou pas frères. Regardons les choses en face: frères ou ennemis.

Parce que la négligence est une forme très subtile d’inimitié. Il n’y a pas besoin d’une guerre pour se faire des ennemis. La négligence suffit. Assez avec cette technique – c’est devenu une technique -, assez avec cette attitude de regarder de l’autre côté, de ne pas se soucier de l’autre, comme si elle n’existait pas.

Cher frère Grand Imam, merci pour votre aide. Merci pour votre témoignage. Merci pour ce voyage que nous avons fait ensemble.

[Félicitations du Saint-Père au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lauréat du prix Zayed]

Je tiens à féliciter le Secrétaire général des Nations Unies pour ce prix et à le remercier de tous les efforts qu’il déploie pour la paix. Une paix qui ne peut être obtenue qu’avec un cœur fraternel. Merci pour ce qu’il fait.

[Félicitations du Saint-Père à Latifa Ibn Ziaten, lauréate du prix Zayed]

Chère sœur, vos derniers mots ne sont pas prononcés par ouï-dire ou par convention: « nous sommes tous frères ». Je suis la conviction. Et une conviction façonnée dans la douleur, dans vos blessures.

Vous avez passé votre vie à sourire, vous avez passé votre vie à ne pas ressentir de ressentiment et, à travers la douleur de perdre un enfant – seule une mère sait ce que signifie perdre un enfant -, à travers cette douleur, vous avez le courage de dire «nous sommes tous frères» et semer des paroles d’amour.

Merci pour votre témoignage. Et merci d’être la mère de votre fils, de nombreux garçons et filles; être la mère aujourd’hui de cette humanité qui vous écoute et qui apprend de vous: soit le chemin de la fraternité, frères, soit nous perdons tout.

Merci merci!


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

25 Jésus- Christ est monté au ciel, il est assis à la droite de Dieu – Lhomond

VINGT-CINQUIÈME LECTURE
Jésus- Christ est monté au ciel, il est assis à la droite de Dieu.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Videntibus illis, elevatus est, et nubes suscepit eum ab oculis eorum,… qui est in dextera Dei.

Ils le virent s’élever, et une nuée le déroba à leurs yeux… Il est à la droite de Dieu. Actes 1, 1 Pierre 3.

Vous avez dit, Seigneur, avant de monter au ciel, que vous alliez nous y préparer une place. Nous vous suivrons donc où vous êtes monté le premier. Vous êtes notre chef : étant devenus vos membres par le baptême, nous pouvons espérer d’entrer un jour dans votre royaume et d’avoir part à votre gloire.

Votre félicité n’est pas séparée de la nôtre : vous l’avez déclaré vous-même dans la prière que vous avez faite avant votre passion : « Mon Père, avez-vous dit, je désire qu’où je serai, ceux que vous m’avez donnés y soient aussi avec moi. »

Attirez-nous à vous, ô mon Dieu ! ne permettez pas que nous nous attachions à la terre, qui n’est que le lieu de notre exil. Faites que nous soupirions sans cesse vers le ciel, où vous êtes assis à la droite de votre Père : apprenez-nous à y élever souvent notre esprit, à y attacher notre cœur.

Faites que nous nous regardions comme des étrangers sur la terre, et que notre désir le plus ardent soit d’entrer dans notre véritable patrie, et d’habiter cette cité sainte où vous régnez, et où nous devons nous-mêmes régner un jour avec vous. La gloire où vous avez été élevé est la récompense de vos profondes humiliations.

Nous acceptons volontiers les peines qu’il vous plaira de nous envoyer, afin que, les unissant aux vôtres, nous ayons part à votre gloire. Peut-on refuser de souffrir quelques peines légères sur la terre, quand on considère ce poids immense de gloire qui doit en être le prix ?

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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